samedi 25 mai 2013

Parfois les oiseaux sont battus par la tempête…

5911714680_5815e9f9b7.jpgIl y a d’abord la mort du poète, sa révolution permanente et son temps de vivre qui s’éteint net. Sans doute quelque part, quelqu’un a pu entendre  le chant d’un rossignol.

A marcher de gré ou  de force, le nez levé, face aux vents contraires,  il  se peut que tout à coup, l’âpreté frissonnante  du souffle transforme sa caresse en un tournoiement d’horreurs.

L‘exigence quotidienne de battre le tambour contre la nuit dans laquelle les banquiers et les néo protestants, les normalisés du coup de poing et de la ratonnade, ceux-là , qui au fond sont les mêmes, nous enferment, cette exigence nous  afflige parfois du rire atroce immobile et nerveux de la peur qui foudroie !

En voulant désosser comme on désarticule ou démembre le squelette d’un monstre antique, en jouant de mes mots, comme un oiseau se joue de la bourrasque, j’ai  levé des monticules insensés  de haines séculaires. La vengeance de ceux qui feignent de prendre mon texte pour un  appel à la violence offre la plus belle illustration de ce que l’exécration fasciste pour le genre humain recèle de ruses abominables. Apaisées un moment, jamais éteintes en réalité, la plus glorieuse des médailles réactionnaires, la plus grande distinction du collabo, du nazi, du pauvre esprit rongé par la haine reste la lettre anonyme, le twitt masqué, le coup de fil harceleur !

N’allez pas croire un seul instant, que j’ai pu en cette aventure, regretter une seule seconde d’avoir tant fâché la « fachosphére »,  qu’elle m’affligea de 2450 twitts, 321 mails, un nombre incroyable d’appels masqués et de quelques dizaines de lettres anonymes.

Moi qui déteste la violence physique,je porte les commentaires de Mr Gollnish, la promesse de dépôt de plainte de l’obscur chef aquitain du Front national,  comme autant de marques de la réelle utilité qu’il y a  à désosser la panoplie de squelette du Front National !

Les moins habiles d’entre eux en feront les frais, on ne fait pas trembler une enfant de douze ans en promettant de me casser le dos à coup de marteau !2652455802_01c60fcbca.jpg

Elle a eu peur ma Justine, une seconde, deux peut-être, mais elle a eu peur !

 J’eus moi-même dans cette seconde une telle frayeur du cœur, un tel frisson de l’âme, un putain de tremblement du corps, que sans vos mots et vos gestes, amis et camarades, la pari terroriste de cette bande organisée de phalangistes des « réseaux sociaux » eut une chance désespérée de m’atteindre !

C’est juste parce que nous refusons de virve dans les prisons que nous allons continuer à désosser les liens qui existent entre ceux qui tordent le réel et ceux qui vendent les machines à couder.

Les prisons sont la promesse  des maitres de la planète.  Peu importe qu’ils lui allouent tel ou tel lieu, tel ou tel espace. Là c’est usine au Bengladesh, ailleurs un camp de réfugiés, une galerie marchande, un chantier. C’est un ghetto, un immeuble de bureau, un bidonville, une banlieue, une école ! hier c'était le net !

Le monde dont ils rêvent est une prison, le capitalisme financier y enferme tout ce qu’il touche de près ou de loin. Pour maitriser  les flux d’informations dont on nous abreuve, et qui chaque jour nous noient, ils ont besoin de chiens de garde haineux et prêts à tout !

C’est le rôle des brigades « fafs » du net !

5814237513_b8ae93c348.jpgNous empêcher de dire, nous empêcher de décortiquer, de désosser la colonne de la bienpensance. Les dédiabolisés ne sont pas pour autant  devenus des anges, eux  qui sèment  la terreur contre la loi, exigeant de la République qu’elle renonce à son rêve d’égalité !

A peine la loi sur le mariage pour tous votée qu’ils en exigent la suppression, à peine mon pauvre blog publié qu’ils en appellent à mon exécution.

Parfois les oiseaux sont battus par la tempête, le plus souvent ils chantent !