dimanche 1 avril 2012

Les abeilles, et l’architecte !

2010-06-07--P1070578---abeille-butinant-une-rose-rouge.jpgDès lors que l’on fait référence  à l’abeille puis de suite à l’architecte, on pense inévitablement à François Mitterrand.

Pourtant, les évènements du moment, la poussée historique de la gauche de rupture, l’irruption du possible dans cette campagne présidentielle ont ramené à ma réflexion cette phrase de Karl Marx : 

«  L’abeille confond par la structure de ses cellules de cire, l’habileté de plus d’un architecte. Mais ce qui distingue dès l’abord le plus mauvais  architecte de l’abeille la plus experte, c’est  qu’il  a construit d’abord la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche »

C’est cette sorte de balancement entre la loi  de la nécessité  -l’abeille-  et la loi de l’initiative, même imparfaite qui suppose la richesse de la vie.

C’est cette référence à Marx qui tout à coup a surgi dans mon esprit, une sorte de force théorique et qui immuablement, raccourci, les contradictions du temps, imagine les dynamiques victorieuses.

Voilà  l’abeille et l’architecte qui symbolisent à nouveau, 25 ans après la mort de François Mitterrand,  la synthèse jaurésienne¸ seule capable  de porter la victoire du changement !

Le petit parti de gauche, qui a juste trois ans, a su répondre à l’engourdissement de la gauche française, au naufrage programmé des aspirations au  changement. On est passé près du désastre italien, l’union sacrée de ceux qui ne veulent rien changer.

Leur ligne est claire et facile à comprendre, je supplie mes amis socialistes de gauche de bien comprendre : D’abord nier la frontière qui oppose la droite et la gauche en recherchant d’abord les synthèses avec le « centre », plutôt que  l’union des écologistes, des socialistes et des républicains. Ensuite relativiser avec constance  la question de la répartition des richesses pour ne plus en faire la question centrale du débat politique et social !2937543-4164276.jpg

Le petit parti de gauche de Marc Dolez et Jean Luc Mélenchon, puisqu’ils n’étaient que deux ! Le petit parti de gauche vient de briser tout net cette dérive mortifère de la gauche française !

Le mot d’ordre est désormais l’unité de la gauche sur un programme de gauche et si vous voulez en finir avec Sarkozy, c’est autour du front de gauche qu’il faudra se rassembler !

L’architecte du changement est celui qui a pensé les mots d’ordre de notre combat, celui qui a forgé l’organisation capable de porter les coups décisifs contre les leurres du centre ( Bayrou) contre les impasse de la haine ( le Pen).

Le petit parti de  gauche aurait pu se contenter de commenter, de s’opposer, de protester, la tentation existait de l’enfermer dans une alliance  de ceux qui ne gouvernent jamais, de ceux qui explosent avant d’avoir gagné les esprits.

Le petit parti de gauche, a su proposé, la synthèse aux  communistes qui existent ! Aux socialistes qui  persistent, aux écologistes qui ne renoncent pas, aux républicains, aux trotskystes et même aux libertaires !

Le petit parti de gauche est l’architecte du renouveau qui pense qu’il y a place en France pour le changement, pour un programme et un parti qui soit ancré dans la tradition du socialisme français, telle que notre histoire de la Bastille à la commune, du Front populaire au 10 mai 1981 nous en donne les moyens !

Abonnement-6c848e6b7b9e7d360be942f4afc197f0.pngCe matin les sondages du jour donnent Jean Luc Mélenchon à 15.5 %, 3 points devant Bayrou, 1.5 point devant la truie qui chante !

Amis socialistes, camarades communistes et trotskystes, républicains, altermondialistes et écologistes, c’est aujourd’hui que nous avons la responsabilité d’ouvrir un autre chemin, que celui du reniement !

 L’architecte a créé la condition du renouveau, les  ruches sont là, au boulot les abeilles !