vendredi 23 novembre 2012

Hollande est un réac… comme son papa !

singe.jpgLa stupidité d’un mal consiste en générale en sa permanence. En se faisant élire sur des idées qui ne sont pas les siennes, François Hollande se retrouve aujourd’hui face à sa « conscience ». Il voudrait en ériger des clauses, permettez que l’on se gausse….

Ce gamin vaniteux a toujours voulu croire en un destin fabuleux, tout le monde a en mémoire ses gestes disloqués qui accompagnaient ses discours lors de la campagne présidentielle quand croyant singer François Mitterrand, le caniche du haut de son perchoir ne faisait que lécher sa queue !

Il ne suffit pas d’avoir subi un père réactionnaire, pour imaginer en un corps si flasque incarner un pan de l’histoire des passions françaises…

Sur sa table de nuit, l’ecclésiaste et l’évangile, dans son cœur un vers de chateaubriand, derrière ses yeux, la conscience bleue des encres Waterman posée sur les lectures de Pablo Neruda ou de Gabriel Garcia Marquez… L’homme qui traverse seul la place du panthéon, n’a pas une seule rose à la main, il en a deux. Deux roses rouges, sous la bruine légère d’un soir de printemps. La foule silencieuse, saisissait l’instant, à la fois mystérieux  et patent, poésie  réelle, d’une attente si longue d’une vérité si cruelle ! C’était au printemps 1981, une époque heureuse pouvait commencer.

Bien sur, les déceptions suivront, un admirateur de Lamartine et de Jacques Chardonne ne peut être qu’un amas de particules conservateur et rétrograde… francisque par ici, Bousquet par là… gogos incultes et farouches ennemis de la gauche qui fait, n’ont pas besoin de se creuser les méninges de trop… l’apparence ne raisonne pas elle exhibe !

Le nouveau président du changement est normal, oison innocent et nigaud, cravaté de biais et de bleu comme un vulgum pecus, cacochyme valétudinaire de la finance et de la morale, il se forge une conscience du flux et du reflux des lobbies, not dangerous in the city et  chevalier ardent de la lutte contre la finance au Bourget, prometteur de l’égalité pour tous et pris d’une mauvaise conscience  quand il s’agit de passer à l’acte. mitter.jpg

On ne s’élève pas de sa condition, quelque  soit le point de départ, sans un effort continu de dépassement de son état. Il s’agit d’exiger des circonstances qu’elles se plient à la volonté d’un raisonnement, d’un dessein, d’une vision. Celui qui met en préalable à son action les contingences et la conjoncture  sera sans cesse chahuté par le hasard et les incidences.

Qu’importe qu’à ce jour la droite puisse revêtir la mine décrépie de ceux qui jouant avec les allumettes ont mis le feu à leur maison, le fond de l’affaire est que jamais ils n’ont  atteint ce niveau de domination idéologique  qui est le leur depuis l’apparente défaite de Sarkozy…

De reculade en reculade, quelque soit le domaine, quelque soit la semaine, le président Hollande imprime sur  la société française l’air tragique de la grande réaction..

Ce gugusse anthropoïde  peut bien se cabrer dans une posture improbable d’homme de gauche, il peut bien tenter de nous faire croire que son livre préféré serait Germinal, je vois dans cette déclaration le fruit d’une étude marketing, d’un sondage, d’une finasserie, un positionnement conforme à l’idée que le grand nombre se fait  de ce que doit être un homme de gauche !

Celui qui a aboli cardo.jpg la peine de mort et les tribunaux militaire, octroyé la cinquième semaine de congés payés et les trente cinq heures, dépénalisé l’homosexualité et ouvert le pacs. Celui -ci avait choisi un chemin, il n’était pas un imposteur, il allait … de la droite vers la gauche.

Sans rien renier de ce qu’il était, sans camoufler, sans clause de conscience… il aimait,  plus que tout autre écrivain, Jacques  Chardonne  sans nier qu’il fut un collaborationniste honteux,.

François Mitterrand  lisait avec bonheur Chardonne parce qu’il a écrit ça : « C'est beaucoup d'être pleinement un homme, dans ses limites. » pas parce qu’il partageait avec lui l’histoire d’avoir pour père un marchand de cognac charentais…

François Hollande, aime Germinal, parce que c’est le livre le plus cité par les Français de gauche, il est contre le mariage pour tous, comme l’était Jean-Louis Tixier-Vignancour…. Le meilleur ami de son papa !