jeudi 28 novembre 2013

La misère mène à la révolte ou à la soumission.Une Révolution fiscale vite!

 marche-1er-decembre-copie-2.jpgEt même que nous léguerions qu’un grain de poussière à la mer, même que… nous aurions raison. Les défaitistes du moment  sont en pleine forme : « Ca ne marche pas, ça ne marchera jamais, d’ailleurs,  ça ne peut pas marcher. »

La marche pour la révolution fiscale serait la marche de trop, celle qu'il ne fallait pas faire, tant il serait plus important de rester les bras ballants à contempler la courageuse abstention des députés de la gauche du PS sur la réforme des retraites, peut être, il serait plus utile de grossir les  rangs de l’appel d’Harlem désir contre les extrémismes, mêlant ainsi tout à fait sournoisement, je ne sais quel autre extrême à la très sponsorisée hégémonie bleue marine…

Le vide qui envahit la gauche est la seule richesse dont rayonne le soleil obscur de la rue Solferino. L’absence brûlante d’une contre culture du partage garantit à elle seule  le triomphe d’un monde qui a traversé les horizons du rêve socialiste !

La voix que nous portons dans la marche pour la révolution fiscale est faite de tous les mots qui nous ont été volé. La voix que nous portons n’est pas abimée par une soi-disant course aveugle qui balloterait au gré du vent, elle déploie le cri de la misère qui enfle, elle mobilise ceux qui peuvent encore marcher.

La vie est grise pour ceux, nombreux, dont le salaire ne suffit plus. La vie est grise d’un horizon clairement obstrué par la trahison de ceux qui avait promis le changement avant de s’affaler dans la grande continuité des politiques de l’offre et da la réduction des déficits.

C’est une grande misère voyez-vous, quand au sortir de l’usine, celui ou celle qui veut offrir un petit bonheur à son collègue de travail, un café, une bière, voit défiler, en un instant,  dans sa tête le visage austère de son banquier  qui lui rappelle l’ampleur de son découvert !

L’immense majorité vit dans le rouge pour payer la retraite chapeau de l’autre, pour rembourser  la dette des banquiers qui augmente tous les jours de notre incapacité à leur dicter la loi !grain-de-sable.jpg

Chaque richesse créée leur est rendue, pour vivre nous devons emprunter.

Quelle est donc la raison de ces jérémiades ? Il y aurait il mieux à faire que de résister et de résister encore ?

Bien sûr que l’hiver est partout et que le froid de leur incapacité, de leur soumission, nous glace les os. Bien sûr que parfois aussi, malgré nous, comme un réflexe, notre tête pourrait s’enfoncer  au beau milieu de nos épaules inutiles. Et c’est à nous que l’on reprocherait tous les espoirs engloutis, nous qui  ramassons les larmes une à une pour recréer le terreau où germent les lumières !

C’est donc bien  nous qui serions l’autre extrême contre lequel vous manifestez ! Salopards !

D’ailleurs ca va marcher, Dimanche 1er Décembre, sous le portique de Bercy devenu  le PC du commandement des intérêts de la finance et des actionnaires, tous ceux qui savent encore que la vie et la mort ne sont pas les faisceaux d’une même flamme,  uniront leurs efforts pour entamer ce Glacis de la pensée figée sur l’onde éternelle du défaitisme, sur l’acceptation de la domination des puissants sur le grand nombre.

misere.jpgCa peut marcher, ca va marcher, ca marchera, bien sûr il va nous falloir crier fort encore, démêler toute les confusions, les pièges techniques à trois balles qui sous prétexte d'une  remise à plat fiscale et de rendre la CSG progressive constituent  en réalité la façon habile avec laquelle  les solfériniens veulent s’emparer des cotisations sociales pour rembourser la dette au profit des banquiers !

Bien sur que tout cela est très compliqué à faire comprendre à ceux qui misèrent, et c’est pour cela qu’il nous faut marcher et marcher encore, parce que la seule façon que nous ayons, nous,  de sortir de la misère c’est de ne pas l’accepter !