lundi 23 avril 2012

Sans déception, sans illusion, sans hésitation : Battre Sarkozy !

merci.jpgLe chemin  est  long qui renoue le fil de notre histoire, nous l’avons saisi, et nous le tenons par le bon bout !

Nous avons eu raison, trois fois raison de prendre le combat contre l’extrême droite à notre charge, à notre seule charge,  ceux qui ont  dédiabolisé, célébré, magnifié, le nouveau visage de l’extrême droite, lui donnant des airs de respectabilité ont fait brûler le petit feu qu’il fallait pour brouiller les têtes fatiguées  de ceux qui souffrent !

En détournant le débat des luttes sociales et des aspirations au mieux vivre, ceux qui ont ignoré les véritables attentes de ceux qui souffrent et espèrent d’un monde meilleur, ont fourni la dose d’oxygène nécessaire pour entretenir le brasier de la peur et des frustrations.

Notre ambition est grande, nous voulions lors de cette séquence de l’inévitable Révolution Citoyenne gravir trois marches à la fois, abattre plusieurs obstacles en un seul saut, nous en avons monté une, nous en avons abattu deux !

La première marche que nous avons gravie, est celle de la naissance d’une force politique désormais incontournable, le Front de Gauche, bien sûr, la cuisine va continuer dans l’arrière boutique, il  y aura de la tension, il y aura de la bousculade, il y aura des brûlures et des coupures, mais c’est ainsi dans toutes les bonnes cuisines, et  le menu qui en sortira est le seul qui permettra de lutter efficacement et durablement contre le verrou du système, le pêne qui obstrue la voie du changement pour de vrai !

Le premier obstacle que nous avons fait tomber, c’est celui de l’isolement de l’autre gauche, nous nous sommes retrouvés disait Jean Luc Mélenchon à la Bastille ! Oui nous nous sommes reconnus, rassemblés, oui nous nous sommes déterrés du cachot dans lequel nous étions enfermés depuis les grandes déceptions de 1983. Au grand jour, nous savons nous orienter, le chemin qui conduira à nos prochaines ascensions est celui qui passe par la défaite du  Sarkosisme !

Le deuxième obstacle que nous avons abattu est celui du mépris, de l’insolence, de la morgue, la mésestime, le dédain et la dérision avec les quels tous ces ballots nous parlent, nous regardent,  avec lesquels tous ces idiots pensent nous tenir en laisse.

 Nous sommes maintenant une force, une force indépendante qui ne prendra ses décisions qu’en elle même !illusion.jpg

Rangez votre camelote, vos pacotilles et autre verroteries, nous ne calculerons pas ! Nous ne mégoterons pas la fin de Sarkosy !

C’est le passage obligé, pour continuer notre chemin, l’alternative que nous construisons est une méthode, une discipline, elle ne s’accommode pas de com  de finasseries…

 Elle est totalement indifférente aux caresses enjôleuses !

Sans déception.

C’est donc fiers, très fiers du chemin déjà parcouru que nous allons aborder les semaines qui viennent, d’abord en faisant du premier mai  une démonstration de force de nos revendications, et en assurant le 6 mai la défaite  du candidat des Banksters et de l’Europe austéritaire !Deception.jpg

Sans illusion.

Un peu comme le cochon entre dans un champ de maïs, nous connaissons les coups de bâtons qui nous attendent, l’austérité est là devant nous, quasi inéluctable si le  futur gouvernement de la France ne prend pas à bras le corps la lutte contre la finance et n’impose pas une nouvelle règle européenne de refinancement des Etats. Nous le savons, nous l’avons dit et expliqué, nous serons là pour l’exiger dans la rue et dans les urnes aux élections législatives du mois de Juin.

Sans hésitation.

Allez, n’ayez de craintes abusives, nous ne sommes pas de ceux qui se trompent de camp, notre fidélité consciente et acceptée à la gauche ne souffre aucune exception !

 Moi, j’ai voté Ségolène Royal quand j’entendais sortir de vos rangs des murmures indécis et narquois.

249216_2006344129436_1568646676_32152034_2217837_n.jpgJ’ai voté Chirac contre le Pen et je n’en ai même pas le remord !

Soyez  tranquilles, quand la finance attaquera la France, dans quelques jours, dans quelques semaines et que la seule question sera de savoir s’il faut se courber ou se dresser, nous serons là !   

Encore et toujours là, avec notre force intacte, et vous serez toujours les bienvenus dans la seule lutte qui s’impose maintenant à celui qui ouvre les yeux : C’est front contre front !