dimanche 31 mars 2013

Le tocsin du hollandisme !

Francois-Hollande-la-croissance-pour-cap_reference.jpgA peine avait-il prononcé le mot, dans un hangar minable, face à un journaliste  usuel et périmé que les cloches se mirent à sonner !

Les cloches sonnent,  sonnent , sonnent!

 Et la population entend maintenant le danger, le roi du rire, le champion de la petite blague était bel et bien un triste sire ! Le chant funèbre qu’il  ânonne, Mi Do Ré Do Mi Do Ré Do, ressemble bien à la pathétique mélodie du glas !

Le hollandisme est rentré dans l’histoire du vocabulaire politique  par la bouche de Pujadas, il n’y a donc rien d’étonnant à  ce qu’il embrasse la somme de ruses et de mensonges, de lâchetés et de veuleries ,de renoncements et de capitulations  qui pourraient si l’on y prenait garde jeter le si magnifique mot de socialisme aux détails de l’histoire !

La grande bataille vient de s’engager, et c’est uniquement parce que la prestation du Président fut si minable que le coup a loupé! 

Le but affiché tenait dans la boite à outil posée dès la première minute sur la table, il n’y a pas d’autre alternative, une seule politique est possible et c’est celle des marchés, des banquiers, des nantis !

Mais le coup a manqué !

C’est une évidence que de comprendre aujourd’hui, que les 12 novembre 2008 et 1er février 2009 qui sont les deux dates fondatrice du partidegauche retentissent comme les journées qui auront sauvées l’existence d’une organisation politique faite pour l’émancipation et la justice sociale !

Dès aujourd’hui, nous ne sommes plus une sorte gauche radicale hirsute, nous reprenons notre place centrale de la gauche de transformation sociale. Nous ne sommes en rien un gauche extrême qui permettrait aux tenants du TINA de poursuivre leur vil dessein de banaliser le Front National.

Regardons le malheur et la tristesse de nos amis qui  inondés  de craintes et de précautions n’ont pas voulu voir le changement de nature de la social-démocratie en Europe, écoutez leur désarroi profond  et sincère de tous ceux qui croyaient, hier encore, peser, influer, circonvenir !

Ils n’ont rien d’autre à communiquer que leur grande lassitude, leOsons-a26896841.jpgur désarroi. Angoissée, troublée, déçue comme notre amie Marie- Noëlle Lienemann qui ne peut que communiquer sur sa  grande mélancolie !

«  Je vais comme une socialiste dont le président ne l’est plus »

Osez ! Osez, mes camarades ! Revendiquez et militer pour la politique que vous souhaitez ! Il y a aujourd’hui dans ce pays une double majorité sociologique et politique pour conduire la transformation sociale que le pays attend !

C’est lorsque vous avez basculé pour le non au referendum que celui-ci a  gagné, c’est lorsque vous vous êtes vautré dans les délices de la sournoiserie solférinienne que la volonté du peuple a été trahie !

Osez, vous qui vous êtes enflammés au Bourget lorsque le fourbe a  parlé de gouverner contre la finance !

Osez parce que vous êtes des nôtres. La gauche est là, intacte, nous avons gardé la flamme, nous avons soufflé sur les braises !

9548_10151530461188746_1226087252_n.jpgLes femmes et les hommes de gauche sont les bienvenus au Front de Gauche.
Sans préalable, sans marchandage, sans reniement, il suffit d’être de gauche.

Les résidus de fond de fausse couche du Strauss-Kahnnisme  vous rejettent. Vous humilient, vous offensent, vous mortifient !

Ne laisser pas sonner le glas de votre fierté ! Nous vous proposons de cesser de s’abaisser, de s’agenouiller, de s’aplatir, de s’avilir, de s’écraser ! Nous vous proposons de lutter !

Les cloches sonnent sonnent sonnent ! Elles sonnent le tocsin qui annonce le grand incendie !

 


 

samedi 30 mars 2013

Connaissez-vous Henri Poulaille ?

livre-henry-poulaille-damnes-terre-L-1.jpegCe gars-là est mort le 30 mars 1980, assez anonymement. A Cachan. Une ville rouge ! On dit de lui qu’il est un écrivain anarchiste, c’est sans doute à cause de la rime facile… Henri, canaille ! Henri, racaille disent les enfants des cités pour ce reconnaitre entre eux !

Militant humaniste, pacifiste, antiautoritaire, antimilitariste, il est le créateur du comité de soutien à Victor Serge. Lorsqu’il crée à la libération la revue prolétarienne Maintenant, c’est à la révolution de 1848 qu’il consacre le premier numéro.

Il aussi l’auteur de plusieurs romans dont les « damnés de la terre ». Profitez de ce Week-end pour découvrir le monde ouvrier de Poulaille, et de la famille Bagneux, vous saisirez  un monde ouvrier solidaire et fier, loin des descriptions pittoresques et folkloriques que d’autres font de la souffrance de ce qui survivent !

Ici le caractère n’est pas colorié, la truculence n’est pas un cachet, le style n’est pas imagé, il est juste piquant de la passion qui nait au fil du temps des grèves des viticulteurs de 1907 de celle des cheminots et des postiers de de 1909…. Sa littérature est  une œuvre du peuple, pour le peuple, par le peuple !

Il y avait du Péguy, du Michelet, du Sorel chez cette racaille !

Parce que l’on est le 30 mars, aussi, c’est à travers  cet écrivain trop méconnu, que je souhaitais vous parler d’un autre inconnu : le salarié d’Unilever !

La lutte d’aujourd’hui n’est pas de la littérature, leur quotidien est fait de chantage, d’avertissements, de menaces et d’intimidations !

Alors qu’à plusieurs reprises la justice  annule le plan social de la direction, et donc les licenciements qui le couronnent, les actionnaires d’UNILEVER et de FRALIB refusent de verser leurs dus aux salariés les sommant de s’adresser au tribunal des prud’hommes !

Eux qui depuis des mois protègent comme leur seul bien leur outil de production sont en capacité immédiate de reprendre l’activité de leur usine et de répondre par eux -mêmes à la satisfaction de leur exigences !

Il faut soutenir ces hommes et ces femmes parce que leur combat est d’abord celui de laLipton_20juin11_219.jpg dignité, et si vous n’avez pas le temps, pas le gout de la lecture  d’Henri poulaille, pendant ces trois jours banaux, vous trouverez l’espace d’une seconde, le moment de signer ici, l’indispensable soutien que notre camarade l’iberenexil. , nous propose d’adresser à cet autre  courageux de la classe ouvrière : Gérard Carzola  de Fralib !  

Connaissez-vous Gérard Carzola ?

A la maniéré d’Henri Poulaille, il est aujourd’hui de ceux  qui racontent, acteurs vivants et conscients, les conditions réelles d’existence de leur classe. La classe ouvrière !

Nous vivons le temps d’une révolution.

vendredi 29 mars 2013

Mr Bricolage.

mr-bricolage.jpg Bien sur l’autre avait des dents, c’est même avec cela qu’il voulait aller chercher la croissance. La crème pâtissière qui nous sert de Président, lui, ne nous donne pas la recette. Il nous livre avec légèreté son choc de simplification administrative !  On en reste Baba !

La même stupéfaction que quand tu ouvres ton  frigo et que trône,  seule et désespérée en son sein, légèrement décalée sur la grille du milieu, une bouteille unique de Contrex !

Régime minceur, même pour ceux qui n’ont déjà plus rien !

Les outils sont là ! Rien et rien ! Juste une pince !

Une pince pour serrer l’estomac des chômeurs  qui doivent être « incités à retrouver du travail », une multiprise qui ressemble comme deux gouttes d’eau à la tenaille Sarkozienne qui torsadait la dignité de ces hommes et ces femmes en croisadant contre l’assistanat !

La pince à Hollande ne dit pas autre chose !

Une pince pour allonger le temps de cotisation pour les retraites, pince coupante qui te  rabote par les deux bouts, ou tu travailles jusqu’à soixante sept et plus, ou tu pars avec une pension de misère, le même outil que le MEDEF qui dicte sa loi à un commis sans imagination !

Une pince pour abaisser de nouveaux la dépense publique !! pince-milti.jpg

C’est une folie sans nom ! Ces politiques sont partout en œuvre en Europe, et partout elles créent la même asphyxie conduisant les pays à la soumission totale vis à vis des banquiers, jetant les peuples dans des situations de grande misère !

Une pince sans rire, une pince à faire pleurer  dans un décor de garage, le président des solfériniens, celui qui n’est « pas socialiste » a parlé plus d’une heure  un quart pour ne rien dire !

On n’a pas été déçu, il n’a fait que défendre les mesures imbéciles au service de la politique de l’offre, mesures  qu’il a déjà prise et dont chacun discerne parfaitement l’efficacité. La grande annonce du jour restera donc la « simplification administrative ». Un choc ! Il va dématérialiser, si j’ai bien compris, les justificatifs à envoyer aux impôts !!!

Ne vous y tromper pas, il s’agit là en réalité d’un nouveau cadeau fait au riches, qui seront débarrassés des quelques contrôles de l’administration fiscale, et qui pourront ainsi trouver une niche supplémentaire pour entasser leur argent qui dort !

Voilà une belle idée technique pour appauvrir encore plus les recettes fiscales ! C’est la pince du plombier, celle qui tarit la source.La meilleure façon d’obliger l’Etat à ne rien dépenser , ca reste de l’appauvrir !

Pour tout le reste c’est du flan, on a rien compris, que ce soit sur les dépenses à réduire, la réorganisation des collectivités, ou le rabot sur les  allocations familiales, c’est vraiment de la grande obscurité. Manifestement le choc de simplification, cela ne s’applique pas à la communication élyséenne !

la-pince.jpgCerise sur  le gâteau, le lapsus, la pince qui ne tient plus les mots, lorsqu’il dit nous ne devons pas prolonger l’austérité, il avoue donc dans le même temps que nous y sommes ! Et puis il y à de nouveau cet aveu terrible, je ne suis pas socialiste, on l’avait déjà compris, mais  il n’y a pas que ca pendant plus d’une heure et quart, Mr bricolage  a pincé tous les mots qui pouvaient faire référence à la gauche ! Pas un mot  sur l’écologie, pas un mot sur l’humain… le bricoleur et un personnage solitaire, un personnage déboussolé, sans courage, sans âme. « Désincarné, presque déshumanisé » concluait  Jean Luc Mélenchon  ce matin sur Europe 1.

Il aurait pu ajouter que le président est presque un président déjà minoritaire.

mercredi 27 mars 2013

Le voleur de petite chance …

229401 4581070606771 1571742892 nC‘est juste aléatoire ; tout va bien. La Une de l’huma aurait pu me faire pleurer, mais le filage de mon existence fixe les règles opportunes, la trace piquante  de quelques battements sucrés. Une main légère dévrille le temps. Je suis un voleur de petite chance !

Ma tête est perdue. Ni espiègle ni ambigu, ni sot ni exagérément malin, le python que j’ai dans la manche me donne un air  emprunté et perplexe. Presque inquiet.

Le projet ambitieux d’oser  nécessite  la mise à distance des épiphénomènes. Il assigne les doutes  et les douleurs dans l’arrière-cuisine des commis du quotidien. Il requiert sans cesse  la réserve et la retenue. C’est d’abord ceux que l’on aime qui paient le cirque !

Je dois d’abord conserver mon ironie ! C’est utile, c’est vital !Les coupeurs de têtes du dedans, les chasseurs gascons de tyrans ne doivent pas avoir raison de mon inapparente légèreté. Je veux que surgissent des pensées simples et convenables.

Je n’ai rien écouté, je n’ai rien vu  de ce congrès. Ce n’est pas grave. Dimanche matin, entre deux drapeaux, j’ai chapardé ça :

 « A nous de penser à cet univers sans âge dans lequel, pour une raison inconnue et comme une conséquence des mécanismes intimes qui l’animaient, au moment où la lumière fut, la conscience surgit et avec elle la capacité d’être des humains dans la résistance et dans le rêve du futur. »

Je suis un voleur de petite chance.541236_4581725503143_1326888407_n.jpg

Sans doute que dans mon plan, - je n’ai pas l’air mais je planifie- dans le regard hirsute, le poil matois et le sourire vengeur de quelques habiles, j’ai, nous avons dû louper deux ou trois petites choses qui rendent l’ensemble si bancal qu’il pourrait lui arriver de s’écrouler. Mais en réalité, seul le mouvement continu crée l’équilibre des forces qui vont.

Il faut laisser aux stoïciens la passion du calme et du ferme, du fixe et de l’immuable, la passion de l’invariable, du robuste et du persistant. Pour autant que nous soyons bizarres et assurés il nous faut chasser l’improbable tentation de la solitude universelle de ceux qui ont raison contre tous !

Le cours nouveau que nous voulons apposer sur l’histoire n’est pas l’estampe d’une révolution brouillonne dont seul adjectif de citoyenne suffirait à unifier  les forces éparses de la contestation sociale et politique de l’ordre établi.

Il ne suffit pas de vouloir couper les têtes, il faut être enseigné et instruit sur la nature du tyran. Une phrase de trop, un délégué de trop, et je suis prêt à me laisser gagner par le flot dévastateur  des doutes pervers que colportent les rongeurs de toutes espèces !

Je me hais d’avoir laissé passer ce guignol à la tribune !392674_4581751543794_692104396_n.jpg

Peut-être s’agit-il que d’un épiphénomène, un truc improbable qui se rajoute sans exercer aucune influence sur le cours général des choses, une apparence particulière d’un phénomène sous-jacent…

Pierre Bahoum peut donc monter à la tribune pour  abattre qui il veut, il ne s’agit pas d’une manifestation possédant une réalité indépendante capable d'exercer une quelconque rétroaction sur  le sacré phénomène qui lui a donné naissance.

Je sais bien que je ne suis qu’un voleur de petite chance !

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mardi 26 mars 2013

La leçon de maintien !

cours-de-maintien-1.jpgJ’aime les hommes et les femmes qui sautillent, qui dansotent et qui caracolent. J’aime ceux qui vivent.

C’est eux que les chiens mordent en premier !

Quand les chiens de gardes mordent, ils mordent même le promeneur, ils mordent à tous vents, sans discernement, sans réfléchir un instant au-delà de ceux que leur permet le petit  espace crânien de canidés dressés qui leur sert de fabrique à la langue de la soumission !

Ouah-ouah !

Dire d’un ministre qu’il parle la langue de la finance n’est pas conforme  aux canons  de leur champ lexical  malingre, rabougri, débile.

La finance n’a pas de nom, pas d’adresse, pas de visage, leur a inculqué le candidat Hollande, comment voulez-vous alors qu’ils aient un langage ?

Les chiens de gardes sont dressés pour mordre, parfois ils mordent les promeneurs.

Le dressage doit être volontaire : certaines races sont particulièrement dominantes, notamment vis-à-vis des autres chiens, alors pour qu’ils soient efficaces il s’agit de les dresser en véritables propriétaires,  ils doivent comprendre les règles de la maison, les usages, les coutumes…

Il y a ce qui est possible et ce qui ne l’est pas !

Contester le système à la marge est admissible, réclamer la 6eme République comme un Montebourg c’est  approuvable dès lors que la table n’est pas menacée d’un renverse quelconque. En cas de danger  ne pas hésiter à mordre !Harlem-desir-emploi-fictif_reference.jpg

Dans la maison il y a ceux qui sont admis, c’est à leur maintien que le chien peut les reconnaitre !

L’histoire de la classe dominante, l’histoire de la bourgeoisie, l’histoire des oligarchies n’est que la succession d’une discipline du convenable.

La politique de l’ordre établi  n’est rendue possible que  de l’acceptation d’un catéchisme du savoir-être !

Rompre les codes du  crédo et c’est toute la société qui pourrait s’effondrer en moins de temps qu’il ne faut pour lire le bouquin de la Baronne de Rothschild sur « l’art des bonnes manières » !

La réaction n’offre que des cours de maintien !

Quand Jean Luc Mélenchon est interviewé ce matin   dans le chenil de France -inter,  c’est la seule question qui intéresse le clébard du matin !

«  A quoi ça sert les invectives en politiques ?»

 


Jean-Luc Mélenchon persiste et signe par

 

 

Ça sert à vivre et à survivre, ça sert à casser les codes du convenu et de l’attendu, ça sert à tromper les chiens et à les faire déjanter ! Ça sert à dévoiler votre condition et à l’imposer.

Ça sert à tenter de vivre comme un humain et non comme un chien ! Nous qui n’attendons pas la gamelle restitutive de la garde montée !

Peux-tu comprendre cela le chien ?

Qu’en remuant tes stimuli d’esclave, en employant un ou deux mots à la suite d’un autre, ta condition de cerbère éclate au grand jour !

Ouha -Ouha….  Je mords parce que c’est mon destin, c’est ma condition.

les-20-meilleurs-chiens-de-garde-la-vie-en-vert-n-20-de-aud.jpgTu défends ta maison par ce que tu n’as pas d’autre univers que le monde étroit des enrubannés qui te nourrissent. Poignée d’imbéciles au cœur secs, qui  engoncés dans leur certitudes ont même perdu le gout simple de la vérité !

Les mots que nous donnons à comprendre  appellent à la grande récréation, les fleurs rouges de notre liberté de vivre, juste vivre, ne sont pas acceptables pour les croqueurs de marguerites…

Renverser la table et construire les règles que nous nous donnerons, c’est le mot d’ordre de la révolution citoyenne qui gronde… Au fond des niches les plus inquiets mordent les premiers. C’est une sorte d’instinct qui parfois les ramène à la réalité.

Dorée et enrubannée, sucrée et parfumée la niche n’est qu’une petite cabane faite pour les chiens !

lundi 25 mars 2013

Des œillets…. Et 1 salopard !

ob_c73f1c_487973-10151516844685379-1777314335-n.jpgSi tu cherches l’inaccessible, petit frère, mon camarade, retourne-toi. Sinon continue tout droit. La route est faite pour toi !

Quand tu es un membre du parti des sournois, tu peux accuser une cadre dirigeant d’une autre organisation ouvrière d’antisémitisme, comme ça, sans te justifier, sans argumenter, pas besoin d’assumer. Les journalistes qui ont diffusé cette fiente eux s’excuseront dans l’indifférence la plus totale, leur morale sera sauve, les autres diffameront à volonté, imaginant ainsi camoufler la désespérante  politique à l’œuvre.

Misère d’Harlem qui côtoya de prés, pendant des années,  Jean Luc Mélenchon et qui colporte sans aucune pudeur ce type d’infâme ragot juste parce qu’il sait que cela fait mal ! Il aura suffi  d’appuyer sur le bouton  pour détourner toute la portée de notre congrès !

Bien sûr il y avait eu  le salopard de mon pote Delapierre…  pas suffisant, tout juste vrai, pas assez énorme pour faire lever la meute… tout le monde sait que Moscovici est un salopard sans idée et sans courage, menteur et sans vergogne !

Jean Quatremer, avant de trouver l’idée de la  vraie fausse dépêche AFP avait bien tenté un  twitt dans lequel il affirmait avoir vu des gens du BN du PG manger des enfants mais c’était trop gros personne ne  le cru !

Alors cette affaire de Mélenchon antisémite ça c’est du caviar, de la pelouse anglaise, un billard à trois bandes, un coup de maitre !

Lepéniser Mélenchon c’est tenter d’interrompre l’hémorragie  d’électeurs socialistes qui comme notre ami Bruno Gaccio écrivent « Ils sont vraiment en fin de pile au PS, ils n'ont plus rien à se mettre niveau argumentation, les voilà qui traitent Mélenchon d'antisémite maintenant, parce qu'il dit que Moscovici n'agit pas en Français mais qu'il est au service de la finance internationale. État de mort clinique le PS. Pas d'idée, pas de courage, et des arguments de fond de tiroirs. Et dire que j'ai voté Hollande deux fois. Je ne sais pas ou présenter mes excuses ni à qui sinon je le ferais. »

Lepéniser Mélenchon c’est jeter au rayon du populisme toute tentative de tracer une autre voie pour l’Europe, c’est induire le dogme TINA au centre de la stratégie hollandaise, de toute façon ils n’ont plus le choix !

Lepéniser  Mélenchon c’est enfin  ancrer les verts au sein d’une majorité qui ne leur plait pas en leur indiquant que toute autre coalition qui pourrait gagner en  cohérence serait absolument infréquentable. L’écosocialisme est une forme de national-socialisme aurait pu twitter  le rusé Jean Quatremer.

Le mal est fait et les voilà tous qui s’engouffrent, Vincent Placé comme les autres, ils exigent ils accusent, ils veulent des excuses… Mélenchon est allé  trop loin, c’est la phrase de trop, la goutte…  la rengaine est connu,  elle est d’une efficacité redoutable !553484 334880419937389 1182366882 n

Lorsque Jean Luc Mélenchon à la tribune dit : «Nous ne sommes pas en train de dire que nous voulons une sortie de l’euro. En sortir aujourd’hui, ce serait accepter le triomphe de l’euro-Merkel, c’est-à-dire l’existence d’une zone monétaire exclusivement construite et organisée en fonction des intérêts d’une population extrêmement limitée, ceux qui ont besoin d’une constante progression de la capitalisation boursière et d’un euro fort, celui qui nous étranglent. À la place de cet euro-Merkel, nous voulons un euro des peuples.»   Ils écrivent et ils disent exactement le contraire et ils infusent le ringard de PG qui veut revenir au franc.... comme le Pen !

Il n’y avait qu’un salopard au  congrés PG, comme convenu, un salopard ordinaire, un salopard au service de la tyrannie  de la finance, un salopard conforme et adapté, un salopard identique à tous les autres, semblable à ses pairs, approprié aux routes tracées  de l’information en continu.

Il y avait aussi des œillets rouges par milliers, il y avait 5000 personnes pour entendre le meeting de clôture qui devront prendre le pouvoir s’ils veulent peser plus que le twitt d’un salopard !

 


 

mardi 19 mars 2013

Dany Cohn-Bendit le déteint achromique !

IMGP5266.JPGOn l’a connu Noir est fougueux, le regard malicieux, il a été qualifié de Rouge, Dany le rouge, puis il devint vert ! Vert marchand, vert en passant, il frôla l’Orange. La bête a un côté caméléon, quand le biotope s’affadit de la langueur hollandaise ou des pastels  raffarinées l’animal  altéré se met à blanchir, il défraichit puis il fane, il ternit, il pâlit, puis il se présente là, devant nous tout terni.

Vieille chose oxygénée, livide, déteinte  achromique !

Pauvre papy en manque de shoot médiatique et qui s’empare à la hussarde de la première  seringue qui traine dans les rigoles des journaux télévisés !  La drogue à la mode pour les recalés de l’actu, c’est de d’injurier, d’outrager, d’offenser Jean-Luc Mélenchon !

La chose en soit n’est ni tragique ni catastrophique tant le leader du Front de Gauche connait  les méthodes de ceux-là lorsqu’ils sentent que leur temps est passé !

Plus ils pressentiront  la puissance de la vague qui nous porte, plus leur attaques décupleront chargées de mensonges, d’affabulations, de bobards, de boniments, de menteries et de contrevérités.

Comme toujours lorsque le combat politique  commerce avec  l’ignominieux c’est le Front National qui tire le premier, et nous connaissions tous déjà,  la  perfide rumeur lancée sur tous les réseaux par des trolls du FN qui balançaient un stupide tableau censé démontrer que Jean Luc Mélenchon gagnait par mois  plusieurs dizaines de milliers d’euros à l’instar d’une famille de  roms  se gavant d’allocations familiales fictives. Dépassant l’ordinaire ordurier de l’extrême droite le déverdi du marigot n’hésite pas  à accuser  « Jean –Luc Mélenchon d’avoir un emploi fictif au parlement européen » !

Plus cracra que le Pen, plus vomitif que le père, plus turpide que le gendre,  comme d’habitude dans l’outrance Cohn-Bendit repousse les limites !

On comprend bien les dégâts qu’il espère d’une telle mélasse déposée au journal de 20h de France deux, dans son Europe qui construit des chômeurs par millions, le sujet peut faire mouche !  Le chômage qui ronge, bouleverse les esprits des malheureux, peut conduire à la plus grande de la désespérance.  Et celui qui n’a pas d’autre politique à proposer se retrouve  juste contraint  à discréditer et à diffamer ceux qui ouvrent  les voies de la reconquête sociale et du renouveau de l’’idée socialiste !

il faut l’abattre et tout est bon ! Même le plus grossier des mensonges !

Car il s’agit d’un vrai gros mensonge ! Regardez plutôt !menteur-mensonge-250.jpg

Depuis le début de la mandature en 2009 : Jean Luc Mélenchon affiche au compteur des présences un 67%, mais lorsque l’on enlève de cette statistique  l’année 2011-2012 où s’est tenue l campagne présidentielle c’est 84 % de présence pour Mélenchon !

A l'inverse Cohn-Bendit qui  n'était pas candidat à la Présidentielle  obtient 69 % de présence sur la même période.

Jean Luc Mélenchon est intervenu sur 490 textes en séance plénière depuis le début de la mandature, sous forme d'explications de vote ou de prises de paroles. Dans une logique d'intérêt général, il intervient sur tous les domaines dont traite le Parlement européen et non pas seulement sur les secteurs des commissions dont il est membre. Il rend compte en détail sur son blog européen de tout ce travail sur les textes européens que très peu de députés font de manière aussi exhaustive et vigilante sur  l’autre blog de.jean-luc-melenchon.fr/

Pendant ce temps, Daniel Cohn-Bendit est intervenu sur seulement 89 textes en séance plénière depuis le début de la mandature. Il a questionné 11 fois la commission quand  dans le même temps le député du Front de gauche le faisait 22 fois !

enfumageDaniel Cohn-Bendit n’est pas un emploi fictif qui ne ménage pas sa peine pour faire illusion, pour détourner les peuples de leur juste colère pour ramener dans le bercail des banquiers tous ceux qui prennent pour argent comptant  les fables qui leur suggère !

Décrédibilisés par leurs politiques, décrédibilisé par leurs actes, décrédibilisés par leurs résultats, ils mentent !

J’apprends à l’instant la démission de Cahuzac ! Qu’ils s’en aillent tous !

dimanche 17 mars 2013

Un petit memo pour leurs mots ! Ruquier est une boue !

anneJe n’oublierai pas. Au détour d’une phrase, mine de rien, comme ça, comme un chien dans la rue qui fait comme il peut avec la  misère de ses maitres, Ruquier hier soir, à une heure où je ferais mieux de rêver, lâche de sa bouche, - sa bouche ?-  la comparaison entre le Front national et le Front de Gauche !

Bien sûr, il parle de l’Europe et il a évidemment tout faux, mais là n’est pas l’essentiel. Il sait bien que nous ne pensons pas pareil, il sait que nous pensons inversement, mais il s’en moque, le monde des fantômes ne se soucie que de l’arôme, dans la galerie, l’écume a depuis longtemps remplacé la mer et le fond n’a plus aucune importance pourvu que le parfum évanoui  du temps suffisant transporte le fumet  du moment, qu’il   efface nos mots.

Ce qui nous casse a la suffisance pour alibi !

Chaque blessure porte la même parure. Le matin, j’entendais mes amis villenavais se faire l’écho  de notre supposée radicalité. Populiste… personnalisée, outrancière….

Si les medias nous traitent ainsi, n’oubliant jamais le vinaigre sur les plaies, c’est bien qu’ils y sentent autorisés !

Diable de toi qui permis cette offense ! Misérable qui autorise le grand lynchage !

Dans ce moment fugace, ou nous liens apparents se délacent, les assassins du quotidien se prélassent !

Je n’oublierai pas.

 Le stylo qui bave, ici. Le stylo qui brille ailleurs !

Ai-je besoin de forcer le trait ! Par le petit bout de la lorgnette, on aperçoit toujours les mêmes ! Ceux qui ont les bonnes raisons d’être raisonnables, sérieux, convenables.

Ruquier à tout oublié de jacques Martin, comme l’autre  a tout oublié  de saint -Simon !

 Pas moi, je n’oublie rien !

Nous nous amusons toujours par le petit bout de la lorgnette uniquement parce que nous ne sommes pas assez murs ou assez vrais  pour dire juste, pour dire, à peine, ce que nous voulons.

Ils ont jeté nos communistes au fond de la fosse, au fur et à mesure que nous dénoncions leur turpitudes, jusqu’à qu’eux-mêmes deviennent les chiens qui se prenaient pour des lions !

L’homme de la rue n’est pas qu’un estomac, il a une âme !91e35a0a-6dcb

Celui qui permet les blessures de Ruquier a ouvert la porte  de sa propre disqualification. Il se meurt en même temps qu’il nous tue.il nous vole l’avenir comme on lui a volé ses plus belles années !

Qu’as-tu fait de la libération ? Hein camarade qu’as-tu fais ?

Comme tu ne peux plus, tu veux nous voir rouler dans la boue, déshabiller ce que nous sommes contre  un bien entendu, en parlant juste à ceux qui nous ignorent. C’est comme ça que tu  te crois malin !

Notre sang qui s’infiltre, nous qui mouillent la chemise, notre pantalon, nos chaussettes…  c’est nous que l’on compare aux lepénistes !

La boue qui s’écoule  de l’univers des suffisants n’est possible que du  visa offert aux chiens !

Ils sont encore calmes ceux qui rendront les mots de  Jean -Luc Mélenchon tous  mièvres, tous pauvres et bancales, tiens efféminés !

Tiens écoute Victor Hugo, ça te changera de Laborde !

 

Melancholia  

 

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! »
O servitude infâme imposée à l'enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée,
Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -
D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? que veut-il ? »
Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,
Une âme à la machine et la retire à l'homme !
Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !
O Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,
Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,
Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !

vendredi 15 mars 2013

en chaine

 

blogcheviks.jpg Ils me font faire de ces trucs les Blogcheviks que ma mère qui était si fière de me voir rompre avec les atavismes soviétiques de ma branche paternelle serait bien capable de me redonner en punition un ou deux tomes de Deleuze à relire et a commenter. Si elle était vivante.

Mais comme c’est  l’incomparable Nath qui me soumet à la tentation du nombrilisme blogueur  je serais bien ingrat de ne pas lui répondre, tant c’est la lecture de son blog qui me décida à jeter ma pierre dans létang !

Je me plie donc à la règle ! Même celle que je n’ai pas décidée, on apprend vite dans le Parti de Gauche.

« La marche à suivre est simple. La plupart du temps, une ou plusieurs questions nous sont posées. Le blogueur doit y répondre et envoyer son article à d’autres blogueurs. Ils y répondent et envoient eux aussi l’article à d’autres blogueurs, etc .Il faut poster les règles sur le blog, répondre aux 11 questions et inventer 11 nouvelles questions puis partager le tag avec 11 personnes en mettant un lien vers leurs blogs et leur annoncer la nouvelle ! »

A quoi bon écrire ?

Ecrire est un travail ingrat qui mène à la solitude c’est une vue de l’esprit qui peut faire croire au voyageur qu’elle lui permet de survivre.

Ecrire c’est peut être survivre écrivait Blaise  Cendrars, fidèle à son enseignement, je m’éprends à mon tour de grands Voyages…

Ton dernier coup de cœur musical ?

Hippie schlaaaasss bien sur parce que ces deux malades ont une proximité talentueuse à vous faire oublier l’armée mexicaine.


 

Quel est le ressort de ton engagement ?

Au commencement de mon engagement politique, intact, préservé et en pleine vigueur, il y a mon aversion pour l’injustice… ce côté ta morale, celui qui te fait prêter ta maison a une famille ukrainienne que  tu ne connais pas, il y a 20 ans, il te faisait héberger un basque à la nuque rouge, hier encore il te poussait à faire tous les efforts nécessaires pour construire ce qui est à coup sûr, la plus juste des intuitions des socialistes de ces 50 dernières années, le front de gauche qui permet à la fois de retrouver l’unité et de raviver le gout de la conquête.

A la poursuite de cet engagement, il n’y a rien d’autre que cette volonté farouche de grandir de soi-même, de s’extraire  de son compost originaire, de plus ou moins bonne qualité, de grandir de la souffrance, celles des autres, la sienne aussi quelque fois ! Lutter, batailler, militer, construire  l’organisation nécessaire pour donner la plus grande vigueur possible à ce dessein, c’est la tâche quotidienne du militant. 

Et puis, aussi dire, dire aussi, même quand tu sais que ça va t’exposer à la raillerie, à la moquerie¸ de tous ceux qui ne boitent pas, dire que l’enfant qui est dans les rues avec ses joues sales, des larmes que l’on pourrait croire presque  tatouées, dire que cet enfant, son père, sa mère, son taudis, dire que cette électricité que l’on coupe, ce charpentier au bras d’athlète qui baisse les yeux, dire cet ouvrier croisé devant les grilles de Ford et qui craque, en larmes, pour une cigarette… je ne peux plus m’en payer… il passe derrière les grilles…

Bref on se comprend, militer, parce que je suis comme ça, c’est ma seule façon d’habiter les beaux quartiers : rue des vivants !

malraux.jpgEst ce que Malraux a raison : le 21 siècle sera spirituel ou ne sera pas ?

Le temps comme l’art est une métamorphose, les siècles comme les mots, les peintures et les musiques, ne naissent que de  la destruction de leur maître. Le siècle  qui vient, ou celui qui est nait, est le disciple des Hommes au fur et à mesure qu’il les détruit. Voilà aussi pourquoi, la sauvegarde urgente de notre écosystème  est une métaphysique révolutionnaire !

Il ne fallait pas me chauffer avec Malraux !

La figure Politique  ou publique qui t’inspire le plus ?

 La lecture de Léon Trotsky a sans doute durablement marqué mon engagement politique. « Leur morale est la nôtre » ce petit essai  de 1938 qui s’interroge sur le moralisme marxiste et sur le rapport entre la fin et les moyens.

« La classe dominante impose ses fins à la société et l'accoutume à considérer comme immoraux les moyens qui vont à l'encontre de ces fins. Telle est la mission essentielle de la morale officielle »

Quand est ce que tu écris dans le Cri du peuple ?

Es tu vraiment sur ?

Que penserais-tu de monter une coopérative d’information alternative ?

Sans doute il serait utile d’ouvrir la voie d’une information nouvelle et en phase avec les aspirations profondes du salariat, mais, juste une piste, n’aurait-on pas plus vite fait de s’approprier le journal de Jaurès !

Un seul Film a conseillé à l’inculte que je suis ?

Sans aucune hésitation le Miroir ! De Tarkovski ! Le seul film au monde sans aucun doute !

Quel est ton poème préféré ?

fleuriste-1.jpg

 

Chez la fleuriste

Un homme entre chez une fleuriste
et choisit des fleurs
la fleuriste enveloppe les fleurs
l’homme met la main à sa poche
pour chercher l’argent
l’argent pour payer les fleurs
mais il met en même temps
subitement
la main sur son cœur
et il tombe

En même temps qu’il tombe
l’argent roule à terre
et puis les fleurs tombent
en même temps que l’homme
en même temps que l’argent
et la fleuriste reste là
avec l’argent qui roule
avec les fleurs qui s’abîment
avec l’homme qui meurt
évidemment tout cela est très triste
et il faut qu’elle fasse quelque chose
la fleuriste
mais elle ne sait pas comment s’y prendre
elle ne sait pas
par quel bout commencer

Il y a tant de choses à faire
avec cet homme qui meurt
ces fleurs qui s’abîment
et cet argent qui roule
qui n’arrête pas de rouler

Jacques Prévert

 

 

Que faire ?

Prendre les jambes a son cou et ne plus se retourner !

Et  Dieu dans tout ca ?

Je l’ai rencontré, il y a un petit moment déjà, il fait 12.5°.

 

Et que je te sollicite  à mon tour 11 blogueurs

http://danielfleury.overblog.com/

http://www.christophe-miqueu.fr/

http://claudinechapron.blogspot.fr/

http://laroberouge.wordpress.com/

https://rocknrouge.wordpress.com/

http://lartetlamaniere.wordpress.com/

http://www.saisondesluttes.fr/

http://cafelanguedepute.canalblog.com/

http://www.okenaz.com/

http://www.sebastienlaborde.fr/

http://fatimabenomar.wordpress.com/

Pour répondre à 5 questions stupides !

C’est à quelle heure la révolution permanente ?

A partir de quand est-il raisonnable d'accepter d’obéir à des consignes stupides?

Peut-on faire la Révolution le poing levé et les mains dans les poches ?

Sartre ou Camus ?

C’est quoi la GU ?

 


jeudi 14 mars 2013

Mon Dieu, le pape est Catholique !

le pape1A lire les commentaires autorisés du matin il s’agit d’une véritable surprise, le nouveau pape est argentin comme un tango, jésuite comme presque 18000 prêtres, réac comme pas 2, et mouillé jusqu’au coude  dans la collaboration de l’église argentine avec le tortionnaire Videla !

Me voilà donc rassuré moi qui craignais plus que tout un pape en short, un pape en santiags, un pape avec la gueule de Jean Daniel et le sourire de Voulzy, me Voilà définitivement rassuré, celui-ci est un combattant et un vrai !

Ce pape est catholique, il s’appelle François, tout est donc normal !

Normal.

 A Buenos aires  s’ouvrait il y a 15 jours le procès des militaires voleurs d’enfants, les révélations que mettent à jour les audiences en cours n’éclairent pas seulement le caractère criminel de la dictature de Videla.

Elles mettent également en lumière, la cruauté de la junte mais aussi et surtout les fondements de la mise en œuvre de son plan. Si les généraux raptaient  les nourrissons des prisonnières, juste avant de noyer leur mères, dans les eaux troubles du Rio de la Plata, c’était avant tout pour « les sauver de la damnation », les offrant par la suite à de respectable familles bourgeoises qui  seraient aptes à les éduquer dans la lumière de la foi chrétienne !

Ces monstres de réactions ne sont pas que des soudards grotesques, affublés d’uniformes burlesques et caricaturaux, bien sur ils ont tous la tète de Pinochet, mais ils sont avant tout et surtout des champions  de la sauvegarde des intérêts sonnants et trébuchants  des oligarques sud américains alors menacés par la montée du socialisme et la peste partageuse !condor.jpg

Ils se considèrent, d’abord comme des croisés, investis de la mission divine de débarrasser l’Amérique latine de la vague irrépressible  de justice et de liberté qui est en train de gagner les esprits.

La junte organise alors de manière méthodique et planifiée, la répression massive et systématique des opposants… le contre amiral Luis Maria Mendia expliquera à la marine que sa mission première  est de sauver « l’idéologie chrétienne et occidentale »

le pape2-copie-1Jorge Videla et nombre de ses comparses se définissent eux même  devant le tribunal comme des soldats de dieu  agissant avec fièvre et ferveur pour le national-catholicisme, c’est-à-dire à une conception religieuse intégriste et réactionnaire alliée à un nationalisme racial et violent, inspirés du phalangisme franquiste.

Normal

Pendant cette période le nouveau pape, distribue les  hosties. Silencieux pendant la sale période de 1976 à1983, période pendant laquelle la junte organisera  la « guerre sale » qui s’apparentait qui, de fait, à des opérations de police politique systématique, à l'aide de quadrillages du territoire, de rafles et d'enlèvements et  qui visait  minutieusement toute personne considérée comme subversive par la junte.

A la barre du tribunal de Buenos Aires, le Général Ibérico St Jean, gouverneur de la capitale en 1977, doit aujourd’hui répondre de cette phrase :

 «  D’abord, nous tuerons tous les agents de la subversion, puis leurs collaborateurs et puis enfin leurs sympathisants ; ensuite viendront les indifférents et enfin pour terminer les indécis »

Celui que l’esprit saint, esprit facétieux  s’il en est, a désigné comme pape a déjà refusé par deux fois de témoigner pour son rôle au sein de la hiérarchie jésuite pendant cette période. Cette manifestation du tout puissant l’ayant propulsé  à l’apogée de la perfection béate, le voilà définitivement à l’abri de la pauvre justice des hommes.

Dans le même temps  triomphe dans toute l’Amérique latine les révolutions citoyennes qui œuvrent à la disparition de la pauvreté extrême…jesuite.jpg

L’émanation divine connaît la géopolitique à perfection, devant cette poussée de l’organisation populaire, en équateur, au Nicaragua, au Venezuela, au Brésil, en Argentine, au Chili, au Pérou, le génie divin a frappe ! En moins de deux jours, le conclave est terminé, il fallait faire vite !

« Ou c’est eux ou c’est nous ! »

Hier soir ils ont nommé un pape de reconquista ! Un pape de combat !

Mon dieu  le pape est catholique !

mercredi 13 mars 2013

Celui qui suit la norme… Hollande est un cafard.

blatteCelui qui suit la norme est un homme normal. Conforme. Fidèle à ce que l’on attend de lui. Le trait de communication géniale du candidat Hollande avait été de déplacer le débat politique qui s’imposait lors de l’élection présidentielle (austérité ou non) sur l’aspect psychologique des choses.

Avec cette trouvaille publicitaire de « Président normal », il disqualifiait par déduction patente  l’agitation  patraque et irrépressible de Nicolas Sarkozy, l’agitation libidineuse de Dominique Strauss-Kahn.

Ce faisant il  dépréciait aussi toutes les tentatives de discours argumenté  contre la fatalité de la crise, car il est particulièrement anormal de ne pas se soumettre aux règles de la modernité mercantile, du mondialisme libéral, de l’adoration des richesses financiarisées.

C’était un coup de génie, un coup gagnant.

Nous n’avions rien à attendre de lui, puisqu’avec ce slogan, tout était dit, ce Président là, ne servirait à rien, il suivrait les règles comme un comptable s’accroche à son plan. Comme une planche flotte au gré des courants.

Adapté à la dérive autoritaire des marchés comme le cafard  qui se nourrit des restes et des déchets  des cuisines mal-tenues.

Et la cuisine et mal tenue. Hollande est  nul, un zéro, un cancrelat. Normal. Tout le monde le sait. Les barons du PS voulaient gagner cette élection, c’était le seul but, pourquoi faire ? Personne ne se pose la question. Il suffira de quelques sondages mi-figue  mi-raisin  pour entrainer la défaite de Martine Aubry dans la primaire. Le simple fait qu’elle dessine au crayon pourtant tout fin une politique  un tant soit peu volontariste la condamnera au rang d’extravagante.

En nommant Valls comme ministre de l’intérieur, c’est évidemment, ajouté à tout ce qui suivra, la démonstration éclatante d’un abandon pur et simple de toute velléité  de rectification de l’inclinaison de la société. Il y a pourtant des attentes dans la police républicaine.  Elle  n’aurait pas rechigné à retrouver un ministre digne et exigeant avec l’éthique républicaine comme a su l’être un Pierre Joxe.

Au lieu de cela, on continue, les mêmes délires, les mêmes chasses, la même mise à l’index, on applique la méthode Sarkozy  au pied de la lettre, exactement de la même façon que l’on suit un plan Ikea pour monter une commode et s’apercevoir à la fin, épuisé et  trépignant, que ca ne marche pas !ikea.jpg

La visite à Dijon est une belle démonstration de cette règle crasse. Bruno Mazure vient de prendre ses fonctions de grand communicateur de  la présidence quand lui vint cette intuition de renouer le fil avec la normalité.

Déplacement dans les rues, avec  bains de foule et plein de gens normaux qui ont encore leur carte au Parti Sournois, une petite  centaine de flics déguisés en gens normaux, une vingtaine de gros bras normalement infiltrés dans le troupeau des figurants et la promenade du président au pays de la moutarde  devrait lui occasionner une belle journée normale  au pays des ravis !

La méthode Sarkozy à la lettre. Pas une virgule de changée, pas un soupçon de sincérité dans ce déplacement, tout est affaire de professionnel de la com.

Mais il y à le peuple. Cet impondérable, cet incontrôlable. Cet aberrant qui espère la dignité, cet alogique qui réclame son du, cet étonnant qui veut se soigner, cet excentrique qui veut vivre, cet inhabituel qui rêve de changement, ce paradoxal qui  a chassé Sarkozy, ce pathologique qui revendique.

58220732Le peuple si singulier, qu’il n’accepte que la norme qu’il a choisi lui même  depuis qu’ayant  gouté aux délices extravagants de la grande révolution.

Nous n’attendions rien de François Hollande, nous voulions chasser Sarkozy, avant d’édicter de nouvelles normes, c’est que nous appelons la VIème République. Nous n’attendions rien, mais nous n’attendions pas ca ! Il fait bastonner ceux qui ont voté pour lui et qui ont  cette outrecuidance  de demander  des comptes !

Adapté à la dérive autoritaire des marchés comme le cafard  qui se nourrit des restes et des déchets  des cuisines mal-tenues. Hollande est un cafard.

 


 

mardi 12 mars 2013

FRONT de GAUCHE de Villenave d’Ornon

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Communiqué de presse du 12 mars 2013

 

 

Le Front de Gauche, porté par les 9 organisations politiques qui le compose, a lancé une campagne nationale pour une alternative à l’austérité.

 

Cette campagne déclinée sur tout le territoire trouve son ancrage naturel dans le périmètre de notre ville : c’est à cette échelle  que nous entendons faire connaître nos propositions alternatives mais surtout entendre et porter les idées de nos concitoyens. Cette réappropriation de la parole « politique » par chacun  nous permettra de tracer ensemble un chemin différent, loin des recettes austéritaires éculées et mortifères.

Pour cela nous invitons tous les Villenavais à engager ce virage avec nous lors de notre prochaine assemblée citoyenne. La politique municipale est aussi un levier de réduction des inégalités, une possible priorité donnée aux besoins sociaux et environnementaux. Soyons nombreux à nous emparer des sujets qui nous impactent au quotidien, partageons l’expertise de chacun, construisons des outils participatifs, mettons  en commun des projets d’éducation populaire !

 Nous donnons rendez-vous à tous les citoyens  à notre  Assemblée citoyenne, samedi 16 mars à Villenave d'Ornon (à partir de 10h30, Salle Daguin, , quartier Chambéry).

lundi 11 mars 2013

Julien Dray ou l’abâtardissement de la pensée !

julien-dray-chasse-valerie-trierweiler-qgOn le savait faible, on connaissait son état de dépérissement, on déplorait même sa disgrâce mais on ne le connaissait pas atteint de la putréfaction du raisonnement, de la paupérisation intellectuelle. Force est de constater : L’homme est sénile, ruiné, gâteux !

On s’édulcore et on s’émousse, on s’épuise et on s’écrase. Voilà le triste destin de celui qui a préféré la manœuvre à l’œuvre, la coterie à l’organisation.

Julien Dray n’est plus.

Bien en dessous des haines droitières d’un Carvounas, pas à la hauteur des sournoiseries valsiennes, étranger aux militaires méthodes de Cambadélis, le Vice –Président de la région Ile de France, il ne lui reste plus que ça, ne se remet pas d’avoir été trahi d’abord par les siens.

N’est ce pas un petit corps malade qui lui vola l’investiture pour transformer une vraie circonscription de gauche en jardin d’expérimentation des niaiseries convenues.

Alors pour exister, sans stratégie, sans visée, sans ligne d’horizon, le diable se fourvoie. Il est désormais entré dans les mœurs politiques  que pour tous les battus du grand cirque médiatique, les étrillés de l’entre-soi, les déclassés de la rampe, il n’est pas de meilleure martingale pour revenir au zénith que d’insulter le Parti de Gauche.

Le mieux pour accomplir cette malhonnête besogne est de taper sur Jean-Luc Mélenchon. C’est la reprise garantie par tous les chiens de gardes ! L’illusion de l’existence, le mirage du vivant.

Comme le malheureux part de loin, il est obligé de forcer le trait. D’abord il enfile les lieux communs de la muflerie ordinaire en répétant ce que l’on entend tous les jours : « Le Front de Gauche souhaite l’échec du gouvernement Ayrault »

Il ne le souhaite pas balourd ! Il le constate.petit corp malade

Puis il enchaine sur ce qui est l’insulte que l’on n’attendait pas de lui. La posture de jean Luc- Mélenchon serait celle « qui avait prévalu dans les année 20-30, la troisième période de l’internationale communiste, qui était de dire qu’il fallait dénoncer les sociaux-traîtres  plutôt que de dénoncer les autres. Et cela a conduit en Allemagne en 1933 à faire que la gauche, alors qu’elle était majoritaire, a laissé Hitler devenir chancelier ! »

Ignoble  tour de passe-passe avec l’histoire qui a en plus l’avantage de nous étagé au rayons des staliniens qui seraient donc les vrais responsables de l’arrivée d’Hitler au pouvoir !

 

La belle comptine que voilà ! Elle oublie juste qu’à cette période, c’est la gauche qui est bel et bien au pouvoir en Allemagne et c’est elle qui déçoit. Le Parti Social –Démocrate(SPD) qui est au pouvoir jusqu’en 1930 applique bêtement des politiques de rigueurs qui exposent le peuple aux plus grandes souffrances… - Toute ressemblance….-

La situation s’aggrave encore lorsque le SPD, alors dans l’opposition soutint la politique du chancelier Brüning qui dés 1931 décide une baisse des salaires. Le syndicat majoritaire, ADGB, proche du SPD, perdit alors tout son crédit  lorsqu’il soutint à son tour cette désastreuse politique de baisse salariale… -Toute ressemblance..-

C’est cela et en premier lieu cela,  qui permit aux nazis de chercher à apparaître comme des défenseurs des intérêts ouvriers  et à attirer les malheureux déçus par le manque de combativité de leurs anciennes organisations.

Ainsi, au moment où les nazis par l’intermédiaire de SA, commencèrent à lancer eux-mêmes des grèves dans les usines leur audience ne cessa de grandir pour atteindre en 1933 plus de 2 millions de membres. Une passion chevillée au cœur : l’attaque quotidienne et violente des militants communistes et socialistes.

Il oublie aussi  que l’une des premières mesures d’Hitler  se servant de l’incendie criminel du Reichstag, le 27 février 1933, fut d’interdire le parti communiste (faussement accusé) et d’envoyer tous les opposants  au camp de concentration de Dachau !

boots-marchCa c’est l’histoire et la vraie !

Les politiques austéritaires mènent à la désespérance et jettent les peuples dans les plus grandes folies, le pitoyable raisonnement de Julien Dray ne peut pas être du qu’à sa faillite intellectuelle, bien sûr, il a besoin d’exister, mais là n’est pas l’essentiel, en vérité l’homme sait bien le risque de voir monter dans ce pays les tentations xénophobes et délirantes du Front National est accentué par les choix bornés du gouvernement !

La méthode qui consiste à identifier un responsable en amont de cette faillite n’est pas qu’une scandaleuse forfaiture. C’est aussi une grande lâcheté devant le constat de sa propre impuissance.

Une malversation vis à vis de sa propre conscience. Julien Dray fait de la peine.

dimanche 10 mars 2013

Le gouffre qui nous sépare

rtr3147d.jpgLe bilan de la social-démocratie est un désastre. Un désastre. La cause de cette faillite est l’inversion du raisonnement qui s’est opérée depuis 30 ans dans les grands partis socialistes européens. Sous l’impulsion de la « gauche américaine », en réalité située à la droite de parti démocrate, les Blair- eaux de la pensée socialiste ont établis ce sophisme.

La « gauche » raisonne, en effet, aujourd’hui,  comme l'avaient fait certains travaillistes européens en réinterprétant les outils traditionnels de la politique économique.

Leur première grande trouvaille est de considérer qu'il ne s'agit pas de lutter contre les riches, mais d'agir en faveur des pauvres.  Les voilà donc  condamnés  à tenter, sans aucune chance de réussite, d’afficher un discours de réduction des inégalités sans oser une réforme audacieuse de la fiscalité !

Au lieu de regarder précisément ce que sont nos propositions de 14 tranches d’impôts, notre salaire maximum  et notre proposition d’imposer les revenus du capital au même titre que ceux du travail, ils recherchent sans aucune chance d’y parvenir une contractualisation, un accord « gagnant-gagnant » avec ceux qui justement se gavent de leur déroute intellectuelle !

Ce sont  les milliards qui sont passés du travail au capital  qui ont accrus les inégalités et pourtant ce qu’un enfant de 10 ans pourrait aisément comprendre leur échappe totalement. Ils s’entêtent à vouloir équilibrer le système en transférant sans cesse le prix  du fonctionnement social de notre société sur les ménages plutôt que sur les profits. Le discours de l’effort nécessaire est un catéchisme quotidien qui ne suffira pas à anesthésier la douleur que leur politique inflige aux peuples.

Leur potion est d’une violence extrême, et  les efforts qu’elle nécessite fabriquent tous les jours son lot bien réel de blessures profondes.  C’est exactement pourquoi  ce double discours qui consiste à se présenter  comme les défenseurs des intérêts du salariat et construire dans le même temps une politique exclusivement basée pour la  satisfaction du service de la dette  au profit exclusif des banquiers est un discours absolument intenable, inaudible, et dévastateur à terme !

C’est exactement la raison pour laquelle notre Gauche ne doit laisser planer aucune illusion sur les résultats d’une telle duplicité !

En choisissant la politique de compétitivité des entreprises et en se vautrant dans la jobarderie des théories économiques de l’offre, le gouvernement du « changement » s’est lui-même coupé les tous petits bras qu’il lui restait !

Laisser planer un doute sur le résultat de ces choix serait une erreur grossière, un suicide de notre Front de Gauche, à moins que ce ne soit un crime.

Ce qui nous sépare de la direction prise par la social-démocratie n’est pas qu’une blessure. De lézarde en lézarde, la fissure est devenue une faille !

Les griffures sont devenues déchirures et la scissure s’avère  être un véritable gouffre !

Nous ne souhaitons pas l’échec du gouvernement Ayrault, nous le prévoyons et donc nous le dénonçons !veil-homme-triste-Van-Gogh-1890

Peu nous importe qu’il s’agisse de trahison ou de candeur, de malice  ou de connerie. Peu importe !

 L’affaire du moment pour le gouvernement Ayrault est bien de faire passer la pilule sans fin de la restriction tous azimuts, tout en refusant de prononcer les mots de  « rigueur » ou d’ « austérité »

Pour eux l’essentiel  est de faire, de le faire, le sale boulot commencé par Sarkozy, mais surtout de ne pas le dire !

Ce déni de réalité porte en lui les germes d’une explosion sociale et politique dont ils ne  saisissent pas toute la violence qu’elle engendrera.

Le temps est venu pour le Front de Gauche de fournir le recours que le peuple attend, il faut faire vite, avant que la confiance  ne se transforme en désespérance, la révolte en démoralisation, la fougue en crainte, et l’espoir en soumission !

La  le Pen est là, qui rode sur le fumet nauséabond de toutes les frustrations, déjection indécente de toutes les menteries qu’ils croient nous faire avaler !

samedi 9 mars 2013

Le Dimanche 24 Mars à 11 h meeting de Jean-Luc Mélenchon

188937_10152304132109625_971124030_n.jpgNous devons retrouver la force du révélateur, dans le silence complice de toutes les oligarchies le gouvernement de la France administre un nouveau plan d’austérité.

3 milliards ici et 4 par-là, en catimini, tranquille, normal. Mais pour se faire bien voir des banquiers leur patrons, les ministres les moins prudents rendent leur copie en détaillant ce que leur politique  apporte de restrictions.

« Ainsi Batho se souvient qu’elle a en rayon la hausse du diesel, Peillon calcule ce que pourrait rapporter la réforme des rythmes scolaires et Touraine celle de l’hôpital. »

Dans ce marasme de défaitisme, d’abdication, et de soumission. La voix du Front de Gauche est la seule capable de reconstruire  la volonté populaire nécessaire à l’abandon de cette folie austéritaire !

dgijhbij