dimanche 27 janvier 2013

Renverser la table!

18-15Orphelin  de mes chansons. Là, au bord du pont Eiffel, de là à là, sans que rien ne soit vraiment précis, ni Langoiran, ni Portets

Mes pas baillent, en regardant l’avenir. Ils connaissent le tourment de mes heures volées… un leurre, un avenir, une carrière …j’ai lu Rousseau à l’âge où l’on n’imagine pas en devenir un spécialiste, juste les bois, la promenade, la solitude et l’égalité….

Chacune de mes peurs innocentes me ramènent au courage de ceux qui font ! 

Accroché, pendu à celui qui sait, je refuse l’autorité du puissant... Je connais l’expertise de celui qui jouit de l’ignorance des autres …

Mon Gracchus Babeuf  ne connait  que la conjuration des égaux et se moque éperdument des aspirations mesquines  de tel ou tel improbable.

L’élitisme léniniste, d’une avant-garde ouvrière garante de la pureté révolutionnaire du parti est une farce    absurde, grotesque, une couillonnade crétine qui permet juste, juste, de rassembler des pauvres types …. Aliène que je t’aliène…je n’exerce que quand je peux….

Au bord de la Garonne les pierres et les herbes ne sont que de leurres  où les souvenirs girondins des quêtes de Brissot, Vergniaud ou  Condorcet  ne font  pas  imaginer  la modération que comme une trahison.

Nous ne sommes pas des recalés, des  « aspirateurs »  (ceux qui aspirent) de  seconde zone.

Je  ne m’appelle pas l’air du temps, je ne suis pas une fille du printemps,  on ne m’apprivoise pas sur un mal entendu… je ne suis pas la revanche des recalés, des grands brulés, des aigris du vingtième, je ne suis pas un primate sans cravate. Je suis  une Révolution !

Au bord de la Garonne,  de Toulouse à Bordeaux flotte l’air de la  grande mer, les bruits des oiseaux et le cri de leurs échos…

Entend ami et camarade, le bruit qui gronde … la révolution ne se décrète pas dans un éditorial elle appelle la synthèse minutieuse de ceux qui veulent rompre avec l’ordre établi

Le parti qui pourra réussir cette mise en marche unifiée du salariat n’est pas un petit groupe qui se fait son cinéma   autour des meilleurs militants du socialisme ...

Nous avons réussi une étape décisive, les militants du Front de Gauche, sont sans aucune contradiction possible, le rassemblement efficace des tous les ruisseaux de la contestation sociale, il nous faut aujourd’hui devenir le parti du salariat, le parti de la cohérence écologique et sociale, le parti qui incarne le changement !58220732

Cela appelle une  transcroissance d’un nouveau type, osons  devenir le parti de toute la gauche socialiste et écologiste, C’est ni plus ni  moins l’enjeu du congrès de Bordeaux, l’alternative est crédible et nous la rendons possible ou bien  nous n’aurons pas réussi  à inverser  le fatalisme social -libéral qui entend  pétrifier les aspirations  au bien vivre !

Renverser la table, maintenant, c’est comprendre que nous venons de renouer avec le temps des ponts, sans que rien ne soit vraiment précis … ni Langoiran ni Portets !!!!