dimanche 31 mars 2013

Le tocsin du hollandisme !

Francois-Hollande-la-croissance-pour-cap_reference.jpgA peine avait-il prononcé le mot, dans un hangar minable, face à un journaliste  usuel et périmé que les cloches se mirent à sonner !

Les cloches sonnent,  sonnent , sonnent!

 Et la population entend maintenant le danger, le roi du rire, le champion de la petite blague était bel et bien un triste sire ! Le chant funèbre qu’il  ânonne, Mi Do Ré Do Mi Do Ré Do, ressemble bien à la pathétique mélodie du glas !

Le hollandisme est rentré dans l’histoire du vocabulaire politique  par la bouche de Pujadas, il n’y a donc rien d’étonnant à  ce qu’il embrasse la somme de ruses et de mensonges, de lâchetés et de veuleries ,de renoncements et de capitulations  qui pourraient si l’on y prenait garde jeter le si magnifique mot de socialisme aux détails de l’histoire !

La grande bataille vient de s’engager, et c’est uniquement parce que la prestation du Président fut si minable que le coup a loupé! 

Le but affiché tenait dans la boite à outil posée dès la première minute sur la table, il n’y a pas d’autre alternative, une seule politique est possible et c’est celle des marchés, des banquiers, des nantis !

Mais le coup a manqué !

C’est une évidence que de comprendre aujourd’hui, que les 12 novembre 2008 et 1er février 2009 qui sont les deux dates fondatrice du partidegauche retentissent comme les journées qui auront sauvées l’existence d’une organisation politique faite pour l’émancipation et la justice sociale !

Dès aujourd’hui, nous ne sommes plus une sorte gauche radicale hirsute, nous reprenons notre place centrale de la gauche de transformation sociale. Nous ne sommes en rien un gauche extrême qui permettrait aux tenants du TINA de poursuivre leur vil dessein de banaliser le Front National.

Regardons le malheur et la tristesse de nos amis qui  inondés  de craintes et de précautions n’ont pas voulu voir le changement de nature de la social-démocratie en Europe, écoutez leur désarroi profond  et sincère de tous ceux qui croyaient, hier encore, peser, influer, circonvenir !

Ils n’ont rien d’autre à communiquer que leur grande lassitude, leOsons-a26896841.jpgur désarroi. Angoissée, troublée, déçue comme notre amie Marie- Noëlle Lienemann qui ne peut que communiquer sur sa  grande mélancolie !

«  Je vais comme une socialiste dont le président ne l’est plus »

Osez ! Osez, mes camarades ! Revendiquez et militer pour la politique que vous souhaitez ! Il y a aujourd’hui dans ce pays une double majorité sociologique et politique pour conduire la transformation sociale que le pays attend !

C’est lorsque vous avez basculé pour le non au referendum que celui-ci a  gagné, c’est lorsque vous vous êtes vautré dans les délices de la sournoiserie solférinienne que la volonté du peuple a été trahie !

Osez, vous qui vous êtes enflammés au Bourget lorsque le fourbe a  parlé de gouverner contre la finance !

Osez parce que vous êtes des nôtres. La gauche est là, intacte, nous avons gardé la flamme, nous avons soufflé sur les braises !

9548_10151530461188746_1226087252_n.jpgLes femmes et les hommes de gauche sont les bienvenus au Front de Gauche.
Sans préalable, sans marchandage, sans reniement, il suffit d’être de gauche.

Les résidus de fond de fausse couche du Strauss-Kahnnisme  vous rejettent. Vous humilient, vous offensent, vous mortifient !

Ne laisser pas sonner le glas de votre fierté ! Nous vous proposons de cesser de s’abaisser, de s’agenouiller, de s’aplatir, de s’avilir, de s’écraser ! Nous vous proposons de lutter !

Les cloches sonnent sonnent sonnent ! Elles sonnent le tocsin qui annonce le grand incendie !