dimanche 13 janvier 2013

L’âme contaminée… (La lettre à mes amis de Gauche)

l-ancienne-ministre-evoque-le-personnage-de-francois_247813.jpgEntre les lignes, il y a toujours un silence, une interrogation,  une genèse, un signe.

Georgina Dufoix qui défile en ce moment contre le mariage pour tous et  toutes contamine l’âme de la gauche…  c’est l’histoire de l’âme contaminée….

Elle marche dans le cristal, elle vomit dans le sang, semeuse de nuit, une croix réformée sur le dos, elle est la poussière du temps, l’ombre du vent ; le pas qu’il ne fallait pas faire… 

Le jardin de la Gauche est si petit, ils se moquent tous de nous voir avaler tant et tant  de coronelles. Hier c’était la fin du droit du travail, et demain ? Demain, ils reviendront, revendiquant l’ordre naturel des choses, il y un papa et une maman tout comme il y a des faibles et des forts, des patrons et des ouvriers, des blancs et des noirs, c’est comme ça depuis toujours et la lutte des classes n’existe plus….  

Des familles entières de cinglés marchent contre une  « rupture anthropologique » bigre !

 Et la seule présence d’une personnalité dite de gauche prend la signification d’un merle qui chante au beau milieu du mois de Janvier…

 Le printemps vient de capituler dans une longue nuit d’hiver…

Oui ! Je sais que j’en fais trop… J’en fais toujours trop…

 Mais enfin, les peurs antiques qui tirent la main des essoufflés, ces ballots qui se jettent dans la première flaque  rétrograde nous font tous tomber… et ça fait mal…

Et puis il y à l’odeur aussi, elle pourrait tout à coup devenir la nôtre, si par mégarde, par contaminations successives, pour telle ou telle promenade elle décidait de nous accompagner…

 Même si juste l’orage tombait… nous serions nous obligés de marcher avec toi, de te défendre de te protéger, nous te chéririons.  Nous t’abriterons, nous te défendrons… et là l’odeur sera là… Faite d’encens et de poudre, de techno et de château Talbot…

Pourquoi  Georgina tu nous salis comme ça ?

Je te vois, je t’entends tomber…je ne veux pas de tes cris, qu’ils ne descendent me prendre. Des siècles et des  siècles que je lutte pour l’égalité lumineuse et tes vieilles jambes qui ne tiennent plus, tes yeux  révulsés ne voient que du noir et ne regardant pas devant, ils obscurcissent même en arrière…

Dans ton ciel bas, très bas, personne ne sait rallumer une étoile… alors les étoiles…voilà le boulot !

Amis et camarades protégez-vous…les vertiges de nos aspirations sont éteints, nos cris ne peuvent pas raisonner si partout, tout le temps, un ou une des nôtres sème la confusion….

Hier Cahuzac et aujourd’hui Dufoix, où voulez –vos que nous vivions dans cette nuit ? Où ?

Entre les lignes, il y a toujours un silence, une interrogation,  une genèse, un signe. ombre lumiere1

C’est à vous que je m’adresse mes camarades, vous  qui supportez la nuit… ou vivez-vous ?

 Votre silence enterre le plus petit des cris dans le plus éternels des sommeils. Nos cris ne résonnent que de votre arrogance, pourtant votre position est éphémère… Cessez de vivre dans la nuit, cessez !

C’est toute notre âme qui s’abime, c’est dans vos nuits pleines et  éblouissantes d’une facilité trouble, d’une embarrassante commodité que vous tombez…. Que nous   pourrions tomber…

Emparez-vous, emparez-vous camarades de notre voix, elle est votre cri  devenu abattu, morne, apathique et terne !

Ne les laissez pas contaminer votre âme… dans ma voix, il y a votre cri !