mercredi 18 juillet 2012

Un député communiste empoisonné à l’issue de son plein gré recrache des bouffées de conneries !

6034997759_697c39357c.jpgIls ont de joyeux  drilles et de gais lurons dans les bus caravanes  des « équipes -team »  du convoi laborieux du tour de France !

Après avoir escaladé trois montagnes, s’être cassé la gueule,  empégué dans un naze bedonnant qui vérifie que ces putains d’iPhone font vraiment des photos de daube, les coureurs se retrouvent à la cantine de l’hôtel, autour du pichet Tupperware de menthe à l’eau !

Et là, comme chaque année, il y a un petit malin qui te colle dans ton verre de la poudre à éternuer parce que c’est drôle, un anti-bronchique parce que tu nous empêches  de dormir avec tes ronflements  de B52, ou un diurétique parce que sur la machine t’as vraiment l’air empoté et penaud quand tu as envie de pisser toutes les 10minutes !

Ils sont cons les coureurs. Ils ne se rendent pas compte qu’avec leurs gamineries potaches, ils gâcheraient presque l’été de milliers de braves gens avachis sur leur banquette, qui grâce au tour de France se procurent du courage à crédit, de l’héroïsme à pas cher, et du sport Heineken, avec un peu de mousse s’il vous plait !

Il y a toujours eu un lien entre le cyclisme et la classe ouvrière, instrument de distinction sociale à sa création le vélo est vite devenu le symbole du quotidien populaire jusqu’à la fin des années  cinquante, pour se révéler aujourd’hui  le vecteur du loisir écologique et de la prise de conscience avec la nécessaire rupture productiviste. La classe ouvrière comme les forçats de la route a ses Franck  Schlek.  Des briseurs de rêves, des cargos de déceptions, l’un triche avec la règle de la course et l’autre se vautre dans l’indigence obscure des pensées archaïques de notre bon peuple.

L’autre c’est Patrice Carvalho, député du Front de Gauche, origine contrôlée de l’Oise, un véritable pur-sang de l’école communiste ancienne. « Franc et bornasse », le quidam ne cache d’ailleurs pas  qu’il revendique à l’intérieur de notre groupe sa liberté de parole et affirme son opposition à la stratégie du Front de Gauche !3619400519_f2f902a0e5.jpg

Prêt à tout pour faire plaisir à son papa, l’homme croit incarner les valeurs de la classe ouvrière, en déclarant sans ambiguïté aucune, son opposition au mariage des personnes du même sexe ! Lorsqu’on lui demande pourquoi ? Il affirme  dans les colonnes du monde (journal sérieux aux argumentations soignées) sans la moindre hésitation : « un mariage c’est entre un homme et une femme ».

Alors là Chapeau Carvalho ! Maillot jaune ! Et en dessous celui avec les pois rouges ! Tu l’as bien mérité, plus con que ça et tu as droit à une statue en haut du mont Ventoux !

J’en ai vu des dopés et des empoisonnés, des bourrés qui perdaient leurs mots, et des perdus qui se bourraient le mou !

Mais  avoir l’honneur d’être un des 10 députés du Front de Gauche, avoir la charge de représenter à l’assemblée nationale les millions de gens qui se sont reconnus dans le discours d’Egalité, de Liberté, de Fraternité de la place de la République, après les poèmes de Victor Hugo, et les mots d’Eluard, après avoir fait de notre campagne la quête des jours heureux , comment peux-tu oser  t’avachir comme une tâche de piquette sur notre fanion enfin debout !

Le rouge de notre drapeau, n’est pas gros, il est éclatant. L’égalité et sa conquête font partie intégrante de notre logiciel, même pour ces « gens-là » comme tu dis avec tant d’élégance ! Plus loin dans la même livraison du journal de référence, tu t’opposes avec la même obstination bovine au droit de vote pour les travailleurs immigrés :

«Pour moi, l’intégration ne se fait pas par le vote, mais en parlant la langue et en participant à la vie collective ».

407908500_09ef4f17f8.jpgJ’en reste sans voix, le poison est dans ton cerveau qui mange les bribes de ce qui reste de solidarité ouvrière et internationale, qui dévore les parcelles d’humanité, qui fragmente ta raison en bout de haine et de misère.

Miette isolée et abandonnée de la classe ouvrière que j’eusse aimé que ton parti te renie, je te vomie poison !