lundi 31 décembre 2012

Bonne année mon petit PG !

404698 2868700310362 1477280331 nT’es un drôle de petit parti toi ! Haut de tes quelques années,  comme 4 pommes, tu braves et tu défies,  tu déclenches, tu incites, tu excites et tu insistes encore. Tu provoques, tu affrontes, tu ne te méfies de rien !

Tu énerves Filoche…. Et j’adore !

Tu es facétieux comme pas deux. Quand la société toute entière  ou presque, si l’on en croit les journaux  transpire une sueur aigre faite de sotte xénophobie, toi, tu rassembles sur les plages du Prado des centaines de milliers de braves gens pour leur parler de notre mer ! Mare Nostrum !

Comment ça va ?
- Ça va.
- La famille, ça va ?
- Ça va.
- Et la santé, ça va ?
- La santé, ça va aussi.
- Bachir, on a un petit problème ici avec des harragas.
- Depuis quand les harragas sont un problème ?
- Oui, mais là, ils viennent chez nous.

Et tu expliques : Un harraga c’est un type qui part ! Pas un type qui vient ! Quatre types dans une barque qui viennent c’est une bonne nouvelle ! La mauvaise c’est pour leur famille qui reste !

Malicieux, va ! Un rien taquin même… Ton meilleur copain a 92 ans et tu le brusques comme  un chérubin de ton âge. Heureusement le vieillard est agile, 92 ans mais toutes ses dents, toutes ses dents et le couteau ! Allez soit gentil souhaite un bon anniversaire aux cocos !

Tu  ne fais rien comme les autres, partout on explique la misère et l’argent disparu !

Et toi tu invites au partage, on veut réduire la dépense publique et toi tu proposes la titularisation de 200 000 fonctionnaires ! Quand tu parles laïcité,  tu rappelles 2 choses fondamentales, d’abord la laïcité protège ceux qui croient, tous ceux qui croient. Ensuite la laïcité est un rempart puissant contre la marchandisation de l’existence : le savoir la santé et la culture !

 Mais pour qui tu te prends à l’heure des apéros saucisson vins rouge !

Tu es généreux comme tous les p’tits gars de ton âge ! Et quand tu donnes une définition du féminisme : « Un ou une féministe, c’est simple : c’est une personne qui se bat pour les droits des femmes afin qu’elles soient pleinement reconnues et traitées comme les égales des hommes. « Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées sur l’utilité commune. »Article 1er de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen. Bon, ici il faut lire « Homme » avec un grand H. D’ailleurs, soit dit en passant, la question du vocabulaire et de la féminisation des textes, ce n’est pas juste une lubie de quelques-unes (dont ma personne). Cela participe bien d’un combat global qui rallie la pensée intellectuelle aux luttes de terrain et vice et versa. » Tu n’oublies jamais de la relier au combat global qui  fait de chaque instant de domination  un sujet de lutte !

Tu es audacieux, les vieux  sont là, ils se demandent  quel redressement productif ils vont pouvoir inventer, ils se chamaillent entre pro et anti-nucléaire et toi  tranquilou, tu proposes une définition efficace de ce que pourrait être le socialisme du 21éme  siècle !

 Les vieux avaient trouvé le slogan et toi tu dessines la perspective :

 «  Le but du socialisme est l’émancipation de la personne humaine par le partage de la richesse entre tou-te-s et l’éducation globale de chacun-e. Nous savons dorénavant que cet objectif ne peut être atteint par la croissance sans fin puisque l’écosystème qui rend la vie humaine possible ne le permet pas. Ce constat oblige à définir un nouveau modèle de progrès dans lequel doivent être repensés non seulement le système de production et d’échange, mais aussi le contenu des productions et les modes de consommation. Cette approche implique par conséquent l’ensemble de l’organisation sociale et politique. Elle nous oblige à penser de façon nouvelle ce qu’est le vrai progrès humain. Dans ces conditions, nous proposons un nouvel énoncé de notre stratégie pour le futur de l’humanité. Cette nouvelle conscience et son programme d’action sont l’écosocialisme. Ses méthodes sont la radicalité concrète, la planification écologique et la révolution citoyenne. »travailleurs grecs

Bonne année mon petit garnement, continue à sauter sur tout ce qui bouge, ne te soucies pas trop de ces accès de fièvres qui peuvent de temps en temps croiser une de tes réunions  internes, c’est que tu grandis tout simplement !

  Cours toujours et plus vite vers la lumière les vieux sont en train de comprendre qu’il faut rallumer les étoiles !

Bonne année à vous les partisans, les sérieux et les badins, les disciplinés et les rebelles, les ceux que j’aime et les ceux que j’aimerais ! Bonne année !

dimanche 30 décembre 2012

Un réveillon comme on n’en fait pas !

14752.jpgC’est donc la nouvelle année qui va commencer. Flon-flon  et musette à chacun son planning son dessein  et son programme.

En moyenne nous disent  les journaux, vous savez comme ils aiment les moyenne... En moyenne, donc les français dépenseront 112 euros par personne  pour cette saint Barthélémy  de l’œuf de lump !

 Bigre !

 Mais comment qu’ils font nos français avec  avec un salaire médian inférieur à 1500 euros ! Ils sont super malins nos sept millions de pauvres !

C’est sans doute que les moyennes ne veulent pas dire grand-chose… Mis à part qu’elles permettent  à quelques chroniqueurs désœuvrés et à deux ou trois baveux cossards de permanence sur les chaines d’infos   de débiter tous les quarts d’heures précisément  de stupides fadaises capables à elles seules de provoquer le  suicide d’une huitre … en moyenne !

Mais en fouinant un peu j’ai trouvé quelques agrégats de la moyenne…. Regardez ma voisine une gentille femme qui misère comme orthodontiste  me racontait hier, qu’elle avait trouvé un truc super chouette  pour en finir avec cette année de la looze. « Avec mon mari, nous partons dans le Gers, pour prendre part aux vendanges du Pacherenc, le soir de la Saint-Sylvestre. Nous allons participer toute la journée dans le village de Viella aux nombreuses animations mais aussi à la cueillette des raisins à la nuit tombée.et ensuite nous irons diner dans un délicieux château »

Fouyouyou un truc à t’exploser la moyenne !

Pourtant il y aussi des pauvres qui font exploser la moyenne, j’en ai même trouvé des qui vont nous couter les yeux de la tête  plus de 20  000 euros la soirée par tête de pipe !

Regardez plus tôt le cas  de Ahmed Sohail, ce jeune pakistanais de moins de 25 ans  trouve malin de se faire expulser demain soir ! En France depuis  10 ans, quand ses parents l’avaient confié à un passeur juste avant de se faire assassiner, ce jeune plombier de Seine Saint Denis, qui est en rétention administrative depuis le 21 novembre  sera demain accompagné entre deux gendarmes à l’aéroport de Roissy, direction  Islamabad. Un pays, une ville où personne ne l’attend ! Frisson garanti !  

Dans les vols programmés pour demain soir il y a aussi  un père géorgien, un divorcé cap-verdien, une étudiante  malienne. Vous pouvez trouver tous les détails de ces réveillons comme on n’en fait pas sur le site du RESF.g705.png

Voilà donc comment  en moyenne, on peut retomber sur ses pieds. C’est fou, ce que les moyennes travaillent les esprits moyens…

Quand crépiteront les SMS sur votre  Smartphone, la bonne année à toi ! Vous aurez une petite pensée pour l’infâme dictature des moyennes. Ces chiffres collectés, additionnés et divisés qui  brisent la vie en vraie et en valeur absolue !

Rien d’autre ne justifie ces expulsions odieuses que la crainte pour ce gouvernement d’être accusé de laxisme par la droite. Rien ne justifie de tels agissements si n’est de voir chuter les statistiques odieuses des reconduites à la frontière.  

 En Moyenne l’absence de courage politique n’est pas une excuse.

 


 


samedi 29 décembre 2012

La baraque à Désir est un lupanar sans classe !

domination.jpgDepuis peu, le patron du Parti Sadique s’est mis en tête de faire rentrer tout le monde dans le rang ! Hier il offre des croissants et aujourd’hui il donne du fouet. L’autre gauche serait donc selon lui assignée dans une obéissance rigoureuse. Une interdiction formelle d’avancer le moindre élément capable de constituer un espace critique.

Ceux qui s’y aventureraient sont sommés de choisir entre le destin de Justine ou celui de Juliette !

Le Parti Sadique ne conçoit  de partenaires que dans la soumission la plus totale, oubliant cependant au passage, que l’immersion dans leur monde, requiert au moins, un consentement libre et éclairé !

Il est bien sur toujours possible d’accepter la frustration et de grandir le long des larmes qui coulent  prés de notre Dame des landes, il est pensable d’être un ministre silencieux que pour assouvir le désir muet de lui appartenir. Appartenir à cette classe dominante  qui courbe et qui dompte, qui punit sans gêne celui ou celle qui doute, accepter l’humiliation et adorer son maitre juste parce qu’il domine, juste parce qu’il récompense !

Nous pensons juste avec Simone de Beauvoir que la question de connaitre s’il faut bruler Sade pose parfaitement toutes les hypothèses de l’émancipation !

Nous on est belle et rebelle !

Nous refusons votre vulgarité. Nous ne voulons pas pour maitre celui qui renonce, celui qui cède. Celui qui banquette avec les patrons du MEDEF, cajole les actionnaires et couvre de mille baisers le premier des pigeons qu’il rencontre. Pour eux les caresses à 20 milliards et pour nous le fouet de la tva, le martinet du prix du gaz, les verges des crs, le mépris et l’humiliation pour les Mittal !    

Nous ne reconnaissons pas votre soi-disant autorité sur la gauche. Nous n’entendons pas vos méchantes récriminations lorsque vous nous accusez de faute, lorsque vous nous sommez d’avoir honte de nos actes !  

Nous on est belle et rebelle !belle.jpg

Nous refusons de nous taire et nous continuerons à combattre les logiques financières et l’austérité qui en découle.

Nous poursuivrons notre campagne d’éducation populaire pour démontrer qu’une alternative à votre politique existe, qu’elle est possible, qu’elle est nécessaire.

Nous n’abandonnerons pas dans vos griffes avaricieuses l’espoir de millions de nos concitoyens qui un jour de mai 2012 ont voulu signifier leur volonté de changement.

Nous n’acceptons pas souffrir la misère quand ceux qui nous gouvernent s’engraissent à ne plus savoir qu’en faire en plantant des cheveux sur les cranes dégarnis ! Nous n’acceptons pas de se faire estropier à Florange ou à Aulnay ! Nous n’acceptons pas l’offense quotidienne des salaires de misère et les souffrances des efforts qu’ils obligent ! Nous allons rallumer les etoiles, combattre l’esprit de résignation et démontrer qu’une autre politique est possible !

Cette volonté  s’adresse à toutes celles et tous ceux qui ont voté pour un changement politique et plus largement à l’écrasante majorité du peuple qui souffre de la crise. Cette volonté s’adresse à tous ceux qui aiment et n’ont que faire des admonestations d’Harlem Desir .

Nous n’avons plus les mains liées, nous n’avons plus les yeux bandés, nous n’avons plus le corps marqué, nous ne  sommes plus agenouillés ! Nous sommes belles et rebelles et n’acceptons qu’un seul maitre, un seul souverain, le peuple et nous  allons chercher son consentement !

 


 

vendredi 28 décembre 2012

Oups ! J’ai oublié l’anniversaire de Depardieu…

depardieu.jpgEn revenant de Belgique plus appauvri qu’il n’y était entré   Charles Baudelaire écrivait en parlant des belges que leur œil devenait gris au moindre mot plaisant, terne comme le poisson que l’on frit. Lorsque vous leur contez une touchante histoire, ils éclatent de rire pour vous faire connaître qu’ils ont compris !

« Dans l’horreur de la fange et du vomissement gorgés jusqu’aux dents de genièvre et de bières, ils aboyaient à la lune, assis sur leur derrière ! »

En fait il a raison Gégé, c’est un pays pour lui, que ferait-il sous le « soleil de Satan » à Paris cette vile trop « belle pour lui » ?

 A Bruxelles cette ville sans fleuve, plus de rive droite ou gauche, on aboie à la lune et Depardieu est à sa place !

Monstre sacré au milieu de la monstruosité ordinaire ce migrant est un prophète, exécutant son dernier rôle comme un sacerdoce, un apostolat digne...

Sorti des ruisseaux par les petits filets de la débrouille, un Duras par ci, un Blier par là. Il est très vite engagé dans des films d'auteur où son naturel et son instinct sont utilisés de façon plus que  subversive.

Devenu le symbole de toute une nouvelle génération, le grand acteur, objet de la technique, est au sommet de sa carrière : grosse illusion, appeau corpulent et bouffi, artifice ventripotent, énorme carotte pansue. Mirage fort, gras et ventru ! colossale vague de fumée !

Un leurre !

Pendant ce temps, Jérôme Cahuzac, qui n’est  pas un comédien peut  réciter tranquille les répliques cultes des valseuses.

Paisible ? À la fraîche ? Décontracté du gland ? Et on bandera quand on aura envie de bander !

Car pendant que l’autre fait son métier à la frontière des belges, les petits cercles du pouvoir  camouflent, démentent, dissimulent et cachent !

Peu importe ce compte suisse non-déclaré détenu pendant une vingtaine d’années, jusqu’en février 2010, par l’actuel ministre du Budget. Officiellement, le soutien de l’Élysée et de Matignon à leur ministre est sans faille.  Peu importe que l’enquête de médiapart  soit foireuse ou non, peu importe en effet, la véritable information qui devrait faire la une des journaux est celle ci :

En 2007, Jérôme Cahuzac  est reconnu coupable pour avoir employé lesclavage-moderne.jpgclandestinement, c’est à dire sans la déclarer à l’URSSAFF, une jeune femme sans papier !!

La malheureuse a ainsi travaillé plus d’un an dans sa clinique parisienne, pour  la rondelette somme de 250 euros par mois !

Il faut sortir de la médiocrité avait commenté le ministre à la suite du jugement…

Il faut bien être médiocre en effet pour croire que celui qui exploite une jeune fille sans papier pourrait commettre le crime d’ouvrir un compte en suisse !

 Il faudrait être belge pour soupçonner un tel monsieur…

Au gouvernement  quand on lit  mediapart ou quelque autre journaliste courageux  l’œil devient gris au moindre mot déplaisant, terne comme le poisson que l’on frit. Lorsque vous leur contez une histoire vraie et dramatique, ils éclatent de rire pour vous faire connaître qu’ils ont compris !

Bon anniversaire Monsieur Depardieu, si en Belgique vous voyez la Lune, montrez la du doigt… et peut-être aboierons-nous !

 


 

mercredi 26 décembre 2012

J’ai mangé une oie !

Oie-St-Martin.jpgLes oiseaux sont sur les branches. Tout va bien. J’aimerai encore ce matin lancer deux ou trois petits pavés  dans la vitrine de l’épicier d’en face. Tout va bien donc. La triste ritournelle continue et l’oie posée dans son plat du dimanche ne fait plus la maline, vedette d’une journée d’hiver à la rencontre d’inconnus, princesse des poulaillers, elle se croyait la plus soldatesque des volailles de la ferme. Et pourtant…  Fourrée, grillée, arrosée et retournée l’oie ne fait pas mieux que la pintade, la dinde ou la chapon, c’est étalée et scindée, tronçonnée,  morcelée,  et platement reconstituée qu’elle arrive sur la table…  misérable destin de l’oie !

Comment ne pas perdre la tête ?  Qui peut encore croire en ta capacité à me transporter ?

 De la suède à la Laponie, mon quintal et la paille, m’éloigne un peu du morphotype d’un Nils Holgersson !

Ne fait pas la belle ! T’es grillée, découpée…. Retournée.

Tu n’es ni du capitole, ni de la maison d’Aglaé… rien de tout cela. Tu es une oie béarnaise et tu devrais bien  te réjouir de retrouver là !  

Tu n’es pas un oiseau qui s’enfuit, à la recherche de l’oubli, tu es une capture d’élevage. Alors que veux-tu de plus ? Embrasée, rôtie puis définitivement cuite… n’essaie donc pas de te venger par une quelconque raideur… pourquoi se défendre quand il s’agit de s’abandonner, d’où te viennent ces récusation alors que l’heure est à la gratification !

Lève le pouce ma gaillarde ! Fais donc patte douce à tout hasard…  qui sait ?

 Nous en garderons peut -être le souvenir….

Il n’y a plus rien dans tes veines.. . Tiens allez, j’ai envie de t’appeler  Marlène, fais pas la gueule  Marlène à quoi bon vivre 25 ans dans ce poulailler crasseux ?

Vive le pain d’épices et vive ton foie !  Il n’y avait pas d’autres voies !libre

En conclusion de leur base commune pour leur congrès  les communistes écrivent :

 « Nous  proposons  d’engager  une  nouvelle étape du Front de gauche, jusqu’à bousculer le rapport des forces et obtenir cette politique alternative sans laquelle ce sera l’échec. Les élections municipales, les élections européennes seront en 2014 deux enjeux majeurs,  dans  lesquels  la  force  du  PCF  et  de ses  élus,  celle  du Front  de  gauche  seront des  atouts  pour  construire  des  rassemblements  les  plus larges  possibles  à  gauche, pour  gagner  des  positions  contre  les  choix d’austérité.

Nous  voulons  un  nouvel  élan  pour  le  Parti communiste  français,  un communisme  de nouvelle génération. Nous voulons être toujours  mieux  un  parti d’émancipation,  d’action, de rassemblement,  un parti pleinement déployé dans la société, avec un esprit de reconquête dans les entreprises, les quartiers populaires, les jeunes générations. Pour faire grandir l’humain d’abord, prenez le pouvoir !"

Souvent les oies rêvent  d’ailleurs….Elles ne savent pas que c’est là qu’il faut être…. Fourrée, grillée, arrosée et retournée….

Ouhahhhaaaaaaaaa !

dimanche 23 décembre 2012

Le jour de mon anniversaire !

854164_NPG8UZ2ZUMPUAPQ6CNSLH6KPBMPYLN_6436750937-da87c34ae2.jpgJ'étais assis face à 49 années. 17885 jours. 429 240 heures. 25 754 400 minutes et un peu plus de 2 060 352 000 battements de cœur !

 J’étais assis là, devant mon ordinateur quand il me vint une idée terrible.

Je n’ai jamais, jamais rien tricoté !

Pas le moindre chandail, aucune trace de chaussons ou de bavoirs, pas même, une  écharpe !

La vie lymphatique et l’existence végétative !

C’est pourtant là, en bas de l’escalier, en regardant les marches orgueilleuses et défiantes, que je songeais à toutes ces prairies que l’on découvre en haut des marches. Paysages verdelets aux décorx frappés de rouge, c’est toujours en haut que sont les champs  de coquelicots !

Celles et ceux qui avancent sans se retourner ne font jamais cas des dangers de la broderie. Ils marchent. Les autres tissent et brodent des histoires à dormir debout ! C’est un peu ça le grand avantage de la maille, une à l’ endroit et quatre à l’envers !

 Pendant que filles et garçons  se courbaturent et s’abrutissent, s’exténuent et se peinent, les autres, tous les autres, font courir et trottiner la laine. De la pelote à l’aiguille, de l’aiguille au nœud, juste avant de grouper épissure et entrelacements dans l’étrangeté, la laine glisse entre les doigts du farceur de jersey !

La belle couverture sera bientôt là, étendue dans la prairie, courbant et cintrant, pliant et couchant, les coquelicots et les mauvaises herbes !

Là-bas, les gosses continueront de jouer à la balle, les vraies équipes de footballeurs ne rêvent que de prairie quand les promoteurs veulent leur construire des grands stades ! tv-canal-plus-ligue-1-pub-article2.jpg

Peu importe, les coquelicots et les herbes sauvages repoussent toujours. Une journée de soleil, une nuit fraiche et trois gouttes de rosée et c’est le triomphe de la vie qui surgit aux travers de la couverture la mieux tissée !

J’étais assis là, devant mon ordinateur quand il me vint une idée terrible.

Nous étions là, sur la couverture et nous échangions quelques mots, un baiser aussi, les mailles, les points et les boucles venaient de nous oublier.  Ils ne faisaient plus, mais plus du tout attention à nous. Nous demeurions dans la prairie, les joueurs de ballons venaient juste de recommencer leur partie.

Rien n’a de l’importance.

 Les fils du tricot, les mailles de la couverture, sont vains…. « Tap O Tap » fait la machine qui ferraille dans nos poitrines…

Les fils, par lesquels se captent les véritables énergies, les prières et les rêves, lés élévations d’âmes et les véritables embrassades  sont les seuls qui peuvent nous émouvoir… tendus d’un point à l’autre  ils ne sont utiles que pour les oiseaux et les acrobates lorsqu’ils sont bienveillants !

En colère, ils nous serviront toujours à pendre une cloche, à retenir le ballon que l’enfant tient à la main, à lier le parachutiste, sa mitraillette et son destin au ballon qui le maintient en vie !  

Je n’ai jamais, jamais rien tricoté ! Pas le moindre chandail, aucune trace de chaussons ou de bavoirs, pas même, une  écharpe !

13617008-champagne-verres-panier-pique-nique-et-une-couvert.jpgJe monte les escaliers et je trouve toujours de nouvelles prairies…. Des fois j’essaie d’attraper le ballon, mais…. Les enfants gueulent… c’est dingue comme les enfants ca gueule !

C’est qu’au fond ils espèrent… un autre tissu, un autre ballon… un battement de cœur encore !

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 


jeudi 20 décembre 2012

L’accroche du jour bonjour ! A quoi sert Libération ?

A2iUYSqCAAA5rKb.jpgLibération c’est ce journal de notre jeunesse, le Libé que l’on  aimait bien, il faut dire la vérité et rendre à ses accroches de l’époque un vibrant hommage. Louanges  aux accroches pourries et créatives, aux jeux de mots pathétiques mais hilarants  qui ont tout long de ses vingt dernières années habillé les articles du journal, tout comme on décore une affiche de film, ou le carton d’une publicité pour un flan !

En regardant de près les articles consacrés à Jean Luc Mélenchon, celui d’hier intitulé : « Jean-Luc  Mélenchon a rendu le parti de gauche  inaudible », j’ai compris un truc décisif…

Regardez plutôt les accroches des 5 derniers articles consacrés au PG ou à son leader.

14 décembre : «  Mélenchon un leader trop naturel ». 10 Décembre : « Florange : la CFDT n’ira pas à la marche de Mélenchon ». 29 novembre : «  Dividendes et investissements  le compte bancal de Mélenchon »… Stop ou encore ? Allez un petit dernier pour la route : le 9 Décembre  Assouline voit une différence fondamentale entre le PCF et Mélenchon. »

Disparu le jeu de mot astucieux, les calambours à trois balles… on peut juste remarquer l’inclinaison idéologique : nuire au PG  et à son leader, mais il y un autre fait remarquable  chaque titre comporte  le  nom de Mélenchon !!

Etonnant non ? Et pourquoi donc ? Voilà t y pas que je gamberge… humm… voyons voir, certes libé est une vitrine des chiens de gardes, il nous combat normal…. Mais ça ne suffit pas …je raisonne, je songe, je cogite…  Euréka ! J’ai trouvé ! Qu’y a-t-il de plus important pour un marchand de flan que de vendre du flan ! Rien ! Et pour un marchand de papier le raisonnement s’applique avec la même rigueur !

Tout ceci explique cela !

 Quand Marc dolez, qui m’a donné hier une très grosse colère, quitte le PG, Libé devrait titrer son article : Dolez n’est pas en accord avec la stratégie écosocialiste ! Ça c’est un peu  vérité… mais ça ne fait pas vendre un pot  de potjevleesch, même au Cora de Douai !

Quand la  CFDT rejette la marche du Front de Gauche  en soutien aux métallos de Florange, Libé devrait titrer l’article en disant  le député Dolez n’est pas enthousiaste …. Mais ça… ça  ne fait pas vendre un verre de chuche Mourette , même au bar des amis de dunkerque !

Donc libération fait d’une pierre deux coups ! Trois même en vérité !

 En premier lieu le journal tient son rôle à merveille, assume sa fonction  d’organe central   du Parti Sournois  en décrédibilisant à qui mieux -mieux le président du Parti de Gauche. Ça c’est normal !

Secundo, parfaitement au courant des études d’opinion de BVA pour Frasite-marchand-est-commercial-L-1.jpegnce Inter-l ’express et de LH2 pour le Nouvel -Obs, Libération sait exactement t, au contraire de ce qu’ils disent, que l’audience de JLM connait une véritable ascension !

Regardez plutôt le détail de ces études, vous comprendrez tout aussi rapidement que moi, que pour tout marchand en quête de réclame, répéter le mot de Mélenchon, le plus souvent possible est une bonne, très bonne stratégie marketing !

Et tertio, cerise sur le gâteau au moment où ses études commencent à être connue, titrer que Mélenchon est inaudible constitue  pour les petits soldats de lollandie vicieuse une occasion rêvée d’allumer des contre feux  face au basculement en cours de l’opinion !

Désormais en lisant Libé, on ne rit plus on consomme … c’est aussi ça la politique de l’offre !

La constante et la variable…

83416591 640Au Front de gauche nous devons tenir compte scrupuleusement de la constante et de la  variable.

La variable  c’est la confusion des petites affaires, le petit confort de ceux, sociaux -démocrates pervertis  ou staliniens attardés, qui n’ont rien fait, jamais rien fait, des lignes tracées par le Grand Jaurès. La variable c’est la défense acharnée d’une position que l’on croit acquise sur un périmètre que pourtant nous contestons…  La variable, c’est la fièvre qui monte avec  les désignations qui précédent chaque élections… la fièvre fatigue, la fièvre épuise, la fièvre éreinte… puis la fièvre passe.

La variable c’est le querelles du quotidien qui au fond n’ont de l’importance que pour ceux qui les mènent. Violence dérisoire qui chaque jour blesse la sincérité des engagements.

La constante c’est une forme de pensée, un horizon indestructible, une continuité dans l’histoire du mouvement ouvrier,  c’est la recherche d’un programme d’unité, c’est la recherche appliquée, méthodique d’un programme qui répondent à la confiance et à l’attente des millions et des millions d’hommes et de femmes qui refusent a se laisser passer le nœud coulant . C’est cette disposition à confondre puis à punir ceux qui depuis trente ans, au moins, s’entêtent à proclamer la fin de l’utopie socialiste en se maquillant derrière les mots de la modernité et de l’équité…

Les débats qui agitent le Front de Gauche relèvent de l’incompréhension des phénomènes qui articulent le moment.

Le Parti Socialiste est un parti squatté par des libéraux assumés, ils tiennent tous les leviers, les grandes communes, les départements, les régions, le parlement, le gouvernement et le parti !

Ils  cadenassent l’ensemble de ce dispositif d’une main de fer, ne discutent avec personne, ni avec les verts à qui ils infligent vexations sur vexations, ni avec le Front de Gauche vis à vis duquel, ils n’ont que dédain et tromperie, usant sans cesse de manœuvres plus ou moins fines pour le diviser, pour le réduire.

Ils ne sont pas plus tendre avec les leurs qui osent encore réfléchir, même tout bas, quand  une quinzaine de députés socialistes, pourtant pas des plus « gaucheux » publient dans  le parisien.  Une tribune toute charmante et délicate pour esquisser le souvenir des attentes populaires, Bruno Leroux aboie, menace et fait taire… les variables surgissent !

L’autre  vingtaine de députés dits de la « gauche du parti » est priée de se taire, traitée de la même manière que le Front de Gauche, quand Marie Noëlle Lienemann présente un amendement, il est rejeté sans argumentation. Rejeté.

Les choix politique que cette équipe met en œuvre sont clairs, ils reposent sur la croyance ultralibérale dans les politiques de l’offre, et cette politique dans sans cohérence n’accepte aucune altération.  Il est donc particulièrement vain d’espérer infléchir cette logique, elle n’est pas amendable !pgFDG

Si on souhaite le changement, il ne faut pas être utile aux mystificateurs, il faut les démasquer, les combattre, et les dépasser. C’est tout l’enjeu du moment.

Il ne peut pas y avoir de compromis, de discussions utiles avec la direction actuelle de la social-démocratie en France et en Europe, il faut être aveugle pour ne pas voir où leurs politiques ont conduit les grecs, les espagnols, les portugais !

Le débat profond qui est au cœur de la gauche, donc du Front de Gauche, aujourd’hui est celui-ci !

Pour eux, il faut aider au changement, pour nous le gouvernement de Hollande est un obstacle au changement !

La bénédiction de l'un vaut l'autopsie de l'autre !

mercredi 19 décembre 2012

Je n’aime pas ceux qui quittent le parti sans dire au revoir !

dolez.jpgC’est par une dépêche Reuters, que Marc Dolez indique sa décision de quitter le Parti de Gauche ! Marc Dolez reproche à Jean-Luc Mélenchon d'avoir "dilapidé" "l'acquis" de la campagne présidentielle "dès les législatives", avec une stratégie "Front contre front" qui a d'après lui "cornérisé" la gauche de la gauche.

Mais dis-moi  ami… soit tu n’as jamais rien compris au football, et dans ce cas l’image reste pour ce qu’elle est mystérieuse, insondable et énigmatique… Soit tu crois un instant à ce que tu dis et dans ce cas je ne peux que compatir à ta souffrance !

Qu’as tu donc du endurer tout au long de ces longs mois ? Depuis la création de notre parti, dés le premier jour ! Ne te souviens tu pas du discours de la plaine Saint-Denis ?

 « Il faut en finir avec les compromis pourris »  Tous les compromis pourris !

Quelle épreuve qu’a du être la tienne si tu n’as pas gardé en mémoire les phrases fondatrices de notre création ?

Comment tu as du pâtir  dés le premier jour des propos comme ceux-là :

« Lorsqu’une période d’état d’exception économique est instaurée pour les banques, une période d’état exception économique peut l’être aussi pour les travailleurs ! (Applaudissements.)
Nous exigeons l’instauration d’une mesure de sauvegarde, le droit de moratoire suspensif sur les délocalisations et les licenciements boursiers. Si nous gouvernions à cette heure, personne ne délocaliserait une machine, un brevet ou une entreprise de notre pays, tant qu’il n’aurait pas sorti le nez de l’eau. Non, pendant que nous souffrons, vous ne continuerez pas le pillage ! »

Jean-Luc  Mélenchon n’a de cesse de répéter la même chose !

C’est ce discours qui nous a permis de rassembler 4 millions d’électeurs, et c’est celui-ci  que tu voudrais abandonner aujourd’hui !

Enfin, comment peux-tu être a un tel point dans le brouillard pour ne pas admettre que c’est justement la voix de Jean-Luc Mélenchon qui nous a manqué pendant la campagne des législatives, et que chaque candidat du Front de Gauche dés lors qu’il n’était pas en lien serré avec la stratégie nationale du PG a transformé cette campagne en petite cuisine locale faite d’ingrédients mesquins à usage cantonaux ou municipaux !

 Campagne imbécile ou l’horizon tout à coup venait de se rétrécir !

Il fallait bien sur rester fidèle à ses engagements  et refuser les compromis pourris ! Tous les compromis pourris !

Que ta  douleur doit-être profonde pour porter aujourd’hui des raisonnements aussi  boiteux, défectueux, imparfaits, insuffisants, mauvais, vicieux, incorrects !

Boiteux lorsque tu réaffirmes que l’objectif et de faire bouger les lignes à gauche et que dans le même temps tu voudrais interdire toutes critiques de la politique mise en œuvre par Hollande !

Défectueux quand tu ne trouves comme reproche à porter à Jean-Luc Mélenchon que  ce que tu appelles l’outrance verbale !

Quand c’est à l’évidence, à son talent oratoire, à son sens de la formule que nous devons en grande partie d’avoir percé la bulle médiatique qui interdisait toute parole médiatisée à la gauche de gauche ! Te voilà atteint du Robert Hue blues !


Imparfait, lorsque tu indiques que le Front de Gauche stagnerait alors que tous les sondages d’opinion démontrent le contraire, et que nous venons de remporter  une commune la semaine passée !

Insuffisant, lorsque tu reprends à ton compte la nécessité impérieuse d’une campagne contre l’austérité qui serait le yin et le yang  de notre action du moment, alors même que ceux qui en font leur cheval de bataille n’ont de cesse de transformer l’or en plomb, en discréditant la proposition que le Parti de Gauche fait d’une marche de soutien aux travailleurs d’ARCELOR !

Mauvais, très mauvais quand tu critiques l’aspiration écosocialiste du Parti, qui est inscrite dans nos gènes depuis le discours de fondation du parti : 

« …/Deuxièmement, nous voulons installer la planification écologique tout de suite, car le temps presse. Vous avez bien entendu, j’ai utilisé l’expression de « planification écologique », car je n’ai pas peur de la planification dès lors qu’elle est démocratique et organisée au nom de l’intérêt général. La planification écologique est aujourd’hui nécessaire pour engager la transition entre le modèle actuel de production, de consommation, de vie et d’échange et le modèle de développement écologique qu’il est urgent de faire naître. »incorrect.jpg

Vicieux lorsque tu dis te sentir en décalage avec les militants du PG, comment peux-tu les connaître ? Toi qui était  le président du bureau de notre CN, et qui n’y a pas posé les pieds depuis ton élection ! Peut-être qu’enrichis de ton expérience et de tes doutes, il y aurait eu des militants pour suivre les pistes qui sont les tiennes… nous ne les connaissons pas !

Incorrect, en définitive, incorrect de faire porter comme un vulgaire  médiacrate la responsabilité de ta couardise sur le seul Jean- Luc Mélenchon, si tu étais venu au Conseil National de mon parti ce WE, tu aurais peut-être pu comprendre que oui, le parti a évolué, oui les nouveaux adhérents ne sortent pas du même jus que ceux qui  ont mariné à l’OCI ou ailleurs, se sont tanné le cuir dans les courants du parti d’Epinay, oui les nouveaux militants du PG arrivent avec leur histoire et leur trajectoire plus spontanées.

Ils sont plus indignés que dialecticiens… mais ils arrivent…

Et toi qui ne leur a même pas dis bonjour, ils auraient pu profiter de ton expérience d’élu de terrain, enraciné jusqu'à l’embourbement dans cette terre de Douai, toi  tu pars sans même leur dire au revoir !

C’est tout simplement incorrect !

mardi 18 décembre 2012

Les minables

41302_public-and-private-sector-workers-demonstrat-copie-1.jpgEn rentrant hier soir d’une journée de séance plénière du Conseil Régional d’Aquitaine consacrée essentiellement au budget, je croyais avoir déjà reçu ma ration quotidienne de paroles de minus, de tartes, de nullards et de paumés. Il y avait hier devant les portes du Conseil Régional d’Aquitaine, prés de 800 fonctionnaires des lycées  qui revendiquaient et « banderolaient » en musique pour exiger une augmentation de leur revenu !

Faut dire que ces gens qui  préparent les repas de nos ados, nettoient les sanitaires, réparent les fuites d’eau et les fenêtres cassées des lycées, bref tous ces gens indispensables au bon fonctionnement de l’éducation nationale sont grassement payés autour de 1300 euros  par mois !

 Ils réclament  donc une mesure d’équité simple, une histoire de régime indemnitaire, qui leur permettrait de recevoir le même salaire que leur collègue  fonctionnaire territoriaux de la Région qui travaillent au siège. Cela représente en fait une augmentation de 180 euros mensuels !

Pour les finances régionales une telle mesure de justice sociale, de simple équité, représenterait en année pleine, un coût de 6 millions d’euros !

6 millions d’euros qui seraient, vous vous en doutez, immédiatement réinjectés dans l’économie réelle de l’Aquitaine, dépensés en pain et en nouille, dilapidés  en légumes frais  et en bœuf de Bazas !

Ça fait tellement plaisir de manger de la bonne viande de temps en temps, avec ces 180 euros les gens, ils les dépenseraient  dans cette folie pure et simple qu’est la vie !

Alors que les millions d’euros donnés en pure perte à Ford, à Arkema, à Sanofi, a toutes ces entreprises qui distribuent des dividendes à leur actionnaires  sont bien plus productifs ! Ils vont moisir dans des paradis fiscaux, s’entasser au fond de leur coffres avaricieux !

Et bien que croyez-vous que les socialistes de la région Aquitaine, nous ont servi pendant toute ce long débat, le sérieux, on ne peut pas donner l’argent que l’on à pas, il faut contenir les dépenses de fonctionnement… je crois que ca ne va pas être possible….7754742212_le-siege-d-arkema-en-region-parisienne.jpg

Alors mon camarade et ami, Stéphane Guthinger, conseiller régional PG de Dordogne tente une démonstration pour trouver des marges, il explique qu’avec les  12 millions d’euros consacrés à l’investissement  dans les lycées privées d’Aquitaine, peut-être, que, sur un malentendu, à l’occasion d’un rappel de nos valeurs qui fondent la gauche, il y aurait peut-être moyen de trouver les sommes nécessaires !

Peine perdue, pas une voix socialiste et écologiste ne manquera  pour voter ce chapitre qui alloue 12 millions d’euros à l’entretien, la réparation, et la modernisation  des patrimoines privés de ceux qui vendent le savoir comme d’autres les chrysanthèmes ou les  pierres tombales !

Sous les huées de la droite, seul les 4 élus du Front de Gauche voteront contre, quelques socialistes baisseront les yeux, un ou deux écologistes nous diront qu’ils ont voulu préserver les investissements dans un lycée basque ! Fainéants qui n’ont même pas vu que le financement de ce lycée basque de Seaska qui s’appuie sur l'enseignement immersif, et qui aura la capacité d'accueillir 500 élèves n’est pas prévu sur cette partie du budget, mais caché au fond des  lignes se rapportant au logement ! (sic)

J’en ai décidemment ma dose !

 rousset.gifIl est presque minuit lorsque j’allume la télé. C’est Poutou, Philippe Poutou qui cause dans la lucarne. Et lorsqu’il a fini, fini d’expliquer que les charges sont des cotisations, que  les baisser, c’est baisser les salaires ! Les sourires qui accompagnent son discours, juste argumenté ne sont qu’arrogance et dédain, fierté de classe, et mépris irrévérencieux…. Un peu comme quand notre élue du Front de Gauche, Isabelle Larrouy, expliquait dans l’après midi, combien le schéma régional de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation en aquitaine ne répondait pas aux attentes du service public de l’éducation et que le Président déléguait sa réponse, préférant échanger des mots doux  avec l’ancien président de l’université de médecine, conseiller régional de d’Aquitaine et adjoint au maire de Juppé.

Il n’ ya pas que Depardieu et son exil qui ramènent au minable… la journée d’hier était teintée à chaque heure de craignos, de déplorable,  de lamentable, de miteux, de piteux…… Tiens pitoyable !

dimanche 16 décembre 2012

Le congrès du PG : C’est nulle part ailleurs !

 281211_4998142482525_978746272_n.jpgLe congrès d’une organisation politique est le moment important qui rythme l’évolution politique d’une organisation comme la nôtre. La nôtre c’est celle des mille et une trajectoires, il y a dans notre Parti de Gauche qui atteindra bientôt les  15000 militants, des  centaines de filles et de gars qui sont capables de tenir la tribune pendant des heures, capables de décortiquer minutieusement les mécanismes précis de l’économie ou de l’état exact du rapport de domination où nous nous trouvons.. Des  centaines de gars et de filles qui sont susceptibles de noircir des feuilles et des feuilles de contributions, de plateformes, de motions…. Il y en a même 7 ou 8, si on les pousse qui sont à même de faire rire la terre entière si l’on y prend pas garde. A Bordeaux les agrafeuses servent  à plier la vigne quand le moment est venu, le reste du temps, c’est au chai posées sur l’établi, qu’elles reposent, sans qu’il ne vienne à l’idée de quiconque de s’en emparer au nom de quelques croyances nouvelles sur l’art et la technique de la viticulture…

Le congrès de Parti de Gauche, c’est le moment, ou l’on vient, mandaté, délégué de son comité, de sa ville et de son département pour afficher son niveau d’adhésion aux choix stratégiques de l’organisation pour la période qui va suivre… c’est un moment très périlleux à la vérité, car chaque militant qui arrive dans ce temps, arrive fragilisé de ses attentes, de ses espérances, de son impatience et parfois même de quelques déceptions . Il arrive les tripes dehors, posées sur table, c’est sa fierté mais aussi sa grandeur de vouloir faire de ce moment de la vie militante un temps d’authenticité et de sincérité. Mais le congrès c’est aussi un moment important pour tous ceux qui nous combattent, tous ceux qui nous ont lu et qui savent qu’au fond, il n’y a pas d’autre vocation pour le parti de gauche et son orientation que de devenir le rassemblement, pourquoi pas le parti ou le front de toute la gauche ! Tous ceux-là n’ont pas d’états d’âmes, ils nous ont vu passer de rien à 11 %, ils ont vu nos candidats aux législatives, candidats pour la première fois pour le plus grand nombre d’entre eux, tenir leur rangs, repeindre les murs des villes d’affiches rouges qui exhortaient les citoyens à prendre le pouvoir ! Ils ont perçu l’immense sentiment de sympathie qui gagne le pays face à la désorganisation et le degré d’improvisation dont fait preuve le gouvernement de Jean Marc Ayrault. Ils savent les encouragements des travailleurs et des syndicalistes que reçoit Jean-Luc Mélenchon lors de chacun de ses déplacements   sur les sites industriels que le gouvernement livre sans résister aux appétits des banquiers et des actionnaires. Alors ils seront aux aguets, ils feront une montagne du plus petit des accrocs, ils raconteront par le détail comment celui-ci n’est pas d’accord avec celle-là, comment le front de gauche est menacé, comment le parti de gauche est lui-même isolé, comment ceci et cela, ils tordront la réalité jusqu’à son point de rupture, pourvu qu’elle nuise, pourvu qu’elle nous nuise….

Mais le congrès du Parti de Gauche, ce n’est pas le rassemblement des buses du coin, il y a je vous l’ai dit, dans ce parti des centaines et des centaines de militantsE capables de débattre et d’argumenter pendant dix-huit jours et dix-huit nuits si cela est nécessaire, mais les mêmes  sont aussi conscients de la bataille qui se joue. Ce congrès est la rampe sur laquelle nous allons nous appuyer pour lancer l’assaut des élections municipales et européennes à venir, l’occasion pour nous  d’une grande campagne d’éducation populaire pour éclaircir les liens entre le local et  le lointain, de mettre en lumière  les logiques austéritaires que l’on appelle mécanisme de solidarité à Bruxelles et  compression de la dépense publique dans votre Région, Département, ou Commune.60841_4989570228224_2045207260_n.jpg

Ce qui va se jouer à Bordeaux à la fin du mois de mars de l’année prochaine, c’est la capacité du Parti de Gauche à entrainer la coalition majoritaire qui tournera le dos aux politiques ultra-libérales qui sont partout à l’œuvre. C’est la capacité à construire des majorités qui affichent leur volonté de résister au  parlement européen comme dans chaque collectivité !

Chacun d’entre nous le sait, la motion de synthèse que nous venons d’adopter lors de notre conseil national de ce Dimanche, va continuer de s’améliorer et s’enrichir des débats de nos comités. En entendant, tout le monde l’a bien compris, les provocations destinées à nous tordre, nous meurtrir ou nous blesser vont continuer et même s’accélérer. C’est pour cela que nous devons serrer les dents et tracer notre voie sans même frémir des petites, toute petites, manœuvres  de ceux qui gèrent à vue leur tout petit patrimoine !

En Gironde, les militants du PG ont eu leurs  chicailleries, ils se sont même fait parfois très mal, leurs ennemis et les autres s’en sont régalés ! Et bien c’est fini ! Et c’est tant mieux, le 3eme congrès du PG, c’est aussi pour cela, se déroulera à Bordeaux … et tu sais quoi ? Nulle part ailleurs

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samedi 15 décembre 2012

Le fichier et l’agrafeuse…

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Le temps militant offre des grands moments de plaisirs intenses.  Ainsi  cette journée du  15 décembre marquera les esprits et quelques 400 braves pourront dire dans quelques années : j’y étais !

D’abord tu parles de démocratie et de fonctionnement !!!! Clap clap clap ! Ensuite tu forces un peu le trait pour dire combien tu es attaché à l’adhésion directe au Front de Gauche, si tu oses, tu glisses quelques petites allusions anti-communistes et RE clap clap clap !

Maintenant il te reste à placer le mot opacité et  dysfonctionnement, pourfendre la social-démocratie et toutes les fausses gauches ! Tu le tiens c’est un Strike, la salle t’as reconnu, ohé partisan, chaque discours a ses codes, chaque chapelle a ses messes, la révolution citoyenne amène sa petite part de démagogie….

C’est le moment!

The place to be !

 Si tu n’as pas entendu le camarade nous parler de la vie bonne, tu ne peux pas comprendre la passion d’un héroïnomane pour son dealer, tu ne peux rien appréhender d’une « spiritualité » retrouvée dans « l’union renouvelée du mouvement des gauches radicales »

Il faut oser le discours du rien radical, de la « révolution bien plus large que citoyenne », il faut se battre contre les forces obscures qui font de nous des sujets inconscients….

Hé oui les amis ! Moi j’y suis et je dois entendre tout ça et le reste aussi et en plus, comme je ne suis pas de quimper, je ne comprends rien aux problèmes de statuts !

En fait vivement demain parce que la démocratie singée par des gens qui se servent d’un fichier comme d’une agrafeuse ça finit toujours de la même manière….. Tu as des poils qui te poussent sur tes joues et une pipe de faux marins au bord de tes lèvres, les cheveux vaguement vague, un juvénile affliction sous les rides, une sénile  tache sous la casquette….

En croyant inventer du neuf, les plus vieilles recettes de la tripatouille retrouvent leur jeunesse, et l’histoire qui nous mord la nuque est encore en train  de saliver en regardant cette crasse sottise nous occuper le samedi après-midi…

Allez, je vous en remets un petit live. « Soyons la nouvelle lumière et travaillons les consciences pour faire advenir une ère radicalement nouvelle, comme nos ancêtres l’avaient fait en subvertissant l’ordre du réalisme »

Allez je vous laisse, avec le dernier mot de Marion : « tu ne peux pas faire ça, t’es trop vieux ! »

vendredi 14 décembre 2012

Tolérer, c’est admettre, c’est aussi s’épargner.

grandir.JPGDonc c’est absout, comme le vernis de neige qui cajole le glacis. J’excuse l’homme qui marche sur l’eau et celle qui a vue la vierge, je gracie, j’innocente, tiens, je réhabilite !

La vieille qui promène ses chaussures en laisse ne peut pas nous faire oublier la misérable destinée des chiens, l’usage du collier meurtrit aussi la main  qui est de l’autre coté de la longe...

 Je pardonne les souris qui rugissent au sommet de la montagne triomphante du cri silencieux, à minuit, de l’obscurité bavarde et pourtant taciturne.

J’admets le renoncement  du navire échoué, vaincu par la controverse des courants, le tourbillon qu’ils constituent  crée une nausée lunatique, un nuage étourdi, une ensemble bizarre et capricieux…

J’admets qu’il est déjà trop tard sans qu’il ne soit too late, mais qui peut dire que le  lapin est bien meilleur que le Rabbit !

C’est un fait, il faut célébrer la victoire des lapereaux au pelage tout maquillé,  on transpire et ils respirent, ils conspirent et on se tire !

Excusons nous, nous même de ne pas avoir saisi les petites choses, ce sont elles et elles seules qui ont de l’importance, c’est de l’eau qu’il faut pour une pipe du même nom… de l’eau pour le radiateur de la voiture et de l’eau pour la cuvette des chiottes..

Excusons nous, nous même d’imaginer le monde sans ces petites choses… c’est elles qui font le  font : le monde !

Aboyons en cœur, avant que l’orage de nouveau ne tombe, aboyons  les yeux fermés cela nous empêchera de sangloter…

Le temps est plus long encore que l’on imagine le temps long, les inféodations moites, l’obéissance aveugle, la servitude et la vassalité sont toujours de notre époque… admettons et admettons, la nuit est si froide pour que l’on puisse  souffrir de ne pas être compris… 

Le bonheur est au fond de notre conscience, loin, si loin des sentences, dont en fait, on se balance.

Dévorez le ronron quotidien il vous appartient, il est bien mérité !  A la bonne sauce que voilà, qui dessine au bord de vos lèvres des sourires de cendres au bout de votre grand corps décomposé…

J’approuve tout cela et le reste aussi, triomphez donc de l’apparence des choses, laissez-moi m’épargner : Je grandis.

jeudi 13 décembre 2012

« Et la larme de l’œil rit du bruit de la bouche »

605788244_small.jpgQue Jean-Luc Mélenchon avait raison de clore ses grands meetings de la campagne présidentielle par des citations de Victor Hugo. Les contemplations sont passées de l’étagère du bureau  à  la crédence du salon, du salon à ma table nuit, et je n’en fini plus de ce délice retrouvé.

Au sortir d’une réunion à l’utilité hasardeuse ou en recréation d’une imbécile lecture d’un aride budget austéritaire et borné, il n’est pas de meilleur congés que de retrouver les vers du géant.

« Les feuilles sèches vont et roulent sous les cieux. Ne sens-tu pas souffler le vent mystérieux »

Yann Galut, est un spécialiste des bruits qui sortent de la bouche, député socialiste réputé de gauche, il fait parti de ces « courageux » qui ont voté le TSCG et la règle d’or de Sarkozy et de Merkel, il est pourtant un de ceux dont les mots étaient fermes pour condamner en 2005 le traité et les politiques libérale de la politique économique européenne . Le bruit est donc sa spécialité... Hier, il trouve une nouvelle combine, le projetant à la une des médias. Il veut priver les exilés fiscaux de la nationalité française. L’idée est moins révolutionnaire qu’elle en a l’air. Pour tout dire, simplement, elle est complètement farfelue et stupide ! Au fond elle est même très réactionnaire, réhabilitant une sorte de droit au bannissement ! Galut veut envoyer Depardieu au Barbaresque !

Le bannissement n’existe  pas dans notre République, c’est même inscrit dans la déclaration universelle des droits de l’homme : « « Tout individu a droit à une nationalité. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité. »

Le but de la manœuvre, c’est l’écran de fumée, la poudre aux yeux, l’apparence du courage, le déguisement  de la bravoure, le masque de l’audace, la velléité du changement…

Il existe pourtant une manière simple rapide et efficace de contraindre les tricheurs et les ingrats narcissiques : il suffit de calculer la différence entre ce qu’un exilé fiscal paie à l’étranger et ce qu’il paierait en France. Et exiger qu’il verse cette différence aux agents du fisc français. Il suffit d’une loi et d’un décret d’application, en semaine l’affaire est pliée.

Le candidat Hollande, lorsqu’il ânonnait moi Président… avait pourtant annoncé  que la « fiscalité et la nationalité serait désormais liées »  Oui… mais c’était avant…

Maintenant Depardieu et  les bouffis de la frontière belge peuvent dormir tranquille, le seul engagement que tient le président Hollande est celui qu’il a délivré a la city et a destination de la finance et des gavés : « I’m not dangerous »

Oublié les moi président je renégocierai le traité, les faits deviennent lourds a porter. L’austérité est à l’œuvre et personne n’a effacé de sa mémoire comment le déplacement de  Hollande un soir de juin à la télévision grecque a été décisif pour assure la victoire de la droite face à la coalition de gauche de Syriza  qui pouvait créer le choc nécessaire à la mise en place d’une autre politique en Europe !

Plus personne ne croit au père noël, et tout le monde comprend bien, combien sont dérisoires les quelques euros de RSA octroyés en grande pompe par le premier ministre, comparés aux exonérations massives dont ont bénéficié les rentiers de la nouvelle économie lorsqu’ils se sont déguisés en pigeons. 12 euros mensuel  pour les malheureux  privés d’emplois qui passeront directement dans la hausse de la TVA et qui feront les 20 milliards pour les patrons  du MEDEF. Dur avec les nôtres lorsqu’ils construisent des cabanes au fond du bocage nantais et  soucieux d’élégance et de courtoisie avec monsieur Mittal  et ses 900 000  euros annuels de dividendes…. ecran-fumee-300446.jpg

« Les grands équipements coûteux et inutiles ne sont pas des dépenses publiques pour des projets collectifs mais des transferts vers des firmes privées : autoroutes, hôpitaux, construction de lignes à grande vitesse (LGV), plan d’équipement de fibre optique sont ainsi concédés aux intérêts privés. » écrit  Pierre-François Grond, animateur de la gauche anticapitaliste, il décrit ainsi parfaitement la logique à laquelle s’est rangé le gouvernement.la neurasthénie gouvernementale  conduit tout droit notre pays vers de grandes souffrances….

Les ouvriers de Mittal, de PSA, de Pétroplus… les précaires de la fonction publique, les exploités de l’immigration clandestine… les autres, tous les autres savent maintenant que ce gouvernement est une calamité. La fatalité lui sert d’écran à sa lâcheté, sa cruauté n’est pas une mésaventure elle est un choix.

Moi président en cinq ans, je rembourserai les banques de votre sueur et de vos larmes, moi président pendant que je vous sacrifierais à Florange ou à Aulnay, que je vous bastonnerai à Nantes ou ailleurs… je vous enverrai toujours des rigolos  qui feront du bruit avec leur bouche…

Depardieu a le dos large… et la bêtise épaisse, il aidera au rideau de fumée….

Les renoncements ont leurs jours flammes et leurs jours de fumée…. « Nous sommes maintenant dans le temps de la fumée »

mercredi 12 décembre 2012

Michel Naudy l’enquête inachevée…..

 

naudy.jpgComme le chantent tous les pisse-copie de la corporation, selon la dépêche AFP, les gendarmes toujours formels privilégieraient (noter le conditionnel) la thèse du suicide...

Bon, les gendarmes, c est bien connu....

Mais les journalistes, ces génies indispensables au bon exercice de la démocratie…

Ces gens qui devraient (noter le conditionnel) être si prompts, si dévoués, pour nous aider à comprendre, à appréhender la réalité pourquoi nous ne parlent-ils pas de l enquête inachevée de Michel Naudy.

Il n était pas que moustachu Michel, il n'avait pas que l accent de la rocaille échappée du flot d'une rivière ariégeoise...

Ça vous le savez tous, vous l avez lu partout....

Vous êtes moins instruits sur les dix-sept années de placards que la direction indépendante de France télévision lui à fait subir, membre de la rédaction nationale sans affectation...

Parce que voyez-vous, chez ces gens tout plein d éthique on ne peut pas être journaliste et communiste. C est dangereux un communiste !

Ce n'est pas comme un Plantu qui se goberge des prix que lui remet le Qatar, ce n'est pas comme un Dominique Renyé qui fait la leçon tous les soirs chez Calvi et qui est le directeur du Think-Thank de l’UMP, la  FONDAPOL...

Non, non un journaliste communiste, avec en plus le goût de l enquête ne fait pas partie du même monde, que les mouchards du nouvel Obs , que les courtisans du club de la presse!

Ainsi pour connaître de l'enquête que menait, il y a quelques jours encore, Michel Naudy et si vous ne faisiez pas parti des heureux abonnés de la lettre du cercle Lakanal , alors vous vous devez d’être très actif sur la toile et faire chauffer votre moteur de recherche favori.
Peut-être, que comme ca,  tomberez-vous sur  cet article édifiant, où l on apprend que Michel aurait prononcé cette phrase à un ami proche " si un jour tu apprends que je me suis suicidé, demande une enquête"

Mais que craignait-il donc, retiré dans ces montagnes, son accent, sa moustache, patati et patata...

C'est que ce goût de rechercher la vérité et de la dire, celui que Jaurès appelait le courage était toujours ancré aux tréfonds de son être, celui qui avait tatoué au revers de son poignet le symbole meurtris de l indépendance solidaire n’avait pas abandonné sa passion du journalisme d enquête, banni des télés et des rédaction parisiennes, prisonnier politique de France télévision, il avait, tout près de chez lui, découvert et dénoncé, une sorte de carambouille ariégeoise mêlant le personnel politique local, des investisseurs peu regardant, des gros bras, le tout récemment orchestrée par un ancien militaire de la DGSE....ariege.jpg

C’est en effet dans son journal Lekanal  qu’éclate l affaire de CRP consulting et de la CAPI affaire dont vous pourrez connaître tous les détails içi et qui conduit à plusieurs mise en examen d’élus socialistes dont le Président du Conseil Général de l’Ariège. Cette affaire est très récente puisque vous en trouverez le compte rendu du parisien.fr de 27 Octobre dernier.

Qu’ ‘est -il donc arrivé  dans cette agence, qui  en pleine déconfiture choisit de mettre à sa direction le dénommé  Alain Juillet, ancien membre actif, parachutiste du service action de la DGSE au sujet duquel le Canard enchainé écrivait le  31 juillet 2011, ce n’est pas si vieux, qu’il était à l’origine des engloutissements de presque 28 millions d’euros investit en deux ans par la DGSE en divers placement malheureux….

Il  y a, à l’évidence, dans cette affaire, où tous les dossiers d’investissements portés par la CAPI se sont soldés par une série record de faillites  avec un coût financier  et humain colossal une zone d’ombre trop importante pour   que nous nous contentions des « copié- collé » de dépêches AFP.

le-roman.jpgVendredi, les cendres, de celui qui écrivait, dans un roman policier que je vous invite à lire « Le pas du Parisien » seront rendus à la montagne.

Michel écrivait dans ce Polar : « Tout ce qui arrive ici n'est pas raconté : ce sont des bouts qu'on se dit en marchant, un bout, un pas devant l'autre, et un, et encore qui se suivent comme les jours, un jour oui, un jour non, un jour jamais, et ce jour qui sera le dernier. J'ai un copain qui avait pris ce nom : Jamais... »

Ce livre raconte, par petites touches, les chroniques d'un village des Pyrénées : la guerre civile espagnole, le dernier conflit mondial avec ses résistants et ses miliciens, la vie d'aujourd'hui et d'hier. Mais c'est aussi l'histoire d'un double meurtre, une fusillade dans la montagne et, petit à petit, le récit et l'explication de l'énigme. Aucun doute, ici le personnage principal est bien la montagne et son histoire à travers de petites anecdotes qui paraissent, au début, sans liens entre elles. A la fin la vérité éclate…

Journalistes penchez vous sur l’enquête inachevée de Michel Naudy ! 

  

lundi 10 décembre 2012

Pour la nationalisation de Mittal-ARCELOR : Je Marche !

acier.jpgLe conflit qui se cristallise autour de l’usine de Florange  est  un point de fixation de tous les combats du moment. Il est d’abord l’endroit  ou les salariés sont en première ligne contre les attaques de la finance et de la banque.

FAIRE FACE A LA FINANCE

Il ne faut pas oublier comment ce rapace Mittal est devenu le patron de notre aciérie, c’est par un coup de force boursier, une OPA belliqueuse, qu’il s’est emparé des actions que l’Etat complice  s’est laissé dérobé, abandonnant ainsi ce qu’il avait payé plus de 10 milliards contre  10 fois moins !

Un tour de force au profit unique des banquiers, qui engrangent ainsi les fruits du labeur de la Nation toute entière.

Mittal remplit parfaitement sa mission de membre du conseil d’administration de  la banque Goldman-Sachs en ramenant par dizaine les milliards au fond des coffres inutiles des paradis fiscaux !

Appeler l’ensemble des citoyennes et des citoyens  à manifester leur soutien aux travailleurs de Florange  c’est d’abord et avant tout créer les conditions de la révolte du peuple français face à la dictature des banques, c’est construire la nécessaire RESISTANCE

IMPOSER L’ECOLOGIE POUR DE VRAI

L’affaire de Florange n’est pas qu’une lutte syndicale, ni même qu’une lutte politique capable d’éveiller le plus grand nombre de nos concitoyens face aux enjeux de la finance et de la violence avec laquelle elle poursuit ses objectifs. Elle est aussi l’occasion de ramener l’ensemble des écologistes à une prise de conscience politique de ce que doit être une écologie conséquente.

Car enfin, il y a un raisonnement que tout le monde peut facilement admettre, la France, notre économie, nos manufacturiers, nos usines, nos ajusteurs, nos plombiers et même nos ferronniers ont besoin d’acier.planecolo

 C’est tellement vrai que la France importe de l’acier !

Le marché est déstabilisé par les grandes variations des éléments constitutifs du coût de l’acier : minerai de fer, coke, nickel, taux de changes et ferrailles… La compétitivité de la sidérurgie française est donc largement  indépendante du seul coût du travail… Cela veut dire que non seulement nous devons produire de l’acier mais nous devons être en même temps susceptible de lui apporter une plus value comparée à l’acier exporté !

C’est donc sur les conditions de productions même que le débat se porte, le plus value écologique qui s’incarne dans le projet ULCOS, bien qu’imparfaite, notamment sur les conséquences au niveau des sous-sols du stockage de CO2, appelle le gouvernement et sa majorité  a ne plus subir et à devenir proactif sur le sujet.

RECONSTRUIRE LA GAUCHE

Il faut donc investir immédiatement de l’argent, sans doute plusieurs milliards, pour produire de l’acier français sans émission d CO2, c’est pourquoi nous devons établir le lien entre les nécessaires choix  quant aux investissements publics.

Les Grands Projets Inutiles  dont Notre Dame des Landes est le plus emblématique des investissements stériles, rejeté par la population, et juteux pour Vinci et autres grands groupes doivent être abandonné pour de réels investissements,  d’abord  au service des populations mais aussi porteur d’une vision de réorientation de notre économie. C’est la transition écologique pour de vrai, que porte la lutte des Arcelor.

front-de-gauche-2C’est pourquoi le Front de Gauche propose  d’organiser une marche d’abord de solidarité avec les travailleurs  d’Arcelor Mittal mais aussi une marche pour l’avenir, une marche pour le changement pour de vrai, une marche pour l’écosocialisme.

Ramener la politique à ses contenus, c’est la meilleure façon d’être utile au changement, c’est la meilleure façon de reconstruire la gauche !

dimanche 9 décembre 2012

Parcelle de fièvre, un samedi soir.

170px-Voltaire_by_Jean-Antoine_Houdon_-1778-.jpgC’est une poussière cuprique, bien sûr, un grain platiné et ambré qui m’agace l’œil, me taquine la cornée. Une  torche volée aux rayons de lune qui contusionne mon regard, affecte ma vision….

La sublime conquête pourrait se perdre au milieu des étoiles, mais leurs bras s’agitent, de haut en bas…. A peine descendus, ils remontaient encore, en vélo ou en camion, dés potron-minet ou bien à l’heure du thé, c’est comme dans un songe quand percutent sur l’autre face de votre front les corps effrayants et les têtes de craies  qui s’élèvent et s’étendent, se dressent subitement de nouveau pour s’allonger …. Enfin !

C’est un immense moulin, son ombre est encore plus démesurée, innocente, déficiente et décharnée, elle n’en est pas moins l’insolente innocence qui signe l’apparence d’un  crime….

Et le moulin offre  ses biceps au vent, ses jambes au marais…  les bras tournent, les pieds s’enfoncent… Quel est donc ce monstre vivant qu’ils sont tous venu  pour terrasser ?

La bête  a pourtant l’air bien fatiguée, excédée et éreintée… la bête est accablée et ne saurait se défendre… Et puis il y a les vers de de Musset qui de nouveau éclatent dans la mémoire : Dors-tu content, Voltaire, et ton hideux sourire Voltige-t-il encore sur tes os décharnés ?

Cet effrayant sourire, celui qui fait peur même après la mort….  Il faut l’avoir rencontré, même en rêve, pour connaitre au fond de quoi sont fait les femmes et les hommes…

Sur les plages d’Espagne les villageois lynchent  des corps que la mer échoue… sortie de leur coque, ni vivant ni mort, c’est toujours la bastonnade qui accueille ceux qui osent le pari de la raison…

Et le sourire de voltaire…. Pourquoi cette arrogance, alors que l’on vous dit qu’il est mort.

Tellement mort qu’il n’est plus que chose… matière défunte. Fragments de putréfaction…

Le moulin s’emballe et ses bras s’agitent de nouveau…. Il y a là un malheureux qui aurait pu se faire décapiter, la confrérie s’empoigne… le malheureux s’accuse, s’excuserait presque de son indécente appartenance au mondes des vivants … Il n’y a plus de respect pour personne dans les cauchemars.01-cauchemar-OK.gif

Imperturbables, les pales récitent leurs mécaniques ritournelles, les empennages des moulins ne sont pas des voiles et rien ne bouge rien n’avance … Le vent bouleverse et change, il influence sans convertir, il métamorphose sans modifier, il transforme sans que rien ne change….

Et l’autre qui passe avec sa frime, le long du coteau, devant le moulin, face au vent, elle passe et elle repasse. Joli bluff, coup d’épate et d’esbroufe, flafla et tralala… Mais  pour qui vous prenez vous  bestiaux si démesurément grandis des souffles aigres que vous avez imprimés au vent ?

C’est un éclat de rire qui surgit  de mes cauchemars, et les infirmes se tordent de rires, C’est une poussière cuprique, bien sûr, un grain platiné et ambré qui m’agace l’œil, me taquine la cornée. Une  torche volée aux rayons de lune qui contusionne mon regard, affecte ma vision, le printemps revient.

Il triomphe toujours…

valmy derC’était au mois de Juin, la ville était en fête, c’était le mois de juin et la foule radieuse circulait  gueularde et joyeuse, tapageuse et consciente… il n’y avait plus de Moulin, plus de vent, plus d’aigreur brassée, la foule anonyme était devenue une assemblée consciente.

Ca  y est !!!

Enfin une odeur de café… cette nuit est terminée... mes yeux, mes très chers yeux ne souffrent d’aucune altération, d’aucune dégradation, pas de dégâts, pas d’impureté, pas de trouble…

Le sourire de Voltaire n’est pas une poussière cuprique, on le croyait joyeux, le voilà de nouveau décomposé !