vendredi 22 février 2013

Mi -homme,mi-cochon.

presseC’est une légère nausée qui envahit le matin du lecteur de la presse quotidienne. Ainsi une certaine Marcella Yacub serait devenu la maitresse de DSK, pour écrire un livre, sur celui qu’elle décrit comme une créature mi-homme mi-cochon.

Et voilà l’information du jour… le figaro, l’express, le point, la une de libé…. Le Smartphone crépite… mi-homme mi-cochon !

Un Homme comme un mot. Pourquoi pas un Okapi, une musaraigne ou un rhinocéros. Un mot c’est un mot !

Les hommes ce sont des ambitions superbes brouillées de méprises d’orgueil et de raison. Les hommes et les femmes vivent dans une porcherie et s’ambitionnent aussi délicat qu’une paire de chats angoras !

Les apparences que l’on nous livre  fardent l’amour propre que l’on se dissimule  sans prudence en acceptant tous les jours les flots imbéciles de leur propagande mercantile.

Mi homme-mi cochon… l’auge du matin est pleine ras bord.

Que fait le pilote ? Le chef d’orchestre, quel libéral dessein  peut bien avoir engendré cette matinale ration ? Pourquoi à la clarté du jour je ne me jette pas sur les beaux arbres, sur la rosée que je sais  condamnée par la ligne du soleil.coquelicots.jpg

Les hommes et les femmes ont des mines de plomb, ceux et celles qui ont encore la douceur du miel ont jeté l ‘éponge depuis longtemps. Ce monde que nous avons inventé nous enlève à nous même, nous essore à l’instant où il nous inonde de subalterne gravité.

La presse quotidienne est décourageante. Un homme c’est un mot, un cochon aussi. Un jour le pape, un jour le cochon, un jour Beckham, un jour le cochon, un jour le loto, un jour le cochon !

Et demain comme tous les jours, des cris sans bruit, des hommes sans âmes, des souffrances pour lesquelles il n’y a pas de mots ! Marcella, comme personne n’a envie de devenir la maitresse du chômeur qui s’immole pour raconter la genèse d’une étincelle, Marcella comme personne n’a envie de partager une orgie de boulettes de terre brassées d’eau croupie d’une flaque d’Haïti.  Joffrin et l’indicateur sycophante ne vendrait que peu de papier à dénoncer les meilleurs pages du livre qui raconte la condition qui nous est faite !

Dominique Strauss Kahn  fut longtemps le champion incontesté de cette presse morale, cette conscience de la Gôche qui le passe aujourd’hui à la moulinette ! Le voilà mis en crépinette, en saucisse et en pâté ! Des années entières que Jean Daniel et sa troupe  coupent nos mots, décapitent nos positions, équarrissent nos valeurs, estropient nos ambitions ! Tailladent nos muscles, mutilent nos mots !

charcutier-copie-1.jpgUn homme comme un mot, pourquoi pas un cochon !

Ils coupent, ils décapitent, ils équarrissent, ils estropient, et ils tailladent et ils mutilent. Quoi de plus naturel au fond que les charcutiers charcutent !

La presse quotidienne est une usine à hacher menu, menu, du bœuf, du cheval… ou du cochon !

Pour eux, un homme c’est un mot.