vendredi 1 juin 2012

@journalsudouest. Les marques du collier sur le cou !

s89-collier-extra-large-pour-molosse-copie-2.jpgCe n’est pas un scoop la presse régionale quotidienne  est en grande difficulté.  Il y a t il un lien entre la quasi-disparation du Front de Gauche des éditions de Sud-ouest et les difficultés financières du groupe d’Eliette Lemoine, vingtième fortune de France ?

Il faudrait avoir l’esprit chagrin pour oser penser  la disparition totale du front de Gauche  dans les colonnes du quotidien puisse avoir un lien avec les soucis financier du groupe.

Mais enfin il faut bien se demander comment est il possible que l’excellent Hervé Mathurin, dans un dossier travaillé, fouillé, fourni,  sur les femmes et les hommes qui comptent dans l’agglomération bordelaises, un dossier de  huit pages, sur deux jours, n’ait a aucun moment, lui qui connaît la vie bordelaise par cœur, que l’on croise quotidiennement à la mairie, à la CUB, au département et à la région, cet homme convivial, affable,  puisse oublier deux jours consécutivement, que le front de Gauche existe ?

Comment peut-il ignorer qu’il est devenu à l’issu  des présidentielles la troisième force politique de la ville de Bordeaux, la quatrième du département ?

Comment peut-il méconnaitre les 100 000  électeurs de Jean-Luc Mélenchon dans le département qui sont autant de lecteurs potentiels ?

Comment peut-il omettre des personnalités comme Max Guichard, président du groupe Front de Gauche à la CUB, Jean -Jacques Paris, vice-président du conseil Général de la Gironde, Gérard Boulanger, conseiller régional d’Aquitaine, avocat, essayiste, et historien des rapports entre Bordeaux et l’extrême droite ?

Comment ne cite t-il pas lorsqu’il parle du renouveau de la vie politique bordelaise, notre candidate Brigitte Comard,  socialiste libre et rebelle qui fait souffler un vent de renouveau sur cette circonscription de Bordeaux blessée par les calculs politiciens. Que ne mentionne t-il pas la jeunesse de nos candidats et la métamorphose opéré sur le paysage politique bordelais par l’arrivé de dirigeants jeunes, non cumulards et inscrits dans la vraie vie comme le secrétaire du parti communiste de la gironde Sébastien Laborde, ou notre camarade Malika Bouali du parti de Gauche. Que ne s’intéresse t’-il pas à ces universitaires de talents qui construisent le front de gauche comme notre camarade Christophe Miqueu, tout jeune maitre de conférence en philosophie ?c22899f630e9ac1187d8956738792c42-300x300.gif

Alors il faut bien reconnaître que ce n’est pas la première fois, que ce journal en situation de monopole, entend dicter qui a le droit de participer ou non à la vie politique et qui peut représenter la population dans sa zone d’influence.

Le Front de Gauche qui appelle à la sixième république a produit depuis longtemps de réelles propositions pour assurer l’indépendance financière de la presse voit dans le traitement qui lui est donné par le groupe Sud-Ouest, une forme de désaveu à son offre.

Poser la question du financement de la presse, des subventions déguisées, octroyées par telle ou telle grande collectivité, imaginer une presse indépendante des actionnaires et des grands groupes industriels, penser la liberté de la presse autour du statut et de la rémunération des journalistes et des ouvriers de l’information suffit souvent pour que l’on soit définitivement classer à l’extrême gauche !

Il est aussi sot de nous qualifier ainsi, que de dire que sud-ouest est un journal de droite ! Sud-Ouest n’est pas plus de droite que nous serions  une « une extrême gauche bruyante et divisée »

Sud-Ouest est juste un journal sous influence.