dimanche 26 août 2012

A Grenoble avec les lapins……on grignote on grignote…..

3258980450_7002f621e2.jpgJe ne sais si c’est l’évocation amérindienne des voyages de Jean Luc Mélenchon, le fait est que ce matin me revient  à la mémoire l’histoire mythologique du lapin des indiens !

Ce héros culturel, rusé, malin, rapide et musculeux, capable de vaincre bien plus fort et féroce que lui tels les ours ou les buffles…..

Mi  Peter Pan, mi robin des bois, farceur et fripon à la fois, le lapin ressemble à mercure  dieu du bon voleur et des chenapans espiègles…. Tout comme l’enfant mercure se transforme en Hermès, le lièvre lunaire des indiens devient très vite le « grand lapin » celui qui intercède entre les aspirations des hommes et la loi de de Dieu l’immuable….on l’appelle le « Grand Manitou ! »

Alors quand Cécile Duflot, se prenant pour un renard, interpelle Jean Luc Mélenchon, laissant filer par un interstice de sa muselière : « Viens mon lapin ! Et assied toi de l’autre côté de la table du gouvernement » Le grand manitou appelle aux résistances de tous les espèces de hases ! Lapereaux bouquins et lièvres se redressent et font Front ! Prêts de nouveau à donner toute notre énergie au présent juste parce que  nous sommes véritablement généreux avec l’avenir !

Les lapins de Grenoble grignotent et grignotent encore, gagnant chaque jours non seulement de nouveau petits mammifères rongeurs, ils moissonnent les fruits des  semences présidentielles !  En creusant les terriers qui nous ont permis de sortir du zoo des grands fauves emprisonnés derrière les barrières des dogmes libéraux des traités passés et à venir nous pouvons maintenant leur livrer devant leurs yeux écarquillés d’envie l’incroyable danse de la liberté, le joyeux tango de l’émancipation, la réjouissante démonstration de la révolte……

Oui nous sommes ceux qui refusent  la facilité du repas quotidien, infâme bouillie livrée par les soigneurs du zoo, vrais-faux amis  du genre, qui servent la soupe de la rigueur juste et partagée, le bouillon clair d’une recette qui manque de tout !2178097109_163f2456dd.jpg

Et de courage en premier lieu, car oui pour gouverner  face à la folie destructrice des capitalistes, il faut en premier lieu se saisir des outils nécessaires à la création du rapport de force seul capable d’inverser le cours de leur projet néfaste, ce n’est pas d’une muselière dont les élus du peuple ont besoin mais d’un portevoix, et le plus puissant des mégaphone susceptible de crever leurs tympans atrophiés s’appelle le referendum !

Osez le courage !

« Parce que c’est une exigence démocratique, parce que c’est le droit des Français, parce qu’il faut rendre la parole à notre peuple, que vous soyez pour ou contre, ne privez pas les Français d’un referendum auquel ils ont droit. » voilà le premier message des lapins !

Il n’existe aucune limite à la révolte des lapins fous que nous sommes, pire avec Camus, nous lui donnons même la vertu d’un droit ! Ayant perdu toute patience, à peine au bout de 100 jours, nous voilà donc obligés d’agir de nouveau !

Nous revendiquons le droit intangible du respect de la parole donnée,  nous refusons la petite musique orchestrée par les flutistes du lollandisme, on se laissera ne pas assigner dans le jus de cuisson de cette soupe fade, baignant entre la haine et le mépris dans laquelle il serait de bon ton de nous faire mijoter.

Avec nos quatre millions tout rond de lapins  qui ont permis la défaite de Sarkozy, nous refusons de distribuer la soupe à la grimace pour les salariés, les immigrés, les femmes, les jeunes, les enfants, les vieux, nous refusons les licenciements boursiers et les expulsions manu-militari toutes aussi inutiles qu’inhumaines……

« Nous sommes les ayant droit du changement »

7655161476_453a8c023b.jpgLa poule domestique, la poule de basse-cour et son cerveau atrophié, bien que dotée d’une réelle empathie, même affublée d’une muselière  dérisoire, rangée  sur son perchoir par ordre de priorité pour la nourriture qu’on lui livre, protégée du vent et de la pluie, des éclairs et des tornades, dans son poulailler qu’elle imagine comme le palais de son aboutissement peut bien nous interpeller !

Les lapins sont unanimes !

« Non  ma poule ! De ton gouvernement on n’en veut pas ! »