Il n’est de problème qu’une absence de solution ne saurait résoudre avait l’habitude de dire le très radical Henri Queille !
Le petit père Queille, malgré son amabilité, sa proximité réelle avec les citoyens, sa fidélité permanente à l’humanisme et à la République, son honnêteté et son amabilité finit tout de même par entrer dans l’histoire politique comme le e symbole de l'inefficacité et du discrédit de l’IVe République, empêtrée dans le régime des partis et, plus généralement, d'une certaine conception de la politique placée sous le sceau de l'impuissance fataliste et cynique.
Heureusement, le Front de Gauche ne saurait être qu’un simple cartel impuissant de ses divisions et tiraillé par des intérêts antagonistes !
Le Front de Gauche n’est pas à la cinquième République ce qu’Henri fut à la quatrième : Une reconnaissance d’estime !
Nous n’avons pas fait tout cela pour sombrer bêtement dans un imbroglio abracadabrantesque qui verrait les espoirs du Front de Gauche se diluer dans une soupe insipide qui unirait dans son bouillon des femmes et des hommes de convictions avec des tartuffes du changement.
Demandez à un seul des militants du Front du Gauche quel est le moteur de ses convictions et vous comprendrez de suite de quel bois il se chauffe !
C’est une évidence pour chacun de nous, ce gouvernement qui se prétend de la gauche achève le travail de la droite, tout en précipitant les plus désillusionnés des nôtres dans une abstention mortelle qui fait les beaux jours du F-haine.
C’est une évidence pour nous tous, qui n’acceptons ni le traité MerKel-Sarkozy-Hollande, ni L’ANI, ni la retraite à 66 ans, ni l’austérité à vie, ni la chasse intolérable aux malheureux, ni les milliards offerts au patronat sous prétexte de « compétitivité » de notre économie, ni la réforme qui met à mal les communes et les conseil généraux, ni la faiblesse avec la quelle le Président Hollande se couche devant l’arrogance des nord-américains, ni le gel du SMIC, ni la baisse des salaires, ni la casse de l’inspection du travail, ni la disparition des services public, ni la réforme scolaire… ni, ni, ni, ni…
C’est une évidence, ce gouvernement n’est pas le nôtre, il n’est pas utile au salariat, il n’est pas utile aux aspirations du plus grand nombre !
Et pourtant Le Front de Gauche qui a rassemblé il y a un peu plus d’un an prés de quatre millions d’électeurs, qui a réussit au moins à trois reprises les manifestations politiques de masse pour exprimer le refus du front du peuple aux politiques d’austérité, puis l’immense attente qui est la notre de bouleverser le contrat entre le peuple et la République , le Front de Gauche se perd tout doucement . Il se répand en divisions incongrues sur le thème de :
Faut-il oui ou non soutenir les suppôts de Solferino à Pétaouchnoc ou à Bigoudis sur Tignasse ?
-Je préfère ces images à de véritables villes, pour éviter tous les arguments de l’intelligence des rapports de forces locaux »-
Il n’y qu’une seule solution pour sortir de cette affaire, c’est de permettre à ceux qui font le Front de Gauche pour de vrai de donner leur avis pour de bon !
Réunissons le plus rapidement possible sous un chapiteau place la nation, les milliers et les milliers de gens qui désespèrent de nous voir si niais !
Débattons avec tous ceux qui passent la porte et tournent le dos à la politique d’austérité, créons dans tous le pays, sur le principe d’un Homme- une voix des comités du Front de Gauche, structurons un collectif politique, une direction, et une stratégie de conquête du pouvoir et nous aurons passé l’étape en grandissant, sans même s’apercevoir que deux ou trois pékins auront préféré les replis sur eux -même , auront regardé le monde du haut du promontoire de Trifouillis- les- oies !
Le Front de gauche à un destin, c’est celui de faire vivre la possibilité d’un autre monde, c’est celui de garder intact la capacité des femmes et des hommes à refuser la soumission et la vie de bête que le marché leur impose !
En autorisant les millions de gens qui ont soutenu le message d’espoir de notre campagne présidentielle à devenir les acteurs décisifs de la conquête du pouvoir, nous aurons résolu dans l’unité tous les faux problèmes qui paralysent la gauche de rupture depuis déjà trop longtemps !
Osons !