jeudi 4 juillet 2013

Les vieux iront en asile !

maison-de-retraite.jpgLa domesticité de la bien pensance, prétentieuse et imbue d’elle même, se prend pour quoi ?

 Je ne supporte plus les Barbier et Apathie, les invités permanents des talk show, toutes ces cervelles molles qui ne font qu’apporter du mal au mal. Esquivent l’information pour donner la récitation. Ils disent tous la même chose,  à quelque chose prés.

Regardez donc  Yves Calvi et son œuvre quotidienne de propagande criminelle, toujours les mêmes invités, payés en pub gratuites pour des les livres que personnes ne lit. Ceux qui les achétent ne sont pas équipés pour.

L' exemple le plus frappant étant cette improbable Catherine Nay, incertaine  pimbêche dont le livre, non moins saugrenu,  est cité au moins trois fois par semaine à l’antenne. Quel que soit l’événement, les mêmes spécialistes, le même air cancérigène du professeur Debré découvrant un plan de coupe de la prostate de son client.

Ces gens ne nous apprennent rien, ils constatent les faits et les adaptent à un discours conforme.bouffon_a2.jpg Pour cela ils déforment la réalité jusqu'à ce que, tordue, elle finisse par entrer dans leur conception ternie, laide, rétrécie de leur univers tout parisien. Chaque fois que quelqu’un parle, même un de ces foutus spécialistes qui, à mon sens, ne comprennent rien à rien, Calvi traduit  en langage journalistique, pour les téléspectateurs, ce qui vient d’être dit. Ses invités disent des choses tellement illogiques et incompréhensibles que Calvi estime de son devoir de les redire à sa façon pour un public censé être trop bête pour les comprendre.

Ils ne nous prennent pas pour des cons, ils nous y enferment !

Il n’y a pas chez moi de théorie du complot, il n’y a pas de grand chef occulte qui tirerait les ficelles d’un abrutissement généralisé et orchestré, la réalité est plus préoccupante que cela. Il s’agit  d’une grande anémie, un collapsus généralisé. La fainéantise de tous règne désormais au cœur de notre vie intellectuelle.

C’est sans doute le fruit d’une pratique malfaisante de la recherche d’une démocratie apaisée !

Les gens  sérieux et raisonnables  qui nous bassinent depuis 1983 ont presque définitivement gagné la partie. Le mauvais goût des écoles de commerce, les pulsions pour les ventes privées de science-po, le raffinement des technocrates experts ont instauré une complicité devenue naturelle, lâche et veule qui suffit largement  à exclure du débat médiatique toutes voix dérangeantes !

Dans ce contexte toutes les voix discordantes sont frappées d’indignité que par la force du nombre, de l’habitude, de la répétition ! Il n’y a pas deux manières de sortir de ce piège, il faut imposer un autre verbe !  Autant que ce soit le nôtre !

C’est au millimètre qu’il nous faut choisir nos mots, et autant que ce soient ceux qui font mal ! C’est fait pour ça.

Si aujourd’hui je parle de cela, c’est parce que j’ai  reçu plein de petits mots de vieux dinosaures sortis de toutes les batailles brulés et déchiquetés. Militants qui se disent révolutionnaires et qui ne me parlent  du ton que j’emploie… il n’est pas le bon...

colere-4bf01.jpgAmenez moi vos méres que je vous refasse aurait dit l'autre!

Mais voyez vous, je manque définitivement de compassion, Chez moi, elle n’est présente  qu’au détour de certaines choses, dans les creux, les trous, les silences…

Je n’ai de leçon à ne recevoir de personne.  Comme je redoute beaucoup la vulgarité des sentiments, je ne m’étale pas.

Quand mes amis aspirent à devenir sérieux, je prends le bottin et je leur cherche un asile pour vieux !