mercredi 12 novembre 2014

EXCLUSIF: le script intégral du dialogue entre Fillon et Jouyet


EXCLUSIF: le script intégral du dialogue entre Fillon et Jouyet

-Fillon: il faut tout mettre en Œuvre pour sauver la cinquième République
- Jouyet: Oui oui, il faut vraiment éviter que le peuple se mêle de nos affaires.
- Fillon: Cette 6e République pourrait se répandre comme une trainée de poudre.....
- Jouyet: Cette idée de referendum révocatoire et de peuple souverain, quelle Horreur!!!
Fillon et Jouyet ensemble: Heureusemnt il y a Le Pen!

jeudi 30 octobre 2014

C'est juste un état des lieux. Un état juste des lieux.

C'est juste un état des lieux. Un état juste des lieux.

Cautelerie… le Bourget- des gogos, des applaudisseurs… escobarderie, fausseté, fourberie, hypocrisie, mensonge, roublardise…. Rouerie aussi. Ruse-Hollande !

Pan ! Un mort, des morts repan ! La foudre-un scooter, la promotion voltaire des têtes d’anus, une politique de merde, des mots à chier !

Pan , panpan et ratapan ! Tout le monde se tait !

Patinage cataclysmique sur une flaque épaisse – un flan périmé s’écoule goute à goute- virgule qui nous pend au nez !

Comment un astre mort peut-il diffuser tant de froid?

Bassesse, déloyauté, fausseté, indignité,trahison, vilenie ! Tête basse - ça fronde au palais bourbon -

-Tiens un enfant est mort ?

- Ne - te déconcentre pas, fronde !

- Je te dis qu’un enfant est mort !!!!

- Ta gueule abstient toi !

Abattement,faiblesse,flou, mollesse …. Putain de chasse-neige ! Good-bye pipeline ! Total respect monsieur le commissaire ! Et bien le bonjour à Mosco !

Sur les murs des peintures de Soutines - des corps qui pendent des carcasses qui saignent. Il arrive que des avions, en reniflant, aspirent des peuples…. Des peuples de bouquéques Hein ! Ça les terrorise les peuples ! Alors ils baissent la tête et mettent un voile… d’abord sur leur femme, ensuite sur l’humanité !

Pan pan! Qui fait le char ! Ouille qui fait l’humain !

Affaiblissent, affliction, alanguissement ,consternation ,démoralisation, dépérissement, dynamisme, morbidité ... ( cherchez l’intrus)

Ils sont presque 12 000 flingués par an ! Presque 40 par jours, un peu moins de deux par heures ! C’est bon ça ! Mieux que les radiations ! Guirlande dans les sapins… c’est le chômage qui tue… pépère, comme une tronçonneuse dans la forêt !

Bravo les suicidés ! On vous fera des plaques devant les pôles emplois ! Ou devant les dispensaires à dent !

« Aux caisses de retraites reconnaissantes ! » Faites Peter les trompettes et le chœur des enfants de notre dame des bigoudis. Ça aura de la gueule ! Hein madame la ministre de la culture ?

Dérive, éloignement, recul…. De la réaction en tube ! Rétrogression tiens, c’est encore mieux ! Involution !

Pan ! Contre les pauvres, pan au Mali, pan en Irak, pan pan en Ukraine ! Pan pan… Pan ! en Syrie, Pan dans le Tarn aussi…

Mourir, mourir surtout pas pour des idées … ça pourrait en donner ! Et la centre Afrique pas PAN ? si Pan !

Tous les mauvais prétextes sont bons pour punir !

On ne pouvait pas savoir la gueule de l’abattoir, on ne pouvait pas savoir. Je crois bien que non. Le sang des bêtes dégouline dans un ballet impeccable…

En fond sonore Barbelivien chante du Ferrat… La seule question du moment est de savoir qui de Sarkozy ou de Sarkozy ? Qui de la droite ou de la droite ?

Hier un camarade m’a dit il ne faut pas laisser gagner le désespoir…

Moi j’ai dit : d’accord !

mercredi 10 septembre 2014

Ouah-ouah !

Ouah-ouah !

C’est une buse. L’affaire est entendue. Thomas Thévenoud est un incivique, il n’y a rien d’autre à dire là-dessus.

Pourquoi, dès lors ce déchainement médiatique et politique pour livrer ce qui reste de ce pauvre bonhomme aux chiens ?

De Rugy s’étalant sur toutes les radios pour nous faire part du dégoût que lui inspire le bougre, lui l’ami fidèle de Jean Vincent Placé, celui-là même qui ne paie pas ses contraventions, omet de déclarer sa participation à une société de conseil dans sa déclaration d’intérêt remise au bureau du Sénat ! Ouah-Ouah !

Copé , l’excellentissime Copé qui exige une enquête fiscale croyant nous faire oublier les quelques dizaines de millions d’euros détournés des poches du contribuable pour financer l’éternelle campagne de Sarkozy ! Ouah-Ouah !

Alain Juppé, le meilleur d’entre-eux , semble lui-aussi tout à fait offusqué par le vol si bas de la buse , lui condamné le 1er décembre 2004 à 14 mois de prison avec sursis et une peine complémentaire d’un an d’inéligibilité par la cour d’appel de Versailles, pour «prise illégale d’intérêt» et, ce faisant, avoir «trahi la confiance du peuple français souverain» Ouah-Ouah !

Pourquoi tous ceux-là, et tant d’autres, se font chiens quand la plus élémentaire des décences les amènerait juste à se taire !

Parce que tout simplement le bruit des chiens couvre le hold-up silencieux qui se déroule sous nos yeux détournés de la noire réalité. Hier pendant que tout le petit monde politico-médiatique jetait des pierres sur le pauvre toto, les « frondeurs » ravalaient la fronde, l’élastique et le cuir qui va avec…

Ce matin le ministre Sapin annoncera la poursuite de son plan de destruction de l’économie française, aggravant la saignée de l’investissement public de quelques milliards supplémentaires.

Les difficultés quotidiennes des jeunes, des précaires, des millions de sans-emplois, s’aggraveront dans les mois qui viennent, la défiance populaire vis-à-vis du politique en général enflera jusqu’à l’explosion finale dont on ne sait ce qu’elle engendrera…

D’autres chiens aboieront à leur tour, c’est le rôle assigné par ce système à Madame Le Pen, à qui Valls vient d’attribuer en grande pompe le statut d’épouvantail en chef, dernier chien de la garde des intérêts des profiteurs.

Et ça marche !

Les voilà dociles, les caniches de la fronde, nous expliquant qu’il serait irresponsable de faire tomber ce gouvernement avec cet argument que l’on nous aboie dessus : « une Assemblée avec 540 députés de droite et d'extrême droite ce serait tellement plus rigolo » Ouah-Ouah !

Lorsque les chiens veulent se faire féroces, c’est dans les yeux qu’il faut les regarder. Leurs aboiements ne sont que des tentatives désespérées d’intimidation. La vérité est qu’ils sont en panique, incapable de porter l’alternative que le peuple attend et réclame de toute évidence. Il faut les renvoyer à la niche pour faire taire le brouhaha qu’ils organisent. Il faut faire émerger dans le débat public les questions de fond qui font l’honneur de la République et de l’engagement.

C’est l’enjeu immense de la campagne pour la constituante : faire taire les clébards !

C’est le peuple qui commande, pas les canidés !

lundi 8 septembre 2014

Entre Valls et Le Pen, il y a la République.


Entre Valls et Le Pen, il y a la République.

C’est un odieux chantage que celui que déploie le Premier ministre, responsable et coupable en grande partie de la nausée profonde qui envahit le pays, évidemment pris en flagrant délit d’exécuter une politique contraire en tout point à celle pour laquelle Hollande a été élu, le voilà qu’il nous somme de le supporter au défaut de quoi nous serions responsables de l’arrivée au pouvoir de Madame le Pen.
C’est un raisonnement tout spécieux, mais pas seulement.
C’est aussi la révélation criante de la tentation autoritaire des personnels politiques dont la seule mission est le service de la rente, des profits et des intérêts financiers.
Leur aveuglement cupide les conduit, de glissements en glissements, dans la négation même, non pas seulement de l’acceptation de la volonté populaire, mais de la démocratie tout court.
Que le Peuple vote contre le TCE, députés et sénateurs UMP et Solferiniens se mettent d’accord pour le ratifier.
Que le peuple élise un Président qui s’engage publiquement contre la finance et c’est un « youpee » de la bourse qui devient leur ministre de l’économie.
L’entre-soi consternant de ce microcosme au service des milliardaires est au sens propre du terme devenu politiquement irresponsable, les désaveux pourtant patents du peuple, élections après élections, les laissent tels les carreaux de marbres qui font les halls des grandes banques mondialisées.
Les lobbys et les puissances de l’argent qui les ont choisis comme commis ne se préoccupent pas plus de leurs états d’âmes que des aspirations du grand nombre…
Bon gré, mal gré, ils doivent s’exécuter : ou bien la guerre, ou bien le Pen…
Devant ce piège mortel, j’en entends encore qui veulent infléchir la politique du gouvernement, j’en entends d’autres qui espèrent de Hollande qu’il appelle une majorité rose rouge et verte pour mettre en place la politique au service du grand nombre.
Ces deux espoirs sont malheureusement vains.
D’abord parce qu’on ne peut infléchir un corps sans masse, les ectoplasmes s’étalent c’est une loi physique.
Ensuite parce que cette majorité n’existe pas à l’Assemblée Nationale et que derrière la comédie des oppositions factices de l’UMP et des Solfériniens se cache le dogme du libéralisme économique qu’ils partagent comme un horizon indépassable.
Que le frondeur passent aux actes et Valls trouvera dans l’instant la poignée de voix manquantes dans les groupes de l’UDI ou de l’UMP.
La cinquième République permettait la stabilité politique et la coexistence d’une représentation nationale qui s’affrontait en représentant plus ou moins fidèlement les intérêts de leurs électeurs, elle devient un machin inepte lorsque droite et gauche mènent la même politique de concert et contre le peuple.
Voilà pourquoi la dissolution n’a pas de sens, voilà pourquoi la droite crie à qui veut l’entendre qu’elle ne veut pas cohabiter. Coupés définitivement des aspirations citoyennes, le système est tellement pourri qu’il n’offre plus aucune porte de sortie. Ils ne veulent même plus faire semblant de gouverner.
La crise économique, sociale, morale qui envahit le pays et l’Europe ne peut se sortir de ce cauchemar à l’occasion d’une simple crise de régime.
C’est l’irruption du peuple dans le débat public qui va permettre le sursaut nécessaire.
La République nous appelle de nouveau. L’heure pour nous qui sommes la Gauche, n’est pas à redresser, réorienter ou réinventer la gauche. L’heure est à prendre le pouvoir pour le redonner au peuple. C’est notre tâche immédiate en même temps qu’elle est celle de toujours. C’est le fondement d’une nouvelle synthèse pour une République Sociale Écologiste et universelle !

jeudi 4 septembre 2014

Consternante consternation

Consternante consternation

Je ne les oublierai jamais. Ni les chefs, ni les sous-chefs. Ni les tambours ni les trompettes. Ni même les auxiliaires, les brancardiers ni les porteurs d’eau.

Le voilà, le résultat de leur soutien borné à la politique frelatée de Hollande. Il nous faudrait oublier toutes les douceurs livrées lorsqu’à peine clairvoyants, nous alertions dans le vide des conséquences d’une telle trahison….

Démagogues, lorsque nous dénoncions l’aval du traité Hollande-Sarkozy-Merkel… Populistes, lorsque nous voulions balayer les couloirs de la République des Cahuzacs et autres germes invasifs. Antisémites, pire que l’extrême-droite... J'en passe et des bien plus mauvaises.

Combien de fois j’ai dû lire, le ventre retourné, que nous faisions le « jeu des extrêmes »….

Et nous voilà donc à peine deux ans plus tard, avec un gouvernement qui applique minutieusement toutes les recettes économiques de la droite, un ministre qui veut chasser les « faux-chômeurs », l’autre qui veut chasser les immigrés et l’autre qui démantèle la République… celui qui a cassé l’école, celle qui assèche la culture…. Tout est à l’avenant !

Dans le même temps le système se pourrit de l’intérieur, jusqu’à la nausée. Qu’il s’agisse de péplum ou de vaudeville, leur meilleure prestation, qu’il s’agisse de DSK, de Cahuzac, de Morelle ou de Hollande restera l’illustration parfaite, millimétrée de la gangrénisation généralisée de la cinquième République…

Mais il se peut qu’il soit déjà trop tard.

Par millions les citoyens-électeurs se détournent de la chose publique laissant le soin de mordre à ceux qui ont des dents de vampires. Tout cela peut finir très mal .Les soutiens actifs de ce gouvernement ne se trouvent plus que dans la poignée des grands patrons du CAC40 qui ovationnent debout le premier ministre, et qui imposent la politique de leurs intérêts. Si malgré tout cet attelage consternant peut continuer, c’est d’abord parce que les institutions de la cinquième République leur permettent. Quand il n’y a plus de majorité parlementaire, quand il n’y a plus de soutien populaire; il reste la menace et les ordonnances.

La nature anti-démocratique du régime est cruellement visible et pourtant chaque jour un écran de fumée supplémentaire permet la continuité des politiques scélérates au profit exclusif des rentiers et des financiers.

Le livre cache les actes comme la main cache la bouche des sans dents…

Après Rebsamen qui proposait de sanctionner les chômeurs, c'est le député PS de Paris, membre de la commission des Finances de l’Assemblée qui déclare «Une hausse de 2 points du taux normal de TVA est concevable et même souhaitable» pour réduire le déficit budgétaire… C’est encore le prix de la compote qui va augmenter.

Les patrons se régalent, la kommandantur européenne fixe les grandes lignes. Hier, Mme Lautenschläger, membre du directoire de la Banque Centrale Européenne (BCE), déclarait : "Sans ces réformes de structure, rien ne pourra être atteint à moyen et long terme dans les pays qui souffrent actuellement d’une mauvaise compétitivité". Ils avancent tranquilles et sans fard…

Je ne les oublierai jamais. Car l’urgence est là, il faut contraindre ce gouvernement tant qu’il en est encore temps. C’est la rupture nécessaire qui peut permettre d’éviter le pire.

Manuel Valls engagera la responsabilité de son gouvernement le 16 septembre après une déclaration de politique générale devant l'Assemblée Nationale. Il faut ce jour-là faire tomber le gouvernement pour ouvrir la voie du rassemblement de ceux qui veulent en finir avec les politiques d’austérité qui ne tiennent plus en France qu’au fil vermoulu des institutions de la cinquième République…

Frondeurs en tous genres, le 16 septembre est l’heure de vérité. Après il sera trop tard le peuple vous oubliera et ne vous le pardonnera jamais.

jeudi 28 août 2014

Soif d'idéal

Soif d'idéal

Notre gauche est passée à la machine, délavée de ses couleurs d’origine, le système ne la craint pas, le peuple ne la reconnait plus. La violence du démantèlement en cours laisse chacun des sincères que nous sommes, un peu abasourdi, il faut bien le reconnaitre.

Il n’est plus question de poursuivre notre quête enfermé dans un culte d’hier, une nostalgie douloureuse de l’union de la gauche, du front populaire, ni même des autres mondes possibles… En niant notre passé, Hollande et Valls espèrent ruiner notre avenir.

Il nous faut réinventer « un mieux, un rêve, un cheval »comme dit Souchon, eux, ils nous appellent « la gauche cetelem », nous, on rêve d’un pas si mal, d’un songe, on se contentera d’un âne. L’essentiel est désormais de remettre la marche avant.

Ils veulent et c’est leur choix, en finir avec la gauche, ils veulent en finir avec ces étoiles incertaines que l’on appelle le bonheur, la liberté. Ils veulent transformer la promesse en souvenir, une humanité sans humain, une machine qui machine, un accumulateur qui accumule des richesses dont personne ne profite…

Ils prient la sainte croissance devant le calvaire de 85% de l’humanité…

Personne n’est obligé de les laisser faire !

Il nous faut donc casser net, profondément définitivement les codes déphasés d’un système politicien dont ils sont les seuls maitres, il nous faut cesser de livrer nos aspirations à des stratégies électoralistes ou même à des quêtes lointaines d’un pouvoir fusse-t-il révolutionnaire…

Je cherche depuis quelques jours ce que veut bien vouloir dire cette expression de « fédérer le peuple », comment elle peut s’exprimer, vivre, se voir, se répandre ?

Comme une autre gauche raisonne toujours comme une gauche quand même, une autre politique reste qu’une politique.

Comme ils ont tous cassé, tout délavé, tout sali, chaque mot n’a plus le sens du commun mais le goût amer de la trahison, la preuve d’une forfaiture passée, la promesse de nouvelle désillusion..

C’est donc sur le terrain de l’ordinaire dignité qu’il nous faut avec humilité renouer le fil de nos espoirs. S’indigner du clochard qui clochardise, accueillir le migrant qui migre, soigner le malade, éduquer le sauvageon, payer celui qui travaille, protéger le faible, partager la richesse…

Le peuple n’aspire pas à s’enrichir des misères du voisin, lorsqu’il se bat la coulpe c’est toujours sur sa propre poitrine, l’inverse de ce petit monde qui ne s’enrichit que de la grande misère de l’immense majorité de l’humanité..

Humblement, pas à pas, il nous faut reconquérir l’évidence, peu importe le nom et le chemin que prendra cette reconquête, devant chaque héros qui meurt il reste la beauté, la force, et la dignité de son combat.

En essayant de nouveau de ramasser l’espoir dans la rigole, en portant le débat central sur l’organisation du peuple, c’est-à-dire les institutions, les militants de la 6éme République proposent bien plus qu’un changement de règles du jeu, ils invitent à cesser de jouer.

Cette ordinaire dignité que l’on partage avec tous, nous qui n’avons pas l’obsession d’être du tout petit camp des gagnants sans avoir, du tout, le goût d’être à jamais, d’être pour toujours des perdants.

A cette marelle-là, nous ne voulons plus jouer…

Le ciel appartient au plus grand nombre.

samedi 16 août 2014

La supercherie de Villepin.

La supercherie de Villepin.

L'été n'était donc pas assez pourri qu'il fallut que Villepin nous fasse la leçon.La voie républicaine de la France est anesthésiée de l'indigence politique, humaine, économique des petites choses qui gouvernent....
Il ne leur suffit pas que nous baissions les yeux si bas, muets devant leur forfaiture, nous devons encore subir la leçon républicaine de Mr Villepin....
Le gouvernement aligné sur les intérêts nord américain besogne le long des martyrisés de Gaza, jette de l'huile sur tous les feux, que l'étincelle parte des bords de la mer noire ou de la mer morte, des montagnes kurdes ou des monts du Golan, une seule conduite dicte la position du gouvernement de la France: Un atlantisme soumis et docile. Une vassalité exemplaire.
Villepin donne le change et esquisse une position qui devrait... Qui pourrait ... être celle de la France. Oui, mais seulement si elle était encore la France!
Une nation libre, autonome et conquérante porteuse du progrès universel.
Or c'est bien les politiques ultra libérales à l'œuvre qui affaiblissent et détruisent méthodiquement le terreau sur lequel se construit le respect de la parole d'une Nation.
La France ne peut parler de solidarité, de raison et de justice que lorsqu elle respecte le contrat républicain, d'abord dans ses frontières géographique....
La France ne peux pas diffuser la voix de la raison,lorsqu'en son sein infuse le poison du chacun pour soi,du repli communautariste , lorsqu'à l'échelle des valeurs communes l'avidité gloutonne des actionnaires devient le modèle dominant.
Si la France n'a plus aucune voix, c'est d'abord parce que depuis plus de vingt ans les libéraux qui se succèdent lui ont ôté ses mots.
La France ne peut être prise au sérieux que lorsqu'elle fonde son message au monde sur les bases exemplaires d'un modèle républicain assumé efficient, efficace..
Il ne fallait pas pour cela détruire avec application l'idéal de laïcité dont le monde réclame à l'évidence une application rigoureuse.
Il ne fallait pas commettre la circulaire du 21 janvier 2006 qui organise de manière systémique les rafles des étrangers en situation irrégulières....
Il ne fallait pas, monsieur Villepin , nommer comme ministre de l'intérieur des tenants imbéciles de la théorie du choc des civilisations, Sarkozy d'abord et Hortefeux dans la foulée ont délibérément dégradé le message que nous devrions porter au monde....
Parceque les libertés fondamentales sont menacées par les peines planchers, par les lois Perben....par les contrôles au faciès, par l'état d'urgence que vous décrétiez pour quelques soubresauts dans une banlieue....
Parce que les syndicalistes sont poursuivis, condamnés , humiliés.
Parce que les enfants sont arrêtés à la sortie d'une école ou sur le bord d'un trottoir, un matin, les doudous dans la rigole...
Parce que ces politiques là, ont abimé l'image de notre République, aucun Homme humilié sous quelques latitudes qu'il soit ne peut plus entendre la voix de la France lorsqu'elle parle de liberté.
Notre nation se nourrît d'abord d'égalité, de justice sociale, notre République est sociale ou elle n'est pas. La défense d'un ordre international juste et fondé sur le droit des peuples commence par le respect absolu de notre pacte national, ce qui implique de faire le choix de la sécurité sociale plutôt que celui des assurances privées, ce qui implique de garantir le droit au travail et aussi le droit au repos et à la retraite. Ce qui implique le droit au logement, aux salaires qui permettent de vivre.... Ce qui implique que l'on tourne le dos aux politiques d'austérité et à la fable du coût du travail.... La justice internationale commence par la pédagogie du partage et de la répartition des richesses.... Lorsque la France devient un hinterland des actionnaires et des profiteurs, des rentiers et des fonds de pensions comme un autre, non monsieur Villepin elle n'a plus de voix.
La France, monsieur Villepin, c'est d'abord cette jeune idée de la fraternité, la France n'est pas un vieux pays qui commencerait avec Clovis, la France commence avec les lumières et pourrait s'éteindre des coups successif que les libéraux de tous poils lui assènent...
Les chrétiens d'Irak, qui sont des irakiens chrétiens peuvent recevoir toutes les armes du monde pour se défendre de quelques barbares..... Peu importe l'issue, d'autres barbares surgiront pour massacrer les juifs d'ici, ou les athées de la bas.... Ou bien les musulmans d'ailleurs.
Les crétins de France qui gouvernent ne font que continuer l œuvre d'assimilation des Etats aux intérêts des puissants,et les gogos qui applaudissent à votre tribune n'ont pas retenu que la France qui parle au monde est d'abord celle qui a l'exigence du partage, de l'égalité,et de la fraternité....
"Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre"
Ma France

jeudi 31 juillet 2014

Leur Jaurès et le nôtre.

Leur Jaurès et le nôtre.


Les grignoteurs du sens, les rongeurs d'histoire avaient déjà commis de nombreuses forfaitures, la madame le Pen déposait son nom au beau milieu de son salmigondis idéologique, c'était grotesque, honteux, si gros,que personne ou presque, ne pouvait y croire.....

Puis Sarkosy convoqua à son tour les paroles de Jaurès pour en confondre le sens, pour en asphyxier le souffle, pour réprimer l'élan... Une sorte de tactique de guerre en somme . Insidieuse et lancinante, la manœuvre consiste à saper l'ennemi sur ses bases afin de rendre son équilibre instable. Le procédé est redoutable, d'autant que dans le même temps, ceux qui dirigent le parti socialiste, noyés dans la confusion que crée leur oisive mollasserie intellectuelle ne trouvent ni les mots, ni les actes pour reprendre à leur compte la force que Jaurès a laissé pour ceux qui espèrent.

Pire,encore, ils confusent au point, qu'à leur tour, ils convoquent Jaurès, pour mettre en œuvre la politique même que les Sarkosy et autres n'osaient même pas imaginer....
Apothéose de l'œuvre de discrédit, ils osent, il ose, comparer Jaurès et Hollande!
Ainsi le nom de Jaurès est mêlé à la clique des factieux du nationalisme, à la maffia des néo libéraux, à la coterie des mous et des renonceurs..
Ils lui ont tout fait subir, vivant, ils le menaçaient de mort, assassiné, ils agitent ses mots et sa mémoire pour rendre son dessein fantomatique comme on floute sur une photographie la vérité que l'on veut cacher.
Jaurès le républicain, mangé et cuisiné à toutes les sauces de la réaction, à toutes les recettes de l'immobilisme n'est pas la tarte à la crème qu ils nous servent depuis quelque jours..... jusqu'à la nausée...
Quand il parle, lui, de la République,il parle de la Sociale!!!

Cette forme achevée de la République, sans laquelle les démagogues font passer la moitié pour un tout!
Il n'accepte pas la logique du tous contre tous, ni des Hommes ni les territoires. Jaurès ne chasse pas les roms, ne réfléchit pas aux marges des capitalistes mais au bien-être de l humanité toute entière....
Le Jaurès dont l'esprit doit rester vivant ne mettrait pas un pied dans les pinces-fesses de ceux qui célèbrent son nom en assassinant résolument sont propos!

En lui faisant dire le contraire de ce qu'il était, de ce qu'il faisait, ils veulent martyriser la rigueur et l'imagination, étrangler la puissance du rêve et la force de l'analyse,confondre la netteté des objectifs et la souplesse de la méthode....
Jaurès a fait de son combat politique, à chacun de ses discours, une épreuve de sincérité athlétique, le voir grimé par des fielleux sous-cape est juste insupportable.
Léon Trotsky, dans une prophétie malheureusement inachevée, disait de celui qu'il était venu entendre à la chambre des députés :

" Seul un aveugle rangerait Jaurès au nombre des doctrinaires du compromis politique . A cette politique il n'a fait qu'apporter ses talents, sa passion et sa capacité d'aller jusqu'au bout, mais jamais, il n'en a fait un catéchisme. Le moment venu, il déploiera sa grande voile et mettra le cap sur la grande mer..."


Hier, il y à cent à peine, ils l'ont assassiné pour cela, pour ne pas aller sur la pleine mer, aujourd'hui encore ils le tuent....
Sans doute, inconsciemment, ou pas, Cambadelis sait que le pédalo, n'est pas la bonne embarcation pour la pleine mer....
Qu il s'occupe de sa dérive et qu'il nous laisse regarder loin , il n y à qu'un Jaurès, c'est le nôtre, comme il en est de leur morale et de la nôtre .
Force d'agitation, de développement et de création, Jaurès est sans doute de ceux qui ne meurent jamais.

mercredi 23 juillet 2014

Melenchon : Être un homme à l'échelle du Monde

Melenchon : Être un homme à l'échelle du Monde

La passion qui transporte cette immortelle flamme, celle qui élève l humanité et la rend meilleure ne se porte pas comme le vulgaire carnet à souche des boutiquiers du grand bazar de ce que désormais la gauche française est devenue.

Jaurès avait un visage et une figure, il avait un nom. Il avait un nom lui, serais je tenté de d'écrire, pas une suite aléatoire de prénoms, pas l homonyme d'un pays.
Ni jean- jean ni Anatole, ni même Paul Valéry dont la lucidité ne parvint jamais à masquer le tropisme réactionnaire..... Laurent Laurent quel drôle de nom....
Regarder le monde pour le changer, c'est prendre la distance nécessaire qu'il convient avec ceux, qui par lâcheté ou obligation, passent leur temps à organiser leur monde.
Leur petit monde.
Notre société se délite par son centre. Nos valeurs s'épuisent de lutter contre la machine à amplifier l'air du temps, impuissants, nous courrons de brèches en brèches, comme celui qui veut retenir l'océan avec ses mains.
Notre aspiration a besoin de repenser son logiciel, aux outrances qui nous sont faites, l'activité des braves ne suffit plus. « Cette société violente et chaotique, même quand elle veut la paix, même quand elle est à l’état d’apparent repos, porte en elle la guerre comme la nuée dormante porte l’orage. » écrivait Jaurès. Nous en sommes là, de nouveau, encore une fois. Le capitalisme financier tue les enfants de Gaza pour une bouffée de gaz, fait abattre des Boeings en Ukraine pour la maîtrise du gazoduc. Leur avidité est sans limite et cette race de rapace est bien plus cruelle qu'une nuée de corneilles.
Les orages sont désormais là, et le rempart que nous voulions construire contre les tempêtes n est pas à la mesure de la violence des vents hostiles.
C'est pourtant de notre place qu'il nous revient de repousser, de contrer l'immensité de cette colère dévoyée qui gronde du ventre de la bête...
Qui mieux que lui pourrait avoir la force et la volonté de mettre des mots sur sur le travail à accomplir?
Les nôtres, je dis bien les nôtres, se perdent dans les délices de la division stérile au fur et à mesure qu'ils affaiblissent le seul moyen à leur disposition pour s'adresser aux masses....
Comment pourrions nous relier le fil de notre histoire aux aspirations présentes du peuple en laissant un Garibaldi se faire un sang d'encre pour s'occuper de l'élection de tel ou tel âne du Poitou, de cette buse au front bas.
Celui qui prend du recul sait parfaitement bien que les drames et le les désillusions sont les seules balises d'un peuple qui s'émancipe...
Entre idéalisme et réalpolitik, le peuple ne prend la mesure de sa force que lorsqu'un destin singulier décide de ne plus laisser écrire l'histoire du présent par des plumes trempées dans la boue.
Voilà ce que j'ai lu de l'entretien de Jean- Luc Melenchon paru hier sur le site hexagones.fr, et ce n'est pas faire injure à notre peuple que d'admettre qu'il ne fait de grandes choses que lorsqu'il est porté d'une vivante pensée...
Oui le peuple qui s'émancipe doit pouvoir compter sur une doctrine vivante, penchée sur la classe ouvrière et le salariat, il doit pouvoir s'appuyer sur celui qui écoute monter vers lui ses pulsations, celui qui sait les analyser avant de les transmettre intelligiblement pour tous...
Voilà ce que je retiens ,bien loin des articles du jour, de ce que Melenchon nous dit, le Front de Gauche n'a pas eu les victoires décisives qu'il devait avoir, pillé de l'extérieur par un vocabulaire dévoyé, rongé de l'intérieur par une accoutumance au système.
En prenant le recul nécessaire face à cette situation d'un monde qui s'en va, au cœur du tumulte et des explosions en tous genres, au milieu des guerres et des violences, à l'heure où l'on tue de nouveau un enfant sur les plages de Gaza, parcequ il est coupable d'être né palestinien, coupable, comme l'était l'enfant du ghetto de Varsovie, il y a en a encore un qui a la force de lancer une voix humaine....
C'est si tenu une voix humaine....et pourtant la sienne a un nom et un visage, une voix si souvent contrefaite, maquillée, dévoyée, mais une voix qui s'entend et se reconnaît.
Parcequ' ils parlent langue de Jaures, parceque les mots de Melenchon sont tous simplement ceux d'un homme qui croit aux hommes et à leur avenir, il décide de prendre le temps et la mesure.
Il n'est pas prêts d'être étouffer le chant de ces hommes là...
Qui sont les corneilles et qui sont les aigles?
Si bailler à la contemplation de l'agitation inutile des importants est absolument conforme au comportement de l honnête homme, il se pourrait aussi que cet homme àl'échelle du monde, comme un coquelicot, comme une fleur rouge ne baye à la rosée que pour en retenir le parfum et le moment venu nous le restituer.

vendredi 4 juillet 2014

Une honte tous les jours

Un ancien Président de la République convoque la presse officielle de droite pour hurler contre les juges gauchistes, fidèle à la doctrine Pasqua de défense, quand une affaire est compliquée, il suffit de créer une affaire dans l’affaire, à fin d’embrouiller totalement le débat jusqu’à ce que plus personne n’y comprenne quick…

Ainsi tout le monde y va de sa petite pensée sur l’indépendance de la justice, débat tout autant imbécile que marqué du sceau de l’anti-républicanisme primaire. La Justice est rendu au nom du peuple, c’est sa seule légitimité, la penser indépendante c’est vouloir la livrer à toutes les pressions, à toutes les influences ! La détestation du juge est une détestation du peuple et de sa souveraineté.

Sarkozy et Valls accélèrent leur plan personnel de conquête du pouvoir parce qu’ils savent que le moment est le bon et que nous ne sommes pas en mesure de réagir à la grossièreté de leur outrages.

A l’assemblée les Frondeurs ont frondu.

Valls les a humiliés au point qu’ils ont voté le collectif budgétaire la tête basse, sans même un mot d’explication, sans une justification, sans une explication. Personne ne sait soutenir l’insoutenable… Quels cadavres répandent cet air épouvantable dans les placards de Solferino pour que des femmes et des hommes votent, au nom du peuple français, l’inverse de ce qu’ils pensent ! Il n’y a pas de marche possible avec ceux qui s’automutilent en se coupant les bras et les jambes… la tête dans le sac, c’est pour le fun….

Dès lors, en moins de 24 heures, Valls annonce le gel des pensions de retraites pour tous ces gavés qui engrangent plus de 1200 euros, promet la mise à mort du code du travail, rajoute quelques petits cadeaux au MEDEF avant l’été, conférence sociale oblige….

Moi qui ne sais me définir autrement que comme un homme de gauche, un de ceux qui œuvre pour retrouver l’exigence républicaine, démocratique, bref un qui croit à la liberté, l’égalité et la fraternité, me voilà pris dans une course de vitesse entre ceux qui disent de manière confuse non, non aux politiques qui font l’inverse de ce pourquoi ils ont été élu, non aux oligarchies qui confisquent tout pouvoir démocratique, et ceux qui exploitent se désarroi en distillant la guerre de tous contre tous….

La guerre aux roms et aux arabes, la guerre au juifs, la guerre aux syndiqués, la gauche qui renonce et la droite qui se droitise est un piège mortel dans lequel nous périrons tous si nous n’unissons pas rapidement les femmes et les hommes de bonnes volonté en dehors de clivages fictifs.

A droite on extrême droitise

Sarkozy vient de décider d’entrainer toute la droite dans sa stratégie de rupture, les sociaux libéraux occupant le créneau du bien poli. Sarkozy reprend son œuvre là où nous avions réussi à le stopper. Derrière le juge partial, parce qu’homme ou femme de gauche ressurgit bruyamment, le discours extrême d’une droite qui combat la République. C’est l’identité nationale, c’est les religions et les civilisations supérieures, c’est le débat du Hallal et le discours de Dakar, c’est la quête constante de l’explication des maux par le bouc-émissaire…

Demain ce type de raisonnement conduira à réfuter ce juge parce qu’il est juif et que ce prévenu est arabe…

Le Front national gagne l’électorat de droite dans le même temps que Sarkosy propage le poison. Dans ce temps Valls démobilise les siens, leur fait baisser les yeux, les humilie…

Je ne veux plus vivre avec la honte, il est encore temps d’unir toute les forces, de tirer les leçons pour de vrai de la situation du moment. De regarder en face ce qui s’est passé à Grenoble pour les municipales et que ceux qui se trouvent chez les écologistes, au Front de Gauche, et même au parti socialiste, que ceux-là qui ne sont bien sûr pas d’accord sur tout, mais qui partagent ensemble les exigences sociales, écologiques et morales osent converger, sur une plateforme de contenus, en oubliant les boutiques et les combinaisons d’appareil.

Le peuple que nous recherchons n’a pas le visage de ceux qui chassent le rom, imitent les guenons au passage d’un ministre de la République, le peuple n’a pas le gout de la guerre aux pauvres, le peuple attend autre chose que la honte qui nous ait faite.

samedi 28 juin 2014

Prendre le parti du peuple

Prendre le parti du peuple

Même les gauchistes les plus intacts, les chimiquement purs, ne se perdent plus dans ce genre de débats sans fin qui conduit a s'interroger sur la nature de l'organisation qui doit porter à la réalité les besoins vitaux de la population.

Ainsi fleurit a chaque étage de nos discussions , élucubrations collectives ou personnelles tentant de démontrer plus ou moins clairement, plus ou moins habilement, que le temps serait venu de ne se revendiquer de rien d'autres que du peuple, le reste étant forcément discrédité, disqualifié, déshonoré des turpitudes croisées de la social démocratie et du communisme du siècle passé.

Voilà le beau débat auquel une poignée d intelligents voudrait que l'on occupe nos neurones disponibles au plein cœur de l'été.... Certains qui imaginent même creuser ce type de discussion jusqu'à l'aube de l'année 2015 espèrent sans doute que les premiers frimas de Janvier figeront la pensée dans un bloc de glace indestructible..... Sans doute jusqu'au printemps.... Veille d'élections et de cuisine en tout genre, source de nouveau, de bien cruelles désillusions.

Bien sûr il arrive parfois au détour de ce type de conclave bien rodé que sortent par le plus grand des hasards une ou deux idées opérantes, une vision collective et fédératrice, mais il faut bien le reconnaître ce genre d' issue positive n'est pas la majorité du genre... Un peu comme il existe des patrons de gauche ou des poissons volants.

C'est en partant des besoins de la population que nous permettront au peuple de faire front.

Voilà, au fond tout est dit. Il n'y a qu'une seule manière pour nous de fédérer le peuple c'est de donner une perspective réalisatrice à

ses aspirations légitimes.

Depuis plus de 220 ans, ceux qui portent ces aspirations s'appellent la gauche!

C'est comme ça, ils auraient pu s'appeler autrement, mais ils s'appellent la gauche, et ça me va assez bien moi qui suis du parti du peuple, le mien de parti s'appelle de gauche!

La période actuelle n'appelle qu' une seule observation, la majorité qui gouverne le pays, et qui règne sur la rue de Solférino a rompu avec les attentes populaires en se vautrant dans les méandres des pièges de la bourgeoisie notamment en acceptant une à une les règles ultra libérales qui corsètent le continent européen, ses états , ses peuples .

Ceux-là en rompant avec l'idée que toute politique doit d'abord être au service de l humain ont bel et bien rompu avec la gauche, parcequ ils ont rompu avec les attentes du peuple!

Ce n'est pas parce qu' une bande organisée de malfaisants a mis la main sur une des organisations de la gauche, le PS et ses satellites, que la gauche aurait disparu et perdu dans le même mouvement tout capacité propulsive a mettre en œuvre une politique de satisfaction des besoins humains.

Federer le peuple, c'est d'abord unifier toutes les organisations de progrès sur un programme politique susceptible de répondre le plus rapidement possible aux mesures d'urgence que le peuple réclame à bon droit!

Pour cela il nous faut construire le bloc nécessaire qui par sa puissance unitaire, sa diversité, sa force enfouie dans chaque secteur de la société saura emporter l'adhésion des autres, y compris des mous et des peureux, et de ceux qui suivent...

Pour cela il nous faut évidemment convaincre les verts qui s'opposent à la politique de ce gouvernement, les socialistes qui s'indignent, ceux qui s'atterrent et même ceux qui ne font que du bruit avec leur bouche.

Pour cela il nous faut proposer un programme d'urgences qui soit la base revendicatrice du parti de la gauche, le socle sur lequel le peuple puisse s'appuyer pour faire entendre sa voix.

La première urgence c'est le pouvoir d'achat.

On peut aussi l'appeler le bien vivre si on veut défaire le côté consumériste de ce terme, mais on se comprend bien, les premières mesures sur lequel la gauche doit s'unifier sont de nature a extirper près de dix millions de pauvres de la condition de terreur que notre société leur inflige.

Réforme fiscale d'abord pour redonner de l'air a la puissance publique et repartir les richesses au profit du grand nombre.

Hausse des salaires et des pensions , création immédiate d un million d'emplois tournés vers la satisfaction des besoins sociaux et réservés aux jeunes de ce pays qui hurlent au mépris. Retour aux 35 heures. Et a la retraite a 60 ans pour tous. Redéploiement massif des services publics de la santé de l'éducation et du logement,

La deuxième urgence c'est le choc écologique!

Le programme de la gauche doit proposer les moyens rapides de mettre en œuvre un plan de rupture avec le saccage organise de la planète. Sortir du nucléaire sur 20 ans et commencer sur le champs le long et coûteux démantèlement du parc nucléaire. Adopter dans le même temps un plan massif de développement des énergies renouvelables pour construire le mix énergétique qui apporte exactement le même degré de satisfaction que le triste mariage de l' atome et du charbon.

Ouvrir un plan d'investissement pour la création d'un service public national et unifié du transport ( incluant le rail, la route et la mer)

Enfin imposer en Europe la règle verte comme la base de toute politique a l'échelle du continent.

La troisième urgence c'est la souveraineté populaire.

La France doit partir de toutes discussions avec les autres partenaires européens de son refus massif des institutions et règles européennes qu on lui impose contre la volonté du peuple. C'est un point crucial de notre capacité a mettre en mouvement ceux qui n'ont plus confiance en la parole politique parceque leur vote a été bafoué .

Il ne peut y avoir de point d'accord avec quiconque sans reconnaître au préalable que le cœur du blocage entre le peuple et les militants politiques se situe là.

Ensuite et seulement ensuite nous pourrons ouvrir le débat sur de nouvelles institutions en France et en Europe, c'est parceque nous mettrons en œuvre une politique de satisfactions des attentes populaires que le débat sur les institutions deviendra un enjeu populaire pas l'inverse...

Appeler aujourd'hui à une constituante , pourtant évidemment nécessaire, c'est se mettre dans la position d'un joueur de flûte au moment où ceux qui souffrent n'entendent que la grosse caisse des misères qui leur sont faites.

Le régime est cet agonisant de toutes les crises qui le secouent, mais il ne tombera pas sans que nous fécondions la promesse d'un monde meilleur. Le peuple est bel bien son propre maître. Et nul ne peut s'en revendiquer s'en lui donner des preuves d'une action qui ne le satisfasse . Nous ne sommes pas démunis au point de nous perdre en débat glaireux, si nous osons être la gauche, nous aurons l'espérance du peuple.

mercredi 18 juin 2014

Puisque l’on ne me demande pas mon avis…

Puisque l’on ne me demande pas mon avis…

« Sentant la mort, Tolstoï prit un bâton, s’enfuit de la société qu’il reniait et s’en fut mourir en pèlerin dans un village obscur, Lafargue, épicurien doublé d’un stoïcien, vécut dans une atmosphère de paix et de méditation jusqu’à 70 ans, décida que c’en était assez et prit du poison. Jaurès, athlète de l’idée, tomba sur l’arène en combattant le plus terrible fléau de l’humanité et du genre humain : la guerre. Et il restera dans la mémoire de la postérité comme le précurseur, le prototype de l’homme supérieur qui doit naître des souffrances et des chutes, des espoirs et de la lutte. »

Il n’y a pas de moment qui puisse commander un autre.

La dynamique révolutionnaire qui soulève le meilleur des aspirations humaines est faite de la rencontre du délitement moral de la société, de ses institutions, du désarroi de ses élites, de l’insoutenable injustice des rapports sociaux et de l’étincelle de celui qui sait la jeter.

A ce point où nous en sommes, les conditions de toutes les crises qui créent le ferment d’un cours nouveau sont bel et bien réunies…

La tâche de celle et ceux qui aspirent dorénavant à l’abrégement de cette inutile souffrance que l’on inflige aux peuples du monde, n’est pas une question de moment mais une question de volonté d’agir !

Celui qui sait ordonner à la tribune de quelques inévitables conventions l’expression la plus rigoureuse d’une chaine d’idée, celui qui sait oublier le flot ininterrompu des violences dont il est l’objet de la part de la bourgeoisie apeurée, celui qui par son talent oratoire sait afficher à tout instant l’indispensable perspective du chemin qui mène à la victoire , celui qui sait agir dans le même temps, le même moment, sur l’intelligence et le cœur, sur l’esthétique et la volonté, celui-ci, doit jeter toute sa force dans le rassemblement d’action des volontés éparses, des positionnements à la petite semaine.

Agir en responsable révolutionnaire c’est d’abord s’extraire de l’influence des coulisses pour ne pas être comparé aux doctrinaires de l’opportunisme et se hisser au rang de l’idéologue actif, du philosophe marchant, du militant efficace.

Le peuple qui gronde attend un artisan bien supérieur à son outil. On ne lui fait pas au peuple le coup du « c’est parce que tu es le peuple, que tu as raison »

Il n’y a que bavardages de toutes espèces, pour ne pas admettre que l’heure est à ramasser la pensée émancipatrice là où elle en est, l’unifier en lui donnant une perspective immédiate. Il n’est plus question d’attendre je ne sais qu’elle irruption, elle est en cours. Pour transformer la situation délétère en situation d’espoir, il est vain de transformer le front de ceci en front de cela, il faut unir, à partir des contenus communs des divers groupes de la contestation sociales et donner, imposer, gagner une direction politique aux aspirations du plus grand nombre.

Sans cela, il est certain que nous soyons foudroyés, du poison que l’on cache en nous, de la tristesse stoïcienne qui nous enveloppe, ou de la guerre que l’on n’aura pas su empêcher.

Puisque l’on ne me demande pas mon avis…

mercredi 28 mai 2014

Notre heure est là.

digue-tempete-leskon.jpgLe temps du choc est passé. Violent, amplifié, déformé par les lectures vénales des commentateurs officiels qui abondent ainsi de leur satisfaction à voir leur prophétie morbide et  auto réalisatrice faire la une de leurs journaux.

La boucle est bouclée et pourtant…

Rien des bla-bla qui me sont livrés ne sont satisfaisants.

Le Front de Gauche n’est pas mort et sa stratégie n’est pas l’échec que certains veulent bien étaler. La déception ne se dilue pas dans l’épandage. La vague était brutale et c’est dans la face que nous l’avons reçue. Elle ne nous a pas contournés, elle nous a sauté à la gueule parce que nous sommes la digue. La digue tient.

L’enfer néo libéral jette les peuples dans la grande lessiveuse. La peine crée la douleur, la douleur le repli, le repli l’ignorance et l’ignorance la vaine colère.

Voilà le moment de la tempête dans laquelle  nous sommes.

Il y a ceux, les plus nombreux, qui baissent la tête, et ceux qui se laissent emporter par les courants mauvais, perdus de tous les sales coups qu’ils reçoivent.

C’est la rage, sourde et aveugle, la rage qui éloigne de la lumière et détourne du bon chemin.

Ceux qui veulent faire disparaitre la gauche ont passé un bon moment.

La ligne imposée par les dirigeants du PS en rupture avec le fil qui relie le socialisme à l’histoire de l’émancipation humaine est  en passe d’achever sa victoire.

C’est pour cela que nous avons créé d’abord le parti de gauche, puis ensuite, le Front de Gauche. Pour résister. Pour renouer le fil du peuple à la gauche.

Ils ont tout délavé, des mots qu’ils ont travestis à la complicité des politiques économiques au service exclusif des puissants, les ministres du budget ont les mêmes noms, les mêmes pratiques, la même toute puissance qui les exonère de tout rapport éthique à la chose publique.

Coppé, Cahuzac et Woerth ont les mêmes critères de convergences, le sale travail une fois accompli, ils « contrissent » aux heures de grandes écoute. Componctions formatées qui ne reflètent que leur immoralité. 

Pendant que dans le même temps Sarkozy, Valls et Cazeneuve distillent avec application le sale venin dans les esprits. Voyez  comment ces gens reprennent et diffusent les imbecilités du Front national. Hier encore, comme si ça ne suffisait pas, ils expulsaient des malheureux de leur camp de fortune sous prétexte de la gale !!! Mais la gale ça se soigne avec des médicaments et des médecins, pas avec des CRS.

Ignorance, démagogie, et lâcheté voilà la réponse qu’ils offrent à ceux qui souffrent.

Hollande et Valls croient encore qu’ils peuvent masquer les ravages sociaux des politiques d’austérité par une habileté politique cauteleuse. Leur pauvre pari était de feindre le vide entre eux et le Front National. Or ils ont déjà perdu, la droite ne les reconnait pas, le peuple les abomine.

Dans cette débâcle organisée notre digue est debout. A la « crise économique » dont il s’accommode, Hollande l’isolé, doit faire face à une crise de régime. La cinquième République est  devenue une agonie et leur politique bornée ajoute chaque jour de la souffrance au désastre.

Nous qui n’avons cessé d’alerter, de prévenir, de combattre trop souvent seuls,  contre le FN d’abord, contre les politiques d’austérité,  contre les dérives oligarchiques de l’Europe, contre l’aveuglement de nos amis socialistes et verts, nous qui n’avons cessé de prendre des coups nous sortons de ce traquenards meurtris mais intacts.la mer

C’est pourquoi nous sommes aujourd’hui  dans la bonne position. Ho… Non pas pour se répartir les postes et les honneurs, se chicaner je ne sais quelle place au premier rang, mais dans la bonne position pour éviter le pire.

Parce que  nous avançons à découvert, nous avons pris tous les coups, les plus douloureux, comme toujours, sont venus des nôtres. C’est le moment de prendre à nouveau des initiatives à notre compte. N’attendons pas l’avis des appareils calculateurs pour  rassembler sans ambiguïté tous ceux qui affirment  vouloir mettre en œuvre une autre politique que celle qui s’enchaine aux dogmes de l’austérité.

Notre heure est arrivée en même temps que la catastrophe. La catastrophe  c’est la déception et la colère  de ces 25% de voix de gauche qui s’abstiennent au moment de nous rejoindre. Ce salariat dégouté qui n’a pas voté FN, n’a pas, pour autant, trouvé la force de surmonter ce puissant sentiment de trahison vis-à-vis de leur décision de mai 2012 de rompre avec l’ère Sarkozy.

Notre heure est arrivée, c’est à nous qu’il revient de proposer le programme minimal d’urgence que la gauche et les écologistes doivent immédiatement mettre en œuvre. Augmenter le smic et les salaires, imposer la réforme fiscale qui réintroduira  une juste répartition des richesses. Refonder la République en impulsant  la mise en mouvement du peuple hors des bricolages et des fadaises des réformes territoriales  en cours qui ne visent qu’au démantèlement de l’esprit républicain !

maintenantL’ heure du Front de Gauche est là. Il n’a que quelques jours devant lui pour se saisir de l’opportunité que crée le choc. L’offre politique que nous devons lancer à toute la gauche écologiste républicaine et sociale n’attendra pas que nous ayons fini de couper les cheveux en quatre.

C’est maintenant et tout le monde en est bien instruit, c’est maintenant et c’est une question de survie. Pas pour le Front de Gauche ou telle ou telle de ses composantes. C’est une question de survie pour la gauche.

jeudi 3 avril 2014

contribution pour les assises du Front de Gauche

la-belle-et-rebelle.jpgMarcher avec ses pieds, Unir avec sa tête.

 Faire reculer le gouvernement sur le pacte de responsabilité et reconstruire une gauche digne de son NON. Voilà l’enjeu et la tâche  du moment. Nous avons des  outils à notre disposition, ensemble le peuple de gauche doit s’en saisir.

La manifestation unitaire du 12 avril doit être l’occasion de rappeler au bon souvenir du gouvernement  de quel bois est faite la gauche.

C'est de la définition d'une nouvelle offre politique, qui rassemble toute la gauche authentique, dont nous avons besoin pour inverser la  dérive néo libérale qui tient lieu ligne directrice au gouvernement et à ceux qui le soutiennent.

Il ne s’agit pas de ré-inventer tout le logiciel de la gauche de transformation, mais de le rebooté sur fondamentaux de sa raison d’être.

Nous avons un programme alternatif et susceptible d’être  mis en œuvre dès demain.

Il est fait d’une priorité donnée au pouvoir d’achat, d’une réforme de la fiscalité qui s’assigne l’objectif d’une nouvelle répartition des richesses, d’une démocratisation de nos institutions,  d’une réorientation de notre modèle de production guidé par la transition écologique, d’une réorientation claire de l'Europe.

Il y a dans ces quatre lignes, la synthèse nécessaire et indispensable à l’unité  de tous ceux qui veulent rompre avec le néo-liberalisme, qui veulent remettre la marche avant des conquêtes humaines et sociales !

La Marche du 12 Avril doit être l’éclatante démonstration, après celle du vote de dimanche dernier, du rejet profond du libéralisme alimenté par les déceptions de la politique économique européenne que François Hollande s’obstine à soutenir en dépit des ravages causés sur le plus grand nombre de nos concitoyens.. L'orientation désespérément libérale du nouveau gouvernement  va continuer de renforcer la structuration politique d’une droite hybride rendue férocement réactionnaire sur les questions de société, d’autant plus réactionnaire qu’elle se voit concurrencer sur son discours économique par les tenants de la politique de l’offre devenus officiellement les patrons du gouvernement et de Solferino !  .

Quoi de mieux pour s’engager dans le débat européen que la démonstration populaire  de nos aspirations  pour une politique résolument anti-libérale (pour l’emploi, le pouvoir d'achat, la régulation de la finance, et la défense de nos services publics) pour offrir une alternative à l'Europe austéritaire de Merkel et Baroso ?

Rien,  si ce n’est l’engagement  clair que nous devons prendre pour reconstruire le mouvement majoritaire de la gauche  républicaine, socialiste et écologiste. Depuis des années, nous maintenons, avec d’autres, l’espérance d’une gauche, réelle   et fidèle à ses racines émancipatrices. L’humain d’abord, n’est pas que le programme du Front de Gauche, il est la raison d’être   de millions et  millions d’êtres humains qui espèrent d’un peu de justice, de travail, de soins, et de bien vivre…

Peu importe les logos et la marque  des chapelles,  l’unité de la gauche de transformation, de rupture, radicale et concrète ne  pourra se faire que si nous la décidons. C’est le sens de l’appel pour des assises du Front de Gauche.

Plusieurs centaines de militants issus de toutes les organisations du Front de Gauche, plusieurs centaines de citoyens qui n’ont  comme parti que celui la lutte  pour l’émancipation humaine,  ont rejoint cet  appel.

Peu importe sa rédaction, incomplète et parfois malhabile, elle signifie la volonté de surmonter les oppositions de façades  qui freinent la constitution d’une majorité nouvelle alternative et crédible.

Bientôt nous serons des milliers, capables d’imposer le cours nouveau, qui permettra l’organisation politique nécessaire à la prise en compte des aspirations du plus grand nombre : le salariat.

Les enjeux écologiques de la planéte et le sort de ceux qui y vivent  sont intrinsèquement liés .Et puisque comme Henry Emmanuelli le dit : « le parti socialiste n’existe plus », c’est à partir de cette nouvelle synthése qui se nomme l’écosocialisme que nous souhaitons « tracer les lignes d’horizons  de la lutte pour une société d’émancipation et de progrés où le saccage de l’environnement et l’exploitation de l’homme par l’homme auront disparu. Notre projet écosocialiste prend en compte les besoins humains et les limites de la planète. Il repense l’utilité sociale de la production, nos manières de consommer, nos besoins réels, la finalité de nos produits et la manière de les produire. »

Signezi ci!

samedi 29 mars 2014

Appel national pour des Assises du Front de Gauche

6530464669_06d5b6cb37.jpgLes désaccords stratégiques qui ont divisé le Front de Gauche lors de ces élections municipales ont pesé très lourd dans la difficulté à rendre lisible, pour le plus grand nombre, le message que nous portons.

Pourtant, le Front de Gauche, autonome et conquérant, avec 11,7% retrouve la part d’électeurs et d’électrices qui a voté en faveur de Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle de 2012.

Dès lors, il est absolument éclatant qu’un Front de Gauche uni dans une stratégie nationale de conquête, débarrassé du brouillage entretenu par ceux qui ont fait le choix de s’allier dès le premier tour aux candidats qui soutiennent ce gouvernement, notamment dans les grandes villes, aurait permis un score national bien plus conséquent.

Ainsi le Front de Gauche aurait pu devenir, à l’issue de ce scrutin, le pôle de rassemblement de toute la gauche de rupture, et ce d’autant plus que lorsque l’alliance avec les écologistes s’est nouée autour de véritables contenus, 15% d’électeurs et d’électrices ont répondu présents.

L’heure n’est pas aux règlements de comptes, mais bien au sursaut.

Notre ligne d’horizon est validée par les faits : le Front de Gauche est la stratégie pour conquérir le pouvoir.

L’exemple de Syriza indique bien que seul un Front de Gauche autonome, nourri de la dynamique citoyenne, définitivement détaché des stratégies à géométrie variable, pourra s’ancrer durablement et aller à la rencontre des abstentionnistes.

Nous militant-es -ou non- des partis membres du Front de Gauche, appelons immédiatement à l’organisation nationale d’Assises du Front de Gauche. Il nous faut ouvrir en grand nos portes et nos fenêtres, adopter une feuille de route pour les trois années à venir et préparer la relève de toute la gauche sociale, écologiste et républicaine.

Le succès prévisible de la Marche du 12 avril doit servir de point d’appui à la mobilisation pour la tenue rapide des Assises du Front de Gauche.

SIGNEZ ICI

 







vendredi 14 mars 2014

Je plie boutique.

C'est plié. Les bagages, la copie, l'ombrelle, c'est plié. Je ferme la boutique.

dimanche 2 mars 2014

Le désert des tatars.

10928926596_50f4960521.jpgLe bruit des bottes claque le fond de la nuit européenne. C'est un peu à ce fort mythique que ressemble notre union européenne, barricadée derrière ses murailles au sud, ses herses de barbelées à Mellila, ses corps flottants à Lampedusa. Qui est donc l'ennemi?

Les peuples sont fascinés par ce fort européen et sa légende qui agit comme un aimant sur eux.
La vieille Europe, ne voit jamais le temps passer. Des siècles déjà que l'on s'ennuie. Les peuples aspirent à la démocratie, à légalité, à la dignité.

A Sébastopol comme Tunis, à Yalta comme à Athènes, à Kiev comme à Tanger... Les peuples veulent la dignité, aspirent à la vie humaine, ils ne veulent pas être les gardiens d'un fort, d'un coffre-fort de richesse perdu au milieu d'un désert de misère.

On manifeste à Kiev pour la Démocratie, pas pour le gaz. On manifeste à Kiev pour la dignité pas pour l'euro. C'est idem sous toutes les latitudes et c'est le message de la République que hurlent les peuples sans réussir à le faire entendre des gardiens du fort!
Comme dans celui de Buzzati qui était celui des tartares, on ne meurt que par hasard et par accident. L’Europe tire sur ses sentinelles en les prenant pour des russes .Le grec et l'espagnol et le portugais meurent de fatigue...

Il faudrait fuir... Sans doute il faudrait fuir, mais la promesse folle d'être les seuls
riches aux milieux d'un monde de misère tient, attire, attise.... Il faut garder le gaz et ses pipelines, il faut garder l'euro et sa puissance financière, l'Europe reste fermée, barricadée de ses mythes de ses chimères.
Les peuples veulent la République et par le miracle d'un bain moussant dans la propagande, ils se retrouvent en sentinelle de l’empire.Les peuples d'Europe sont humiliés de leur destin.

Ils font les efforts nécessaires pour chasser les oligarques qui règnent à Kiev, à Athènes, ils font tous les efforts nécessaires, et se retrouvent irrémédiablement, méca10122579046_55a6dd806c.jpgniquement, soumis à la terrible pression d'un nationalisme dérouteur et trompeur.

Les peuples d'Europe veulent d'abord aller au château pour la gloire des richesses qui scintillent, et quand ils y arrivent aussi pauvres, ils veulent en repartir sans ne plus pouvoir le quitter.
L’euro, cette monnaie acronyme, est le symbole de la déshumanisation du fort, on y rentre en luttant pour le bien être on y reste pétri de peur d'un ennemi qui n'existe pas.
L’union européenne est déjà un vieillard.

Des siècles que l'on nous raconte la même farce, et toujours le même brouillard que les medias déversent sur notre perception du réel, ainsi nous participerions à une grande chose, en triomphant des tartares....La plaine est toujours la même depuis Napoléon remplie de cette mélasse cotonneuse qui favorise l'imagination des peuples, saccage leurs rêves corrompt leurs espoirs.
Les règlements absurdes du fort permettent d’occuper l’esprit des commentateurs et des forts en thèmes, la légende se nourrit à Bruxelles de choses si compliquées....Que c'est même pas la peine d'essayer de comprendre....

C'est plus compliqué qu'il n'y parait est la phrase clé des enfumeurs.
En cassant tous les instruments optiques, pour regarder la plaine, en brisant les voix dissonantes, on maintient le mythe.

2207281525_8387d021f8.jpgToutes les histoires sont bonnes pour éteindre le gouvernement du peuple par le peuple, toutes les légendes font informations, tout est bon pour garder le fort intact.

Des néo-nazis sont à l'œuvre à Kiev, c'est vrai, mais l'essentiel n'est pas là. Il faut nourrir le mythe européen. Etre anti russe fait de vous un pro européen.L'union européenne est comme cette route que construisent les héros du roman de Buzzati, à peine arrive-t-elle de là à là, que lorsque l'on pourrait célébrer son achèvement, la mort surgit comme un ennemi illusoire: Les tartares.

L’Europe veut la République. Pas un fort imbécile, dans lequel on ne meurt que de sa propre bêtise.

mardi 18 février 2014

Un Bourdon dans la salade.

assoupline.jpg « Ma première question serait de savoir si on se tutoie ? » Le mieux, immédiatement, serait qu’on s’oublie. Il faut oublier David Assouline.

La grandeur du débat politique, c’est la volonté d’argumenter, de convaincre, d’opposer des idées et de proposer des solutions, la grandeur du débat politique  c’est d’assumer ses choix, de les défendre et d’en démontrer le bien-fondé.

Au  lieu de cela, Jean-Luc Mélenchon a dû faire face dimanche soir à un vendeur de salade dopé au brumisateur du media training, sous-chef de rayon  à la Samaritaine, qui entraine tout débat dans  l’immense néant de la novlangue des marchands, qui fait disparaitre  tout raisonnement comme celui qui sniffe un rail de banalité engouffre la poudre !

La médiocrité de ce type ne serait pas grand-chose au fond  si elle ne nous questionnait pas   sur le traitement si particulier qui nous est réservé  dans les media.

Pas un jour dans cette dizaine, où il ne fut pas question du Parti de Gauche  dans le presse nationale comme dans la PQR, pas un jour  où la presse ne s’interroge pas sur  « la déroute », la « déconfiture » « la débandade » le « naufrage » qui serait en cours. A l’origine de ce déferlement  une information de la plus haute importance : le Parti de Gauche ne tolère pas que l’on puisse se revendiquer de son nom sans qu’il en ait collectivement décidé.  Voilà donc une information de la plus grande importance et d’une grande originalité, notre parti a des règles. Ainsi dans les villes de plus de 20 000 habitants, nous avons convenu que c’était notre Bureau National qui investissait les candidats.

Voilà pourquoi lorsqu’une ou deux listes ne sont pas investies, élections municipales obligent, il y a instantanément une petite trentaine de mécontents…

Avec une info pareille, il n’y a pas de quoi à remplir  trois lignes et pourtant, le Monde, l’Express, le Point, le Parisien, Canal +, TF1, les chaines d’info, le Nouvel Obs, y ont tous consacré un, voire plusieurs reportages.

C’est une étrange salade que le plat quotidien de la presse, revenons sur le débat qui oppose Assouline  et Jean-Luc Mélenchon. Un seul exemple,  celui de la retraite. En livrant le mensonge comme une évidence ; «  Nous avons sauvé la retraite à 60 ans », lesalade.jpgs mêmes journalistes   qui propagandisent chaque jour les bienfaits de l’allongement de la durée du temps de travail ne relèvent à aucun moment l’hypocrite bobard  car le but commun, partagé de tous ceux-là, n’est pas d’organiser un débat argumenté, un débat utile à l’élaboration du jugement que pourrait  se faire chaque téléspectateur, le but est d’empêcher  Jean-Luc Mélenchon de parler.  Cette logique absurde conduit à de grands moments de télévision :

43-2 égalent 41,  dit Jean-Luc Mélenchon. Non lui répond l’embrouilleur !

Il faudrait sans doute être mort de rire  de voir ainsi le ridicule s’exhiber à une heure de grande écoute, mais en réalité ce bourdon d’Assouline  sautillant au milieu de la salade médiatique  montre l’ampleur de la difficulté qui est la nôtre.

Lorsqu’ils parlent de sauver la retraite par répartition, ils disent baisse des pensions, lorsqu’ils parlent de pacte de compétitivité, ils disent baisse des salaires, lorsqu’ils disent égalité des droits ils enterrent la PMA, lorsqu’ils parlent rythmes scolaires, ils disent la privatisation du temps scolaire, lorsqu’ils parlent réforme fiscale, ils disent appauvrissement de la puissance publique, lorsqu’ils parlent socialisme ils disent ultra-libéralisme.

Ce que parler veut dire est l’élément essentiel  de la reconquête idéologique qui nous occupe. C’est pour cela que tout le plan media-training d’Assouline est basé sur une simple règle. L’empêcher de parler. Empêcher Jean-Luc Mélenchon de parler pour qui ne puisse pas dire que reculer l’âge de la retraite crée du chômage, empêcher Jean-Luc Mélenchon de parler pour qu’il ne puisse pas dire que 30 milliards donnés aux salaires  créeraient mécaniquement  emplois et recettes fiscales, empêcher Jean-Luc Mélenchon de parler pour qu’il ne puisse pas dire que l’ensemble de nos thèses sont maintenant partagées  par toutes les gauches du parti  socialiste et que la réalité finit toujours   par s’imposer.

5102475535_1ea2279e03.jpgLes techniques sont nombreuses et bien maitrisées  par le porte- parole de Solferino, pour abriter une politique de droite derrière les mots de la gauche, pour camoufler la chasse aux étrangers derrière un discours « républicain », pour déguiser une politique de l’offre en une politique au service de tous, pour dissimuler la colère qui envahit le salariat,  pour éclipser les besoins réels des populations, masquer les renoncements, planquer les turpitudes, musser les trahisons…

 Mais  lorsque le bourdon est au milieu de la salade, on ne voit plus que lui ! Et l’envie de renverser la table grandit, jusqu’au moment, pas si lointain, où tout cela explose comme une évidence.

 

 

vendredi 14 février 2014

Le vent se lève.

tempeteEntre la gauche radicale abstraite et le néo- libéralisme assumé du gouvernement, il y a la majorité du peuple de gauche.

Cette majorité flouée, trompée, cette majorité pourrait céder au défaitisme, au repli sur soi, à l’abstention. C’est exactement le calcul que font les embrouilleurs de Solferino. Nous rendre la vie si dure, les perspectives si sombres que la neurasthénie sinistre  l’emporterait tel un torrent lâché par les mords du barrage dévastant sur son passage chacune des minutieuses constructions  que nous avions bâties.

Les maitres de Solferino viennent d’entamer une nouvelle séquence dans la liquidation du Parti Socialiste. L’endormeur du Valls, le sinistre Leroux, l’étrange Migaud, et le cynique Sapin organisent sciemment  les conditions nécessaires à la refondation politique du grand parti libéral, moins réac que l’UMP et définitivement débarrassé des doctrines sociales.

La mise en scène du voyage Présidentiel câlinant les démocrates du parti du même nom, amignonnant les princes boursiers de la net économie, dorlotant sans pudeur ce grossier personnage de Gattaz  marque une accélération décisive dans l’exécution du sinistre dessein !

L’affirmation quotidienne  d’une seule politique possible, celle qui restreint la puissance publique, étouffe l’économie réelle, saccage la planète pour les profits immédiats de quelques 500  gloutons dans le monde est le fondement propagandiste de la léthargie générale qu’ils entendent nous administrer.

Mais le vent se lève !

Mes amis et camarades du Front de Gauche auraient bien tort de ne pas saluer comme il se doit la prise de conscience claire et affirmé de toutes les gauches du Parti Socialistes : « Il n’y a pas qu’une politique possible ».

Trop tardif  disent déjà certains, il faut des actes ! claironnent les autres, baratin  s’exclament les plus pessimistes !

Je veux dire à chacun des nôtres  que l’histoire des prises de conscience  montre combien celui qui  s’anime le premier ou que l’on croit comme tel, ne fait que suivre, rejoindre un courant profond de la société  dont il prend soudainement la pleine réalité en face. Lorsque nous créions le Pari de Gauche, minuscule et ambitieux, nous suivions les traces de tous ceux qui depuis déjà quelques années œuvraient quotidiennement à l’unification des ruisseaux de la contestation sociale et politique !

Il n’est jamais trop tard pour avoir raison, il n’est jamais trop tôt pour tracer les bonne voies.

A ceux qui veulent des actes tout de suite et en grande pompe leur rappeler que le  moment n’est plus si loin du vote de confiance que le gouvernement va demander à l’Assemblée Nationale et qui sera bien sûr le moment de vérité !

Commencer par qualifier une prise de position courageuse de bla-bla , de boniments ou de verbiage est la meilleure  façon  de faire avorter les regroupement nécessaires et indispensables si l’on veut faire échouer le plan hollandais de liquidation de la gauche !

Le paradoxe du moment est l’incroyable embrouille qu’ont semée les solferiniens. Si l’on regarde attentivement, si l’on compare les programmes, les écrits, les contenus, jamais dans l’histoire du mouvement ouvrier les chapelles de la gauche de rupture n’ont été aussi homogènes.

 Quand le vent se lève, faut  sortir les voiles, oser le large, prendre le maximum de tout ce qui peut gonfler la toile !

Oui il existe une majorité politique qui correspond à la majorité sociologique de ce pays, une majorité qui aspire à l’égalité, à la fraternité, à la liberté. Une majorité qui  s’oppose aux capitulations du gouvernement devant le MEDEF, devant les églises, devant les réactionnaires !

Cette majorité peut se décider maintenant, sans préjugé, sans oukases, sans préalables autres que celui de vouloir la mettre en œuvre !

Les gauches du parti socialistes ont donné un programme clair, de nombreux élus et parlementaires écologistes ont depuis plusieurs mois fait connaitre leur disponibilité, le Front de Gauche doit les prendre au mot et leur répondre chiche !

mardi 11 février 2014

Ne plus faire genre !

hollande-en-robe.jpgIl est en train de se passer des choses qui relèvent des mouvements profonds de la gauche, lorsque la réaction est à ce point regonflée qu’elle ose à nouveau nous dicter quelles doivent être nos lectures ou de la manière dont on doit aimer, lorsque le ressort de ce que nous sommes est à ce point comprimé, le moment où l’on doit rebondir de notre  morale profonde s’approche et c’est tant mieux.

C’est parce qu’ils mènent sans aucune   fausse pudeur cette politique de l’offre au service des possédants, laissant délibérément de côté toutes les aspirations des nôtres, le salariat, que la droite et l’extrême droite se sentent pousser des ailes.

Face une offensive d’une telle ampleur, il n’est plus question de faire genre.

 Le texte que  co-signent  les dirigeants de la gauche du PS  ne doit pas être traité avec mépris. Genre baratin….

L’invitation du NPA à organiser avec l’ensemble des forces de la gauche qui s’opposent à l’austérité une journée de mobilisation du salariat doit être l’occasion d’élargir et d’amplifier les manifestations de masse que jusqu’alors seul le Front de Gauche avait initiée.

Ce n’est pas une manif de plus qu’il nous faut,  c’est le bloc majoritaire pour l’égalité sociale qui doit se mobiliser massivement. C’est une grande affaire qu’il ne faut pas traiter à la légère. Genre unité de la gauche radicale…

C’est le moment de dépasser  et de conclure les divisions mortelles qui étouffent le Front de Gauche depuis la fin de l’année 2012. Sortir de l’entre soi boutiquier de quelques organisations qui vivraient sur le pécule d’une campagne présidentielle en promettant les voix qu’ils n’ont pas, en négociant les dynamiques qui ne leur appartiennent pas.  Le rapport de force qui se joue en ce moment même entre le salariat et le capital  pose bel et bien le problème qui est le nôtre : Enrayer la révolution réactionnaire !

La capitulation  sur la PMA est une lumineuse illustration de cette pente rétrograde, car enfin, il s’agit de poser le problème clairement : refuser la procréation médicalement assistée à une femme au seul prétexte qu’elle n’a pas de mari, de compagnon, de mâle, dans son projet parental est un magnifique retour en force d’un patriarcat institutionnalisé, car in fine cela revient à dire  qu’il n’ y aurait que « père » ou « mari » pour décider ou non du choix d’une femme à donner la vie !

Laissons les faire, et demain, ils manifesteront contre l’avortement, contre la contraception, contre le travail des femmes, contre la jupe et pourquoi pas contre le droit de vote….pma.png

Devant ces attaques qui s’ajoutent au reste, baisse des salaires, casse de la protection sociale, disparitions des retraites, pénalisation du syndicalisme, chasse aux étrangers, stigmatisation des pauvres, démantèlement de l’éducation nationale, l’heure est à l’unité. Il n’est plus question d’entretenir les divisions de boutiques. Genre c’est moi qui ai raison !

La bataille pour les droits sociaux et démocratiques  que nous devons lancer doit être le fer de lance de notre stratégie  jusqu’à ce gouvernement rende gorge et que s’impose à ce pays la majorité politique et sociologique qui aspire au progrès social !

Mon Parti de Gauche, n’est pas le plus mal placé pour mettre toute son énergie et tous ses talents au service de cette  bataille décisive, notre boutique et ses militants, tous ses militants doivent pouvoir se hisser à la hauteur de l’enjeu qui n’est, ni plus ni moins, que la reconstruction du mouvement victorieux qui prend le parti du salariat et de ses intérêts !

 

L’histoire de notre vieux continent  s’emballe, et la l’oligarchie largement issue de l’internationale socialiste et des libéraux qui squattent les institutions européenne ne perçoivent pas les turbulences profondes que leurs dogmes installent dans les populations. Ce monde qui vacille est bien à la croisée des chemins, les monstres guettent  en se léchant leur sale pattes réactionnaires.

Le peuple de gauche est groggy de la grande régression  morale et politique des sociaux-libéraux, l’heure n’est plus à la démonstration de l’échec patent de leur politique mais à la mise mouvement de la société qui vit !

Le Front de Gauche doit devenir le môle  de cette reconquête.

prenez le pouvoir!Nous étions la digue qui a permis  à la gauche de subsister, de résister, d’exister encore, quand Hollande et DSK annonçaient déjà la couleur, nous devons devenir l’embarcadère au moment où la démonstration est achevée,  où les libéraux  ont pris la direction du Parti Solferinien !

C’est parce que nous sommes la Gauche que nous avons vocation à l’unifier, ni à la remorque des radicalités abstraites, ni sous le joug des dominations concrétes.

Autonomes et conquérants,  dans les élections bien sûr,  mais dans nos têtes d’abord !

Nos dirigeants doivent trouver les mots et les actes  pour tendre la main, parce que le moment, c’est maintenant !

Les ABCD de l’unité, c’est vraiment notre genre, comme un refrain qui est le nôtre : C’est la lutte finale, groupons nous et demain, l’internationale sera le genre humain