vendredi 11 octobre 2013

La symphonie en gris du Front de Gauche !

symphonie-en-gris.jpgQuand en un instant le ciel s’alourdit des toujours et des jamais. Des dorénavant, des c’est plus comme avant. Que le rêve arrête son mouvement au gré d’un petit tracas et la dentelle grise qui enveloppe tous les renoncements surgit triomphante des ombres des arbres de la grande avenue !

Le grand arbre était là et ses petites branches s’agitaient immobiles, le laissant seul suffoquer des râles de leurs soubresauts ! Le Front de Gauche serait donc  au bout du rouleau du fait de quelques calculs ineptes, de grosses mesquineries et de quelques tambourins mal réglés !

Taisez-vous donc caisses claires qui ne voyez pas plus loin que plus loin que le périphérique ! Les résignations et les inquiétudes que vous faites grincer n’apaisent en rien les tensions, vos mots sont inutiles, inappropriés, ils en deviennent mesquins !

Du sol, de la base en quelque sorte,  remonte consternée, une étrange rumeur. C’est donc de Paris que ce formeraient les masses d’air gris qui envahissent tout le pays ?

Les vagues silhouettes qui s’engagent dans le combat ont l’air bien frêle, vu de la tour Eiffel, et la musique qui remonte aux oreilles du guetteur est déformée par les tambours de la garde.

Pendant que les uns veulent briller, les autres attendent de faire soleil.

Ils sont, nous sommes des dizaines de milliers à vouloir changer de musique. Ils sont, nous sommes des dizaines de milliers à pouvoir faire chanter le grand orchestre de la gauche debout !

Ils attendent juste la consigne, tiens une seule consigne et on signe !

Oui ! Le temps est venu d’incarner en grand, sans consternation, sans illusion, sans risque de déception, le temps de la reconquête.

Le Front de gauche n’est pas une machine à cash électoral, ni pour leprenez-le-pouvoir-.jpgs uns ni pour les autres. Le Front de Gauche qui va bien attend, de plus en plus  impatiemment, son heure, si belle et stupéfiante où apaisé des tromblons de la fanfare de la cinquième République, il pourra déployer en grand l’irruption populaire qui marquera le début du grand combat !

Et bien c’est maintenant, et c’est tant mieux. Dans chaque commune de France, la tâche de nos dirigeants n’est pas de pleurer sur le sort du flutiste égaré, du trombone égaré ou de la majorette émerveillée, elle est d’impulser, de construire, et de faire triompher, les voix  de l’autre politique à gauche !

Rien de mieux que les élections municipales pour cela, les candidats ne sont pas seuls, c’est des équipes qui sont à l’œuvre et cela permet une chose fondamentale, il s’agit d’accorder ses violons !

Que l’on donne la consigne de construire ce front du peuple  et surgira au delà de nos espérances ceux qui ont fait, anonymes et si fiers, les grands actes la Bastille, du Prado, ou du capitole !

 Dans la symphonie du nouveau monde on ne vote pas les notes à chaque portée, c’est le mouvement qui les entraine et celle qui précède donne la vie à celle qui suit !

Adieu la symphonie en gris, des vieux tromblons de tous les compromis pourris !

Le temps est venu de nous retrouver joyeux, sans calcul à trois balles sur l’élection qui suit. Le mouvement de la Révolution citoyenne ne peut pas coïncider avec le rythme des  respirations électorales de la cinquième…. République !

diogene.jpgOsons  la grande cavalcade, le peuple y est prêt, a condition de lui offrir autre chose qu’un machiavélisme de looser !

Paris ne sera pas plus le tombeau du Front de Gauche  qu’il en est son cratère , retrouvons donc un tout petit peu de cynisme dans cette affaire et renversons les valeurs dominantes du moment, enseignons, éduquons les nôtres de  la désinvolture et l'humilité, aux pécores de provinces comme aux sénateurs de Paris...

Radicalement  concret, comme qui dirait  matérialistes et anti conformistes  redevenons subversifs et jubilatoires.  Avis aux philosophes !

Si le Front de gauche n’est plus comme avant, c’est qu’il sera mieux !