vendredi 30 novembre 2012

Michael Moglia un « cht’i » gars plein de courage !

michael.jpgLe combat politique est souvent une affaire de positionnement, il appelle  dans ces moments là de la hardiesse, de l’estomac, du cran ! Cette forme de crânerie, cet ersatz de bravoure  permet l’accomplissement de carrière  longue et jalonnée de succès.  Celui-ci se retrouve secrétaire national du Parti Sérieux quand tel autre assurera sa fin de carrière comme sénateur en charge des relations internationales ce qui augure toujours de quelques beaux déplacements au soleil.

Mais la forme de courage  dont fait preuve ce dirigeant socialiste ancré dans ses convictions est de toute autre nature.

En décidant de rompre avec les logiques d’austérité, en remettant le curseur de son engagement au cœur du contenu des politiques, ce militant socialiste de longue date, président de la commission des finances au conseil régional du pas de calais, ancien membre des plus hautes instances du parti socialiste, pouvait sans aucun problème continuait a se vautrer dans la suffisance de ceux qui sont majoritaire… mais en prononçant ces mots : « Notre ligne de conduite [...] doit être de donner toujours, en toutes circonstances, la priorité à celles et ceux qui en ont le plus besoin. Voilà un fil conducteur, voilà le sens d'une politique de gauche en période de crise. », Il connaît le chemin qui désormais est devenu le sien.

En rendant la majorité socialiste relative  au conseil régional, il sait combien ceux-là vont s’appliquer à le déstabiliser, le décrédibiliser. La machine à étrangler, à déboussoler, la machine qui ébranle les plus fermes des résolutions sera bien vite de sortie.

En adaptant sa détermination idéologique aux actes  de sa pratique, Michael Moglia, permet de libérer la parole et la conscience de gauche dans une région qui connaît le prix humain des politiques en œuvre. Mieux encore, il permet de faire respecter le choix des électeurs et de peser sur une recomposition attendue de la majorité.

« Comment notre région va-t-elle continuer à mener une politique de gauche interrogeait Michael Moglia lors du débat des orientations budgétaires de la séance plénière du 25 octobre 2012 .

En posant publiquement et  au nom du parti socialiste  cette question, il venait déjà de rompre avec les faux-semblants de cette masse de socialistes qui suivent les consignes, baissent les yeux  et se rassurent à pas cher de quelques pusillanimités

 «  Il n’y a de classe dirigeante que courageuse. À toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l’acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité, en prenant pour soi les dangers. »changer-copie-1

Michael Moglia fait bien sur partie de cette classe dirigeante en cours de constitution, peu importe, qu’à l’heure où il quitte le parti socialiste il décide de siéger comme non-inscrit, il existe maintenant, la possibilité d’une autre politique au conseil régional du nord pas de calais et je ne  peux m’empêcher de penser que cette voie est bien évidemment un exemple a suivre tant au niveau régional qu’au niveau national…

Quand la résolution et la fermeté, la vaillance et l’énergie triomphent de la couardise et de la soumission la classe ouvrière est sur le point de trouver les chemins politiques qui mènent à la satisfaction de ses attentes et de ses besoins.

Chapeau bas Monsieur Moglia et bienvenue dans la La gauche pour de vrai.