lundi 11 mars 2013

Julien Dray ou l’abâtardissement de la pensée !

julien-dray-chasse-valerie-trierweiler-qgOn le savait faible, on connaissait son état de dépérissement, on déplorait même sa disgrâce mais on ne le connaissait pas atteint de la putréfaction du raisonnement, de la paupérisation intellectuelle. Force est de constater : L’homme est sénile, ruiné, gâteux !

On s’édulcore et on s’émousse, on s’épuise et on s’écrase. Voilà le triste destin de celui qui a préféré la manœuvre à l’œuvre, la coterie à l’organisation.

Julien Dray n’est plus.

Bien en dessous des haines droitières d’un Carvounas, pas à la hauteur des sournoiseries valsiennes, étranger aux militaires méthodes de Cambadélis, le Vice –Président de la région Ile de France, il ne lui reste plus que ça, ne se remet pas d’avoir été trahi d’abord par les siens.

N’est ce pas un petit corps malade qui lui vola l’investiture pour transformer une vraie circonscription de gauche en jardin d’expérimentation des niaiseries convenues.

Alors pour exister, sans stratégie, sans visée, sans ligne d’horizon, le diable se fourvoie. Il est désormais entré dans les mœurs politiques  que pour tous les battus du grand cirque médiatique, les étrillés de l’entre-soi, les déclassés de la rampe, il n’est pas de meilleure martingale pour revenir au zénith que d’insulter le Parti de Gauche.

Le mieux pour accomplir cette malhonnête besogne est de taper sur Jean-Luc Mélenchon. C’est la reprise garantie par tous les chiens de gardes ! L’illusion de l’existence, le mirage du vivant.

Comme le malheureux part de loin, il est obligé de forcer le trait. D’abord il enfile les lieux communs de la muflerie ordinaire en répétant ce que l’on entend tous les jours : « Le Front de Gauche souhaite l’échec du gouvernement Ayrault »

Il ne le souhaite pas balourd ! Il le constate.petit corp malade

Puis il enchaine sur ce qui est l’insulte que l’on n’attendait pas de lui. La posture de jean Luc- Mélenchon serait celle « qui avait prévalu dans les année 20-30, la troisième période de l’internationale communiste, qui était de dire qu’il fallait dénoncer les sociaux-traîtres  plutôt que de dénoncer les autres. Et cela a conduit en Allemagne en 1933 à faire que la gauche, alors qu’elle était majoritaire, a laissé Hitler devenir chancelier ! »

Ignoble  tour de passe-passe avec l’histoire qui a en plus l’avantage de nous étagé au rayons des staliniens qui seraient donc les vrais responsables de l’arrivée d’Hitler au pouvoir !

 

La belle comptine que voilà ! Elle oublie juste qu’à cette période, c’est la gauche qui est bel et bien au pouvoir en Allemagne et c’est elle qui déçoit. Le Parti Social –Démocrate(SPD) qui est au pouvoir jusqu’en 1930 applique bêtement des politiques de rigueurs qui exposent le peuple aux plus grandes souffrances… - Toute ressemblance….-

La situation s’aggrave encore lorsque le SPD, alors dans l’opposition soutint la politique du chancelier Brüning qui dés 1931 décide une baisse des salaires. Le syndicat majoritaire, ADGB, proche du SPD, perdit alors tout son crédit  lorsqu’il soutint à son tour cette désastreuse politique de baisse salariale… -Toute ressemblance..-

C’est cela et en premier lieu cela,  qui permit aux nazis de chercher à apparaître comme des défenseurs des intérêts ouvriers  et à attirer les malheureux déçus par le manque de combativité de leurs anciennes organisations.

Ainsi, au moment où les nazis par l’intermédiaire de SA, commencèrent à lancer eux-mêmes des grèves dans les usines leur audience ne cessa de grandir pour atteindre en 1933 plus de 2 millions de membres. Une passion chevillée au cœur : l’attaque quotidienne et violente des militants communistes et socialistes.

Il oublie aussi  que l’une des premières mesures d’Hitler  se servant de l’incendie criminel du Reichstag, le 27 février 1933, fut d’interdire le parti communiste (faussement accusé) et d’envoyer tous les opposants  au camp de concentration de Dachau !

boots-marchCa c’est l’histoire et la vraie !

Les politiques austéritaires mènent à la désespérance et jettent les peuples dans les plus grandes folies, le pitoyable raisonnement de Julien Dray ne peut pas être du qu’à sa faillite intellectuelle, bien sûr, il a besoin d’exister, mais là n’est pas l’essentiel, en vérité l’homme sait bien le risque de voir monter dans ce pays les tentations xénophobes et délirantes du Front National est accentué par les choix bornés du gouvernement !

La méthode qui consiste à identifier un responsable en amont de cette faillite n’est pas qu’une scandaleuse forfaiture. C’est aussi une grande lâcheté devant le constat de sa propre impuissance.

Une malversation vis à vis de sa propre conscience. Julien Dray fait de la peine.