dimanche 8 septembre 2013

La vache Kerry…

3978898319_2b995bd7d5.jpgParlez-moi d’autre chose ! Quelle drôle de sommation dans cette semaine sombre qui s’avance.Je suis bien incapable de parler d’autre chose, et quand je m’y essaie, c’est toujours la réalité bornée qui me rattrape.

Tenez, aujourd’hui, pour vous distraire, vous arrachez un sourire, je m’apprêtais à quelques variations sur la vache qui rit, ce mélange étrange de pâtes molles et cuites  à toute les raisons d’être et de rendre joyeux….

Doté de quelques jeux de mots bancals, je me mettais au clavier histoire de rigoler trois minutes….

En me documentant sur le ouebe (je vérifie mes sources moi) j’apprenais avec stupéfaction que le groupe Bel qui mélange à haute température les pâtes molles venue d’Europe  est le leader mondial de la vente fromagère en Afrique. L’Algérie, le Maroc, et la Syrie sont ses plus gros clients… J’apprenais dans le même surf que l’autre produit leader qui submerge le marché africain n’est rien d’autre que le ketchup Heinz !!

Rien à voir… peut-être, sauf que l’actionnaire principal de la boite qui inonde l’Afrique   de sa sauce à faire des trous dans l’estomac n’est autre que John Kerry. Les voies de la guerre chimique sont absolument méandreuse.

N’empêche qu’il y a bien dans la chimie qui agence ces deux succès marketing un parallèle évident avec la position dans laquelle se trouvent désormais les diplomaties européennes et françaises en particulier.   Laurent Fabius, pâte molle et malléable s’il en est, n’est plus tout à fait le même depuis que sous les hautes pressions  d’un monde trop chaud pour lui, il a fusionné avec l’autre pommade inconsistante que l’on appelle  le Hollande. Ce mélange étrange de l’ambition et du renoncement ne serait rien sans l’effet chimique de la pensée caillée d’un BHL qui sert de catalyseur à tous les mélanges de la raison et sans qui la honte de l’existence  n’aurait jamais atteint les sommets qui désormais sont franchis…4408198173_9d13a97382.jpg

Le Parti Solférinien qui précède toujours avec application et talent la fusion, avait en nommant Harlem Désir à la tête de son agence réussit le mélange  de la bêtise et de la prétention, le brassage du vent et des poussières, la macédoine de l’inutile et du néant… le bêtiarot venait d’atteindre le nirvana en insultant tous ceux qui émettaient un avis raisonné sur l’opportunité d’une expédition punitive en Syrie. Martial comme un soldat emplumé d’une opérette d’Offenbach, il avait fustigé l’esprit munichois de tous ceux qui pensent alors qu’on leur demande juste de spéculer. Sa sortie venait de créer quelques remous, tous les Hollandais ne sont pas encore fondus, quand perdus dans l’embourbement de leur salmigondis punitif, La France, L’Europe, durent se résoudre  à s’en remettre  au grand de la sauce rouge et aigre-douce. Lorsqu’il s’agit de faire glouglouter les ulcères, puisqu’il faut désormais que ça saigne, autant s’adresser au spécialiste, se ranger derrière ses arguments, la raison à toujours sa place au milieu d’un hamburger…

3767614811_765b04e529.jpgEt l’on vit    Kerry… la vache Kerry, en conférence de presse commune avec l’ami de BHL, qui nous servit cette vaseline gominée : la France et les Etats-Unis continuent à œuvrer pour créer un consensus international autour d’une intervention militaire en Syrie. « Il faut faire front commun. La Syrie, c’est notre Munich à nous », a affirmé le Secrétaire d’Etat américain. « Il ne s’agit pas que d’une question politique, d’une question juridique, mais de défendre nos existences ! », a appuyé le ministre français des Affaires étrangères.

La voilà !  La belle défense de nos existences qui mélange et amalgame, confond et dénature, chauffe à haute température les opinions internationales pour les rendre aussi malléables que possible, moulés en portions que l’on s’échange à la recréation d’un G20 !

Faites donc comme Chantal, manger du Cantal !