vendredi 6 avril 2012

Toulouse or not Toulouse !!!

capitole.JPGToulouse était là, bien dressée, belle, rouge, pourpre et écarlate, insoumise et pourtant disciplinée….

Quelle nouvelle démonstration que  le Front de Gauche vient d’administrer à tous les défiants, à tous les septiques… 

La réplique n’aurait donc pas du avoir lieu, tracasseries en tous genres, avocasseries et chicanes à tous les étages, Préfecture, Mairie, « embrouillonistes » et « obscurcissiens » étaient tous mobilisés.

Il fallait rendre ce rassemblement compliqué, il fallait stopper cette dynamique… il fallait nous faire  baisser les yeux…. Le Front de gauche allait en rabattre !

Fichu, encore raté ! Manqué encore foutu !

Il fait beau à Toulouse

A 7 heures du matin le soleil est déjà là sur la place du Capitole, une fourmilière est en branle qui décharge des caisses, branche des câbles, porte des centaines de barrières Vauban….

Une ruche s’affère qui colle des affiches, déploie des banderoles, tend des câbles d’où pendent des fanions aux 8 couleurs du Front de Gauche !

Il n’est pas midi quand la place du Capitole ressemble déjà  à un lieu de  fête !

Une dame passe… elle a accès aux toits qui font face à la mairie,  on se comprend, on s’est compris…

Deux heures après la banderole est prête, joliment écrite, à 8 mains, car il faut aller vite.

C’est un beau symbole, me semble t-il d’atteindre ce niveau d’engagement collectif qui permet à quatre personnes qui ne se connaissent pas d’écrire de la même calligraphie !

« Mélenchon « fils des les lumières », le peuple est avec toi » !

Jean Michel et Miloud, montent les étages,  quelques marches de plus et vertigineux passages, les voilà  qui arrêtent leur regard sur le Capitole !

De la haut, tout la haut, il n’est pas  17 heures quand leur yeux se posent sur la place orgueilleuse d’une belle foule bigarrée et joyeuse.

Moment de haute précision que l’arrimage de nos banderoles au sommet de la place, il faut avoir le geste sûr, ne pas se laisser envahir par l’émotion… le moment est important nous le savons tous, depuis quelques jours notre campagne toute entière a basculé, elle n’est plus la même, le rassemblement est solide, les idées sont ancrées, bien arrimées, la question n’est plus de savoir si nos idées vont triompher ou non, la question c’est quand ?leila-binz.JPG

C’est maintenant !

Les banderoles sont amarrées, boulonnées, fixés scellées. Le vent, la pluie, Le Maire de Toulouse, le préfet de Sarkozy, ne pourront ni les défaire ni les arracher.

 

En bas, mesquins dans les rues de Toulouse, le préfet préfète, la mairie embrouille, la commission de sécurité pointilleuse pointille…… 

Et pendant ce temps, contrastant avec un ciel  devenu lugubre, la foule s’amasse, joyeuse, épanouie, « les grandes bouches » envahissent  l’endroit, les notes parfumées des accents d’insurrection raisonnent au cœur de Toulouse !

La foule a envahi tout le cœur de la ville lorsque Jean Luc Mélenchon prend la parole, 70 000,  peut-être plus, 70000 gens sont là, et  font raisonner la belle idée de la résistance !

Vous nous devez des comptes

« Vous nous devez des comptes » lance t-il à l’adresse de Sarkozy, vous nous devez des comptes sur le désordre, la misère, vous nous devez des comptes sur votre désinvolture, sur votre arrogance, vous nous devez des compte sur votre bilan !

Appauvrisseur, liberticide, saigneurs de nos porte-monnaie et de nos rêves !

Vous nous devez des comptes !photo3.JPG

« Dés lors qu’il n’y a plus de liberté, l’insurrection est un devoir sacré de la République. »

Message reçu cinq sur cinq des amis venus de tous les coins de Midi-Pyrénées, qui ont été bloqués bien loin avant d’arriver au Capitole… trop  de monde, des pouvoirs publics peu coopératifs… Qu’importe,  nous étions là… nous avons  entendu, nous avons écouté et nous avons saisi !

L’insurrection est là qui s’avance et qui va triompher…

Les bileux et les maudits en sont pour leurs frais ! Les ronchons, les teignes et les vipères qui espèrent encore de la pluie pour nous faire partir peuvent se rhabiller, la loose n’est pas avec nous et la pluie attendra les derniers mots de la marseillaise pour se déverser comme un déluge sur le pavé du Capitole.

Il devait encore rester un luciférien galleux, pour nous accabler d’une alerte à la bombe ! La place est déjà vide, la bombe est pour plus tard, elle sera dans les urnes !

Place au peuple !

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