samedi 26 octobre 2013

Une bouée à la mer !

2858560500_bf56a8ab91.jpgÇa craque, oui ça craque de partout, on aurait jamais cru qu’un pédalo pouvait à ce point contenir de bastingages pour qu’à l’occasion de chaque coup de tabac, les indécisions du hollandisme créent autant de spasmes écartelés que les silences des medias complices ne savent plus étouffer.

Ça craque, de la couardise de l’équipage qui fulmine, qui peste… Mais qui vote le budget. Ça craque  de la pleutrerie  affligeante d’un Harlem Désir qui clos l’affaire Léonarda d’un bafouillis suffisant. Ça craque de la poltronnerie des lutteurs d’opérette qui défilent comme des soldats emplumés d’Offenbach dans les bouffonneries de la vie parisienne. Ça  craque de la déloyauté  de ceux qui prennent le Front de Gauche pour un taxi électoral et qui le quitte sans payer la course.

Oui c’est sûr le rafiot de  la hollandie est en train de couler. Tous ceux qui l’approchent  sont aussitôt frappés de  bassesse, de déloyauté, de fausseté, d’indignité. Les voilà devenus aussi vils que traitres.

Seuls, forcement seuls, ceux qui voient un peu plus loin que le nuage d’écume que chaque vague de renoncement crache à gueule  de ceux qui pédalent, insistent. Ils s’acharnent, ils avertissent, ils s’obstinent sans s’appesantir, ils résistent sans rien renoncer, ils insistent sans rien céder.

On ne leur pardonnera pas cet entêtement. Les gratifiés de l’équipage  ont démonté les luminaires  des sorties de secours pour mettre une lumière factice sur leur  face de pierre.  Ils imaginent éclairer le monde en faisant scintiller la pale lueur de leur forfaiture !  Sur la barcasse plus aucun des embarqués n’y croient, la mort est certaine, le naufrage est annoncé.4531585887_215fa9b397.jpg

L’orchestre peut bien jouer tous les boléros du monde, les flutiots peuvent bien venir à la rescousse et le quartier maitre se réjouir  de voir le Front de Gauche s’écarteler dans la tempête. Des boléros, il n’y en a qu’un, et ceux qui connaissent le parfum de la  véritable beauté ne se trompent pas !

 Il est encore quelques braves qui refusent de mourir, ils portent la possibilité d’un avenir, la chance intacte de vivre sans la peur.

Sans la peur d’en finir. Quand toute la gauche s’apprête à disparaitre  de ne pas oser jeter par-dessus bord les pirates qui en ont pris le commandement, nous sommes ceux qui jetons  la bouée à la mer !

Le Front de Gauche  ne coulera pas, il est ce flotteur, cette balise, qui permet dorénavant à tous les vivants de s’accrocher !

Ça va  s’agiter, se balancer, ça va même branler dans le manche, ça va secouer, soulever, se brouiller, ça va valser. Mais ça va nous sauver !

Accrocher vous au Front de Gauche, il est le seul  morceau  réel de nos aspirations. La bouée  est désormais à la mer, elle est à tous !  Sautez, bondissez,  jetez-vous par-dessus bord, quitter le pédalo, prenez un bout de la bouée, elle est pour tous !

Le trou  que nous avons construit dans l’eau fétide  du renoncement ne se refermera jamais que si par milliers nous embrassons  cette chance.

 Le front de gauche est là, ou tu t’y accroches ou tu meurs !