On en pleurerait de rire si c’est homme n’était pas tout simplement
odieux !
La marche des gueux d’hier devant son château de sauternes a rassemblé plus de 200 personnes, libé n’en a compté qu’ une petite centaine, c’est anecdotique, mais c’est révélateur de l’indépendance de la presse !
Ils étaient là, ce n’est pas si mal !
Je vous l’ai déjà dit dans mon précèdent billet, le sauternes :
Ce n’est pas bon !
Il s’agit d’un vin de faussaire…. Et c’est justement pour cela, que le plus prestigieux des châteaux du sauternais appartient au plus emblématique des faussaires !
Par exemple, savez-vous, que lorsque Bernard Arnault, pique une tête dans la grande bleue, il fait d’abord mettre à l’eau une dizaine de maître-nageur. Le propriétaire du Yacht ne sait pas nager !!! Mhouaaaaaaa !
Cet homme qui n’a jamais rien fait, jamais rien construit, n’a jamais rien inventé, - il est l’héritier d’une entreprise immobilière- doit sa fortune et sa success-story à l’une des plus grosses entourloupe de l’histoire économique
Tout commence en 1984, dans le textile, déjà, le groupe Boussac est au bord de la faillite, la date de 1984 n’est pas anecdotique, c’est à cette heure-là, que la gauche de 1981 a sombré ! ( Fabius, Saint-Laurent, Pierre Bergé…..) …. Le poisson pourrit par la tête… !
Donc l’autre il arrive !!! Enfariné comme un batave, et il dit devant la gogôche ébahie : « Je procéderai à la mise en œuvre du plan industriel », promettant de « maintenir la survie du groupe en évitant son démantèlement. »
Sur sa bonne figure de bon élève, de bon fils de bonne famille du nord, Rougeot de Lille n’étant pas un aigle, il obtient du gouvernement une subvention de 750 millions de francs, et des banques, un abandon de créances d’un milliard !!
A l’époque le bougre qui n’a pas encore l’assurance d’aujourd’hui promet la sauvegarde de milliers d’emplois ! Le contribuable casque….
Le salaud s’enrichit !
En 1986, la droite est de retour, Arnault est gavé, avec la complicité de Chirac, il embauchera Bernadette , il liquide plus des ¾ de Boussac (Peaudouce, conforama, Dim,….) et ne garde que ce qui clinque : Dior !
Voilà le hold-up opéré, avec une mise de 40 millions de francs, il se retrouve propriétaire d’un groupe qui vaut à l’époque à peu près 8 milliards !
La différence ? Nos impôts ! L’argent public ! Voleur ! Escroc !
Oui voleur, car il a été condamné le bougre, sévèrement puni par la commission européenne qui protège (mouhaaaa, 2 fois) à rembourser 340 millions des aides perçues ( moins d’un dixième)….
Champagne, orchestre et petite sauterie sur le Yacht cette pauvre sanction ne sera exécutoire que 10 ans plus tard ! la fortune est faite, il s’agit de milliards d’Euros !
Alors on ne l’arrête plus, le triton de la finance. Il rachète à la hussarde l’ensemble du groupe LVMH en 1989, tiens la gogôche est de retour, et il en profite pour faire ami-ami avec Rocard !
Voilà maintenant l’escroc qui ne sait toujours pas nager, armé pour faire croire qu’il est un capitaine d’industrie, alors il s’essaie….
Et il se loupe ! En soutenant à bout de bras la maison de couture Christian Lacroix : un désastre financier. Puis en saupoudrant ses coups de pouce à des start-up : une pantalonnade. Sa filiale Europ@web engloutit 5 milliards en pure perte, Bernard Arnault devenant la risée de la communauté internet. Il tente de restaurer sa fierté par une boulimie de rachats dans le luxe (Sephora, Tag Heuer, Régina Rubens, Chaumet, Fendi…). Le titre de son auto-hagiographie, la Passion créative, n’en est que plus ridicule
Médiatiquement, Arnault fait le boulot, il caresse la presse dite « féministe » et s’empare de parts décisives de groupes de presse.
Il menace, il fait pression, il chantage, en supprimant un budget publicitaire au Nouvel Obs après un article consacré à son « impasse stratégique ».
Alors les journalistes de Libé sont prudents…. On les comprend…. Le bougre vient de « sauver » 80 ouvrières de Lejaby, peut-être que le temps d’une campagne électorale, c’est pas le moment de parler des 300 licenciés des autres usines !!!!
(crédit photo de la marche des gueux Cathy)