jeudi 30 août 2012

La fin du cochon c’est le début de la saucisse……

hh-copie-1.jpgMon grand-père  parlait ainsi de la SFIO, ses racines paysannes et son gout prononcé pour la bonne chair lui permettait d’inventer de beaux aphorismes qui restent gravé dans ma mémoire… En regardant l’état du parti socialiste d’aujourd’hui, il penserait, sans aucun doute, comme Jean-Luc Mélenchon, que la social-démocratie est un astre mort !  Autre temps, autre culture, mais le même sens de la sentence énoncée en quelques mots et qui résume à la perfection, caractérise en un seul trait une situation sous son aspect le plus singulier.

C’est devenu un lieu commun les socialistes au pouvoir déçoivent au delà de l’imagination du plus craintif des électeurs ! Ils sont magiques, ils déçoivent celui qui n’espérait pas, ils attristent celui doutait, ils désenchantent l’optimiste, ils désappointent les plus aiguisé des rhéteurs, ils frustrent le joyeux, trahissent le camarade et trompent l’électeur !

En moins de 4 mois, ils ont transformé l’infime mais perceptible  soulagement de la population en chape de plomb réprobatrice de toutes les forces vives du pays….

Navigant entre billes et bandes, ils n’étaient pas moins de sept ministres et secrétaires d’Etat à aller prêter hommage  à leur suzerain le MEDEF, prêtant publiquement serment devant ceux qui possèdent, ils ont du entendre les remontrances de sa seigneurie madame de Parisot ! Spectacle affligeant de les voir, écuyers et leur chevalier Ayrault, le genou plié accepter  la règle de la soumission : «  Ou tu tiendras tes engagements (compétitivité, baisse du cout du travail, règle d’or, austérité éternelle)  ou félon tu deviendras et ta reine Parisot te poursuivra jusqu’à la mort !)ecuyer.jpg

Misérables saucissons qui ne voyaient pas que la vie attend de vous un minimum de dignité,  pitoyables chipolatas qui ne comprenaient pas que votre salut ne peut venir que du peuple qui vous a porté au pouvoir pour chasser l’autre qui nous martyrisait, hideux andouilles ( de Vire) qui trompaient, trahissaient, feignaient, désinformaient.

Car il s’agit bien de cela, désinformation lorsque vous affirmez avoir renégocié le traite européen de Merkel et Sarkozy auquel pas une seule ligne n’a été changée et que vous vous apprêtez à faire voter par votre majorité avec des arguments aussi puissant que : « il ne faut pas se moquer de la religion, parce que c’est interdit par la religion ! ».

Duplicité  coupable et honteuse lorsque vous appauvrissez le budget de l’Etat  de  peut-être 6 centimes par litres de benzine, quand dans le même temps, c’est par l’impôt de tous que vous récupérerez les quelques cinq cent millions d’euros brulés en pure perte à la sauvegarde des 12 milliards d’euros de profit de la seule société TOTAL, duplicité encore lorsqu’ hier vous nous promettiez une fiscalité verte susceptible d’inciter à l’abandon des énergies carbonées

Trahison quand vous n’abrogez pas l’ensemble des lois renégates de restrictions des libertés publiques et syndicales que la droite a tissé pendant plus de 15 ans. Trahison encore lorsque vous refusez l’amnistie de tous les syndicalistes condamnés pour avoir su être les fers de lance de la contestation au sarkozysme. Trahison lorsque vous augmentez le Smic de quelques carambars aussitôt volés par une augmentation du  prix du gaz et de l’électricité que vous avez renoncé à réguler !

trahisonps1.jpgTromperie à tous les étages, illustrées à merveille par Nono le cabré, ridicule ministre de l’aplomb fertile, qui appelait hier les syndicats de PSA à ne pas nuire à la survie de leur groupe… J’avoue que j’en ai encore des frissons dans le dos ! Concours consternant de celui qui sera le plus droitier ! Qui de Nono ou de Valls tient la corde ? L’arbitrage est à pleurer, ainsi et de nouveau, comme au temps des Morano et des Gueant,  la France est sous la critique de l’ONU  qui voit dans ses évictions forcés une politique inepte et discriminatoire !

Le cochon est bien dans le maïs, et les deux orientations qui traversent la gauche n’ont pas fini de s’opposer, mais cette fois l’heure est grave. Nous n’avons pas réussi avec notre Front de Gauche, malgré nos succès et l’immense remobilisation populaire que nous avons fait naitre à peser suffisamment pour réorienter le cours d’une politique qui conduit tout droit au désastre, mais notre échec relatif doit être éclairé par la faillite de ceux qui partageant l’essentiel de nos valeurs, ont choisi d’accompagner ce gouvernement dans son errance libérale. Que pèsent  nos amis verts comme Placé ou Joly, qui comme nous, demandent le rejet du  traité Merkozy , que valent les twitts  et les motions de Marie Noëlle , de Gérard, d’Henry, ? Elle est où la gauche socialiste ? Il est où le Nouveau Monde !

Et pourtant, même si je dois en choquer quelques un  ici, je sais que ces camunite-copie-1.jpgarades et parfois amis socialistes  traversent avec sincérité le même désarroi que nous…. Nous ne partageons pas les mêmes choix tactiques, ni même stratégiques, et pourtant sur les grands sujets que ce soit l’Europe, ou la retraite, le temps de travail ou le nucléaire, les libertés publiques ou la nécessité d’en finir avec la cinquième République, nous pensons… allez…  souvent la même chose !

Nous devons unir la gauche, pas derrière nous, pas avec nous ! Nous devons l’aider à se retrouver et cette unité là, doit s’exprimer dés le 30 septembre pour exiger un référendum sur la question du traité…  Nous sommes majoritaire à gauche et dans tous le pays sur cette question.

 Venez !

Il y a de la place pour tous dans la majorité alternative que le peuple appelle et que nous devons faire triompher….

Allez les cochons ! Nous ne sommes pas la décoration des plats de lentilles !