mardi 1 mai 2012

Les trolls me harcèlent….. On continue !

images (4)Le troll est un personnage important de la vie des réseaux, anonymes des forums, masqué des profils Facebook, il vit dans le virtuel comme dans la vraie vie, caché, dissimulé voilé ;

Le troll se réunit à la nuit, à la va vite, sont but est la perturbation des raisonnements, l’inversion des logiques, il vient bousculer l’ordonnancement des idées, pour empoisonner, vicier toute organisation rationnelle.

 Provocations, insultes, arguments de mauvaise foi, le troll possède l’art de décentrer les discussions et souvent… de les empêcher.

On pourrait se contenter de dénoncer le phénomène, qui semble inhérent  aux nouvelles formes de de militantisme en ligne, en ligne et non de ligne, mais il est sans doute important de comprendre qu’il existe une psychopathologie du troll ! Névrose bancale qui a est induite par une fonction politique !

Le troll est le produit du  temps, ni formé, ni déformable, imbibé d’idées toutes faites, il se sait fort de « la parole vraie » celle qui combat l’apparatchik, qui terrasse le bureaucrate, foudroie l’envieux, démasque l’ambitieux !

Le troll se fait donc une gloire, une mission de combattre ce qu’il appelle la « langue de bois », se faisant il développe toute une série de thèmes basistes, sans se rendre compte de la pauvreté de son contenu, ou, si l’on préfère, le caractère très général des notions que son parler vrai véhicule !

La « langue de bois » que le troll vient combattre, laisse, c’est vrai, volontairement le flou sur l’action qui l’accompagne. Mais le discours « véridique » de troll revendicatif, qui dit ce qui fait, et fait ce qu’il  dit, par exemple il met le doigt dans un trou, Hé bien, ce discours prétendu véridique a d’autant plus de force qu’ il ne s’accompagne d’aucune action sur le long terme, aucune vision architecturée, c’est maintenant que le trolls bagarre, pour tout de suite, parce que le trolls est un enfant gâté !

La construction  de la révolution citoyenne que nous appelons de nos vœux, nécessite la construction d’un parti militant, discipliné et cohérent !

 L’enthousiasme que crée le Front de Gauche par millions ne permettra pas de résoudre la question de la prise du pouvoir (Prenez le pouvoir) par un recours spontané et éclairé  de la bonne conscience.

La lutte pour le respect de l’autre, pour l’enrichissement par l’échange, est le pari qui transcende la stupide règle  de la souveraineté des comités dans le parti !

D’autres l’ont déjà compris qui parlent d’une seule voix pour faire du front de gauche une force organisée qui seraient capable de tenir des réunions publiques aux cotés de ceux avec qui nous ne partageons que la volonté farouche de tourner la page au Sarkosysme.

Nous voyons juste en visant dans la campagne de masse que nous avons mené, les préludes de la révolution citoyenne, mais pour que le Front de Gauche grandisse, notre parti, le Parti de Gauche doit faire de gros efforts de réflexion, il lui faudra pour relever ce défi, une grande rigueur, il faudra construire les équipes qui feront vivre la gauche par l’exemple, dans les communes et les départements et même dans les régions !

Il faudra rendre la possibilité d’une révolution citoyenne crédible, c’est une alchimie difficile, celle de la construction sur nos bases et de se projeter dans une transcroissance inévitable mais si périlleuse.

Je veux tout simplement terminer ce billet par cette pensée de mon ami et camarade Jean Michel Mespoulede, il est le secrétaire départemental de mon parti, je partage avec lui, depuis quelques heures un amer sentiment, de ne pas être sûr d’avoir tout bien fait, et pourtant c’est lui qui trouve les mots justes, pour dire que l’on a toujours fait de notre mieux, ou que nous soyons, quelles que fussent nos organisations passées, nous sommes sur le bon chemin, et rien rien  ni personne  ne nous entravera, ne  nous empêchera, ne nous gênera, rien ne nous enrayera !je lutte des classes elsbro

« Quand je pense à tout ce qu’il a fallu arracher, à toutes les douleurs de mes camarades, syndicalistes blacklistés, bousculés, frappés, quand je pense à tous ces squats où nous cachons les enfants, alors que vous ne faites qu’en parler, quand je pense à toutes celles qui sont qui sont les seules héroïnes  du quotidien alors que vous ne faites que les instrumentaliser, quand je pense à cette rue dont nous sommes issus  et où vous déambulez déclamant la bouche pleine de dents votre vision théorique d’un monde meilleur, à la faim qui nous tenaillait souvent alors que vous avez grandi le ventre plein, au froid qui nous a engourdi plus souvent qu’ à notre tour alors que chez vous il faisait toujours bon, à ces courses entre gendarmes et voleurs que nous perdions toujours parce que vous nous avez toujours balancé, à cette ligne jaune sur laquelle nous avons marché en équilibre précaire parce que lorsque la peur nous saisissez, vous nous tiriez sur la manche, quand je pense à tous ces doutes, alors que par nature, vous aviez raison, à tous ces coups, toutes ces trahisons que vous nous avez fait subir, à toute cette intelligence que vous portez en sautoir, et que vous nous mettez dans la gueule, pour mieux nous renvoyer dans le monde ou il nous était interdit de nous extraire, puisque nous avions pris perpette depuis la naissance, à cette condescendance et à ce mépris que vous nous portez, parce que dans vos amphis de vos universités à vous, notre seule place était l’entrée pour y tracter, et souvent la nuit pour que votre sommeil de votre future élite ne soit pas dérangé par quelques commandos bruns, quand je pense à ces gardes à vues, que vous n’avez jamais vues qu’ à la télé, à ces branlées que nous avons prises sans rechigner, parce que c’était comme ça, quand je pense à cela  et à bien d’autres choses encore, me vient comme une vague profonde, comme une froide réflexion, comme un constat définitif, je suis et je reste un petit fils de gavroche, et n’en ai rien à foutre que vous ne m’aimiez pas, moi non plus,  et à partir de là considérez moi comme very dangerous…. Very, very »

Jean Michel, on continue !