lundi 8 avril 2013

Ce n’est pas une rumeur, le gouvernement tout entier nous a menti !

les-cocus-de-hollande.jpgLes choses sont désormais claires. Le gouvernement ment. Le gouvernement humilie le peuple, le roule, l’arnaque et l’abuse !

Hollande qui a gagné les votes des salariés en disant  son engagement contre cet « ennemi sans visage, sans nom et sans parti, ce monde de la finance qui, en vingt ans, a pris le contrôle de l’économie, de la société et même de nos vies » à nommé comme ministre du budget un homme qui comme l’argent s’est affranchi de toute règle, de toute morale, de tout contrôle. La finance est là, au cœur de son entourage politique, au cœur de son dispositif !

Ce n’est pas une rumeur, c’est une trahison !

François Hollande doit abandonner la finance ou perdre  tout crédit vis à vis de ses électeurs.

Ce week-end il a définitivement tranché, en envoyant Sapin  se faire le gardien de l’accord du MEDEF à l’Assemblée Nationale, le gouvernement  a cédé définitivement à ses maitres les financiers ! Rappelez-vous de cette phrase incroyable de Madame Parisot, elle date du  3 février.

 « Si l’accord que nous avons signé n’était pas retranscrit dans la loi, nous dirions que ce n’est plus l’accord que nous avons signé, et nous mettrions ça suffisamment en cause pour que les investisseurs étrangers changent d’avis sur la France »

C’est la haute cour qui devrait s’occuper de cette dame aujourd’hui! Pas le ministre de la République, car cette menace n’est rien d’autre que l’aveu d’une trahison !

Si les élus du peuple votent mal, elle appelle ouvertement à la spéculation  de la part des étrangers, ceux qui sont sans visage, sans nom, sans parti… C’est un coup de poignard, une dague plantée dans le  le peuple souverain !

Au temps de la grande Révolution  c’est à Valmy que cela se serait réglé ! Au temps de l’occupation c’est avec les nazis que le patronnât luttait contre le Front populaire !liberteguidantlepeuple.jpg

Ce n’est pas une rumeur, c’est une félonie !

Durant tout ce Week-end, à l’assemblée nationale, ronchonnant à peine, la majorité des députés socialistes ont capitulé devant le monde de la finance et son odieux chantage en mettant fin à la conquête des travailleurs pour leur dignité. Ce coup d’arrêt donné aux avancées sociales qui ont toujours marquées le passage de la gauche au pouvoir est le signe d’un changement du rapport de force !

Ce n’est pas une rumeur c’est une débâcle !

Les patrons s’apprêtent  à recevoir le 20 milliards d’euros de cadeaux fiscaux que Cahuzac, Moscovici et Sapin  ont su imposer à une clique déboussolée de  socialistes décomposés. Et pendant ce temps les salariés voient leur pouvoir d’achat s’effondrer et leur droit se disloquer.

la-sixieme.jpgCe n’est pas une question de morale ou d’éthique, ce n’est pas une question d’individu, de bien ou  de mal, c’est une question de rapport de force !

En bricolant face à la crise de régime qu’il doit affronter des  pis-aller  du type référendum, le gouvernement et les solfériniens tentent désespérément de créer de l’unanimisme derrière leur conduite scélérate au moment où  tout le monde comprend que ce sont  les antagonismes de classes qui s’affrontent dans notre République qu’il s’agit  de dompter, de réguler et d’en inverser la domination.

C’est pour cela que la seule réponse à la déroute collective est bien de mettre en mouvement le peuple, pour qu’il édicte les nouvelles règles  qui fondent la loi sur l’intérêt général et non sur la puissance de l’argent de la finance sans visage, sans nom… sans loi !

La VIème République n’est pas une rumeur, elle est notre nécessité !