jeudi 28 novembre 2013

La misère mène à la révolte ou à la soumission.Une Révolution fiscale vite!

 marche-1er-decembre-copie-2.jpgEt même que nous léguerions qu’un grain de poussière à la mer, même que… nous aurions raison. Les défaitistes du moment  sont en pleine forme : « Ca ne marche pas, ça ne marchera jamais, d’ailleurs,  ça ne peut pas marcher. »

La marche pour la révolution fiscale serait la marche de trop, celle qu'il ne fallait pas faire, tant il serait plus important de rester les bras ballants à contempler la courageuse abstention des députés de la gauche du PS sur la réforme des retraites, peut être, il serait plus utile de grossir les  rangs de l’appel d’Harlem désir contre les extrémismes, mêlant ainsi tout à fait sournoisement, je ne sais quel autre extrême à la très sponsorisée hégémonie bleue marine…

Le vide qui envahit la gauche est la seule richesse dont rayonne le soleil obscur de la rue Solferino. L’absence brûlante d’une contre culture du partage garantit à elle seule  le triomphe d’un monde qui a traversé les horizons du rêve socialiste !

La voix que nous portons dans la marche pour la révolution fiscale est faite de tous les mots qui nous ont été volé. La voix que nous portons n’est pas abimée par une soi-disant course aveugle qui balloterait au gré du vent, elle déploie le cri de la misère qui enfle, elle mobilise ceux qui peuvent encore marcher.

La vie est grise pour ceux, nombreux, dont le salaire ne suffit plus. La vie est grise d’un horizon clairement obstrué par la trahison de ceux qui avait promis le changement avant de s’affaler dans la grande continuité des politiques de l’offre et da la réduction des déficits.

C’est une grande misère voyez-vous, quand au sortir de l’usine, celui ou celle qui veut offrir un petit bonheur à son collègue de travail, un café, une bière, voit défiler, en un instant,  dans sa tête le visage austère de son banquier  qui lui rappelle l’ampleur de son découvert !

L’immense majorité vit dans le rouge pour payer la retraite chapeau de l’autre, pour rembourser  la dette des banquiers qui augmente tous les jours de notre incapacité à leur dicter la loi !grain-de-sable.jpg

Chaque richesse créée leur est rendue, pour vivre nous devons emprunter.

Quelle est donc la raison de ces jérémiades ? Il y aurait il mieux à faire que de résister et de résister encore ?

Bien sûr que l’hiver est partout et que le froid de leur incapacité, de leur soumission, nous glace les os. Bien sûr que parfois aussi, malgré nous, comme un réflexe, notre tête pourrait s’enfoncer  au beau milieu de nos épaules inutiles. Et c’est à nous que l’on reprocherait tous les espoirs engloutis, nous qui  ramassons les larmes une à une pour recréer le terreau où germent les lumières !

C’est donc bien  nous qui serions l’autre extrême contre lequel vous manifestez ! Salopards !

D’ailleurs ca va marcher, Dimanche 1er Décembre, sous le portique de Bercy devenu  le PC du commandement des intérêts de la finance et des actionnaires, tous ceux qui savent encore que la vie et la mort ne sont pas les faisceaux d’une même flamme,  uniront leurs efforts pour entamer ce Glacis de la pensée figée sur l’onde éternelle du défaitisme, sur l’acceptation de la domination des puissants sur le grand nombre.

misere.jpgCa peut marcher, ca va marcher, ca marchera, bien sûr il va nous falloir crier fort encore, démêler toute les confusions, les pièges techniques à trois balles qui sous prétexte d'une  remise à plat fiscale et de rendre la CSG progressive constituent  en réalité la façon habile avec laquelle  les solfériniens veulent s’emparer des cotisations sociales pour rembourser la dette au profit des banquiers !

Bien sur que tout cela est très compliqué à faire comprendre à ceux qui misèrent, et c’est pour cela qu’il nous faut marcher et marcher encore, parce que la seule façon que nous ayons, nous,  de sortir de la misère c’est de ne pas l’accepter !

samedi 16 novembre 2013

Samedi 7 Décembre, boycottons les marques d'UNILEVER

Soutien aux Fralibs

LiberezElephant

Les blogs 6.0 répondent à l’appel lancé par les salarié-es de Fralib à Gémenos pour une journée national de boycott des marques d’Unilever.

Cet appel vient après plus de 3 ans de lutte sans répit face à l’une des plus importantes multinationales de l’agrobusiness. Si les salarié-es en sont venus à lancer cet appel c’est que les gouvernements se succèdent et restent sourds.

Pourquoi se battent-ils ?

Appel au Boycott des marques Unilever du Comité National de Soutien aux salariés de Fralib en Lutte

Appel des Fralibs

Le 28 septembre 2010, le groupe Unilever annonçait dans un même souffle la fermeture de l’usine Fralib de Gémenos et la délocalisation de la production en Pologne. Immédiatement les salarié-es de Fralib ont pris les chemins de la lutte. Les chemins et non le chemin puisqu’ils ont décidé, en Assemblée générale, de réquisitionner l’usine et, dans le même temps, accompagnés de leur avocat Maitre Amine Guenim, de poursuivre par toutes les voies légales les dirigeants voyous.

Dans un futur article nous reviendrons sur les procédures judiciaires qui ont émaillé ces 3 années et 3 mois de lutte, mais pour l’heure, sachez que les 3 PSE[i] présentés par le groupe Unilever ont tous été annulés. N’imaginez pas une seconde que sans l’action sans relâche des salarié-es une telle réussite aurait été possible.

Pourquoi notre aide ?

Exemple de flyer pour les comités de soutien

Exemple de flyer pour les comités de soutien

Au fur et à mesure des exactions de la direction d’Unilever, « les fralibs »[ii] ont pris conscience qu’ils étaient capables de faire tourner leur usine sans leurs ex patrons. Ils ont aussi réalisé qu’ils pouvaient sauver leurs emplois tout en développant des emplois dans la région. Comment ? En renouant avec la tradition du thé aromatisé avec des produits provençaux plutôt qu’avec des bidons de produits chimiques venus de l’autre bout de la planète.

Depuis, ils demandent à l’entreprise une table ronde pour discuter, avec eux et l’état, de la cession de l’activité, comme cela se fait dans tous les échanges commerciaux de ce monde… Mais voilà, ce sont des ouvriers… Un capitaliste ne voit pas d’un bon œil la réappropriation de l’outil de production pas des salariés. Ça pourrait porter atteinte à leur hégémonie sur le Capital.

Les fralibs le disent eux même, certes ils sont en première ligne, mais sans le soutien sans failles de la CGT, des citoyens, des associations, des partis du FdG… Ils auraient plus d’une fois craqué. Aujourd’hui ils nous appellent, tous, à contribuer à ce que le 7 décembre soit une journée nationale de Boycott national. Pour cela il faut que dans nos villes, nos villages, nos régions nous appelions toutes les organisations que nous connaissons à solliciter leurs réseaux de façon à ce qu’Unilever prenne conscience que dans ce pays pas une personne n’ignore rien de son comportement félon.

Que demandent les fralibs ?

 

 

Mémo des marques ciblées

Mémo des marques ciblées

La marque Thé L’Eléphant. A celles et ceux qui se demandent bien à quoi cela peut servir, nous répondrons en quelques lignes.
Une marque est un gage de qualité, de confiance et d’habitude. A titre d’exemple sachez qu’UNILEVER avait l’intention de faire disparaître la marque Thé l’Eléphant et que pour ce faire, une stratégie sur plus de 5 ans avait été mise en place. Le procédé était certes simple mais ô combien fragile. Pour celles et ceux d’entre vous qui étiez des habitué-es de la marque souvenez-vous. Sur les paquets, il y a 5 ans, l’éléphant apparaissait en grand et le logo Lipton en tout petit. Et bien, durant 5 ans les proportions entre les 2 logos n’ont eu de cesse de s’inverser et c’est ainsi qu’il y a peu, l’éléphant avait totalement disparu des paquets. Alors si pour remplacer une marque connue par une autre tout aussi connue l’entreprise est longue et périlleuse pour un groupe aux moyens aussi importants que ceux d’Unilever, imaginez ce qu’il peut en couter à une Scop aux moyens limités pour imposer une nouvelle marque !

Une garantie des volumes pour lancer l’activité de la Scop et se prémunir des ententes entre mastodontes du domaine pour couler artificiellement la Scop T.I. Ils ont en cela tiré les leçons du projet de reprise de Net cacao coulé par Nestlé. Il est facile pour une multinationale de faire monter artificiellement les coûts de la matière première ou de baisser tout aussi artificiellement le prix de ses propres produits sur les rayons des supermarchés le temps d’asphyxier un « concurrent » qui lui aurait damné le pion. Et ne venez pas me dire que la concurrence libre et non faussée garantie par le TCE veille à garantir l’équité … Les ententes entre opérateurs téléphoniques et d’autres acteurs industriels suffisent à nous convaincre du contraire !

Une participation à la formation des ex-salariés de Fralib pour le lancement de la Scop TI. Unilever a avantageusement profité, et profite encore,  des aides versées par l’Etat pour son implantation. Il est donc tout à fait normal qu’Unilever rende une partie des aides perçues et que ces fonds profitent à la communauté par la formation des futurs salarié-es –associé-es de la Scop T.I. Il s’agit là de pratiques normales et courantes lorsqu’une session d’activité à court entre 2 sociétés de droit privé. Cette demande est légitime et n’ampute en rien les marges hautement bénéficiaires d’Unilever.

Voici en quelques mots les principales demandes de nos camarades. Vous le constatez par vous-même, elles n’ont rien d’irréel ou d’utopique. Elles ne sont en rien choquantes et surtout elles permettront à 180 salarié-es de maintenir une activité industrielle dans la région. La richesse ainsi produite dépasse largement le cadre de la Scop T.I. pour s’étendre à l’ensemble du bassin de vie des Bouches du Rhône.

A toutes ces demandes le groupe Unilever fait la sourde oreille, ne veut pas discuter et refuse toute négociation et table ronde proposée depuis 3 ans par les salarié-es et par la communauté d’agglomération de Marseille. De plus, le groupe Unilever méprise la justice française et use du harcèlement juridique envers nos camarades. Je vous laisse visionner de nouveau la conférence de presse[iii] tenue devant le tribunal des Prud’homme de Marseille pour que vous compreniez bien les méthodes des dirigeants d’Unilever.

Ajoutons à cela que l’allié naturel de nos camarades, le gouvernement de « gauche » actuellement au pouvoir se dédit de sa parole et des promesses faites durant la campagne présidentielle. François Hollande, alors candidat, s’était clairement prononcé pour la réquisition de la marque. Le camarade Arnaud Montebourg, à l’époque candidat à la primaire socialiste, avait lui aussi fait des promesses et, une fois ministre, s’est déclaré favorable à la production française. Mais aujourd’hui, alors que nos camarades se battent toujours, personne au gouvernement n’accomplit son devoir.

Alors, parce que 100 salarié-es pour aussi déterminé-es qu’ils soient ne peuvent lutter seul-es face à un mastodonte de l’industrie internationale, il est impératif que nous soyons à leurs côtés. Bien entendu en écrivant des billets sur nos blogs, en leur témoignant notre soutien lors des manifestations, en distribuant des tracts, en participant à tel ou tel concert de soutien. Mais le plus important est de faire pression sur les dirigeants du groupe UNILEVER. Or ces gens là ne comprennent qu’une chose, l’action en bourse qui est directement lié au chiffre d’affaire.

Samedi 7 décembre, Boycottons les marques du groupe UNILEVER.

Popularisons la campagne de Boycott de Lipton !

Des liens :

 

Sur Twitter avec #BoycottLipton

FaceBook avec les pages :



[i] PSA : Plan de Sauvegarde de l’Emploi

[ii] Les fralibs ou les fralibien-nes est l’adjectif que les salarié-es se sont eux-mêmes donné.

[iii] Vidéo de la conférence de presse : http://dai.ly/xzcivo

lundi 11 novembre 2013

Just do it ! Ma réponse à Stéphane Delpeyrat-Vincent.

àlaJ’ai lu ce matin la nouvelle livraison du blog de Stéphane Delpeyrat, secrétaire national du parti socialiste, ceux de ses camarades qui l’ont envoyé dans cette galère sont de toutes évidences des  comme nous, qui espérons  d’une autre politique, qui appelons  d’une action fondée sur nos valeurs communes !

Je partage  tout ou presque de cette analyse gauche, de battre ton cœur peut s’arrêter , jusqu’au titre pourtant  plus judicieux que conforme à la réalité !

Car il y a bien -et c’est le commencement par lequel doit commencer notre réflexion- un cœur qui bat à gauche. C’est celui qui réclame  une réorientation de la gouvernance européenne, qui dénonce le ralliement à la politique de l’offre affichée par le gouvernement, qui refuse de voter le TCSG, qui combat l’ANI, qui rejette la réforme des retraites, qui hurle à la révolution fiscale, à la justice, au partage,  qui appelle à prendre en compte  l’urgence écologique qui menace la planète…

Ce petit cœur qui bat au beau milieu des renoncements et des félonies, ce petit espoir qui se maintient vaille que vaille, c’est le Front de gauche qui le porte, le protège, l’entretient vivant !

Est-ce pour cela que nous méritons les coups de tous ! De toute part, par tout temps ? De l’UMP, du FN, de la rue Solferino qui n’a de cesse de nous diviser, des Landes, de chez toi  où il n’est de plus grands plaisirs que de voir quelques nigauds céder à la division du Front de Gauche  pour faire cause commune  à Mont de Marsan, à Dax, à st Paul ! Nous n’avons qu’une seule ambition, maintenir la flamme, amplifier le tic-tac de notre cœur commun !

Oui, tu as raison mille fois raison d’écrire : « La gauche en France devrait dans ces circonstances faire figure d'exemple et d'exception après avoir enchaîné depuis cinq ans victoires sur victoires aux élections locales puis nationales, parvenant même, fait sans précédent, à remporter le Sénat....Et pourtant ici non plus, la dynamique n'est pas au rendez-vous. Le pays gronde, la gauche se désespère, l'extrême droite gonfle ses voiles et la perspective des prochaines élections terrorise et paralyse le PS. »

Alors chiche !

 L’occasion est là devant nous, elle n’est pas lointaine, elle n’est pas inatteignable, elle exige juste la concordance du discours et des actes !

Avec les tiens, avec les nôtres, avec les députés écologistes conséquents, nous pouvons  mettre à bas la reforme sarkosyste des retraites, et réorienter la politique du gouvernement de Hollande.

Nous avons les moyens d’imposer le changement de cap !

Oui ! Tu as raison, la gauche est en crise jusqu’à la perte de son âme, c’est dans cette crise qu’elle peut  accomplir le sursaut tant attendu.

Et là nous sommes encore d’accord, ce n’est pas le Front de Gauche qui réussira seul  cette œuvre de salubrité publique, c’est en prenant vos responsabilités que nous pourrons ensemble dépasser  les institutions  sclérosantes de cette cinquième République qui meurt d’étouffer tous ceux qui en dénoncent les limites démocratiques. C’est en agissant concrètement que nous pourrons créer le rapport de force nécessaire à la Révolution  fiscale qu’attendent les salariés qui ne refusent pas l’impôt mais l’injustice de la politique au service de ceux qui se gavent !

 C’est en faisant voter les 21 députés D’UMA contre la réforme des retraites que le peuple tout entier pourra retrouver la confiance dans la parole de la Gauche !2633966328_8755bd4e14.jpg

Oui la gauche a besoin de se refonder, sans préalable, sans exclusive, mais sur des actes !

Alors mon cher Stéphane, je souhaite vraiment, que la prochaine livraison de ton blog, en plus de m’apporter de justes analyses puisse me donner de vraies perspectives.

Je lirai avec plaisir, j’en suis certain, ton appel à participer à la marche pour le grand chamboule-tout fiscal, j’applaudirai des deux mains ton appel au vote contre la réforme des retraites, je me réjouirai de l’initiative prise par les tiens  pour la constitution d’une majorité alternative faite des écologistes conséquents, des socialistes debouts et du Front de Gauche !

Nous sommes disponibles, encore faut-il, que vous le vouliez !

vendredi 8 novembre 2013

Triple A pour le Front de Gauche ! Tous dans la rue le 1er décembre

Imoutons-copie-1.jpgl y avait urgence, comment pouvait-on encore se faire balader plus longtemps  par la récupération décomplexée du Medef, de la Fnsea, et de tous les petits trafiquants de l’agro-alimentaire ? Comment la juste exaspération du peuple qui ne combat pas l’impôt mais l’injustice de l’impôt  pouvait encore rester sans expression politique populaire !

Triple A pour Jean Luc Mélenchon qui fait la proposition au Front de Gauche d’une manifestation rouge de colère pour exiger  une révolution fiscale !

Triple A pour  cette initiative qui recentre le combat politique là où il doit être : A la recherche du partage et en opposition frontale à la droite et l’extrême droite qui ont entrepris d’embrigader les braves gens dans une contestation détournée de son sens légitime au profit d’une véritable révolution conservatrice !

Triple A pour cette Marche  du 1er décembre qui doit être massive, unitaire,  pour forcer le gouvernement à renoncer à cette odieuse hausse de la TVA qui plomberait  tous les ménage des le premier Janvier  2014 si elle était mise en œuvre !

C’est cette logique néo libérale qu’il faut faire capoter, oui cette hausse de la TVA n’a qu’un sens en vérité : c’est  d’augmenter les dividendes des actionnaires, dans la novlangue des solfériniens on appelle cela  la compétitivité !

Le gouvernement recule  chaque jours sous la pression des patrons et de la droite, il recule devant les pigeons, il recule devant les discours poujadistes des  syndicalistes patronaux, il recule devant les xénophobes et leurs discours  envoutants ! Il est Plus que temps  de porter haut et fort les revendications historiques des salariés !

Nous ne refusons pas l’impôt, lorsqu’il offre plus d’école, plus de soins, plus de sécurité, plus de solidarité.

Nous refusons l’impôt injuste qui épargne les profiteurs pour  faire les poches de la ménagère !

Cette augmentation de la TVA prévue engendrera   pour un ménage avec deux enfants une perte moyenne de 428 euros par ans !

C’est  une saignée supplémentaire, non pas que les braves gens  refusent de payer, ils ne peuvent tout simplement plus.

La marche du premier  décembre s’inscrit dans une reconquête du territoire abandonné aux poujadistes et aux démagogues par le gouvernement de François Hollande, elle devra imposer le choix d’une autre politique qui est possible immédiatement.

Oui !  Il faut une réforme fiscale avec la création de 13 tranches d’impôts qui permettent de rendre l’effort de la nation juste et équilibré.

 Oui ! i il faut dégager des marges de manœuvre pour entreprendre la bifurcation écologique, oui il faut des milliards pour rénover et dynamiser les services publics. Oui l’école, la jeunesse, et les anciens doivent être les priorités d’une gauche digne de ce nom !marche-1er-decembre-copie-1.jpg

C’est aussi le sens de la lettre des élus du Front de Gauche adressé aux députés qui  ce sont abstenu  sur la réforme des retraites en première lecture, ils ont désormais les moyens de faire échouer ce recul de  civilisation, ils ont les moyens de rompre  avec la politique de Sarkozy.

Ce matin  Standard and porcs abaissait le rang de la France en lui ôtant un A, comme la preuve irréfutable que plus  on en donne aux gloutons de la finance et plus ils en réclament. Sans doute il n’ y a aucun lien entre cette dégradation et le fait que l’agence de notation soit un des actionnaires de la société eco-mouv…

Mais  il est plus que temps que ca change, le gouvernement ne peut pas être que le simple « portique du Medef ».

 

jeudi 7 novembre 2013

Mon Front de Gauche, le tien, le nôtre !

front-de-gauche-2Parce que c’est ainsi et qu’il n’est pas de raison que cela cesse. Nous allons remettre du  gaz dans la chaudière, de l’huile sur le feu, du souffle sur les braises… C’est comme vous préférez.

L’essentiel  reste de disperser  les cendres et de  les donner aux solfériniens à qui elles appartiennent pendant que nous allons nous appliquer  à rallumer la flamme, à faire sautiller l’espoir !

Avec le stylo qui bave, la tache pourrait me paraître bien lourde, tant  nous sommes assaillis de toute part, par ceux qui prophétisent à longueur de journée  médiatique notre fin programmée, par ceux qui s’égarent, par ceux qui s’oublient, par ceux qui se résignent, par ceux qui calculent, par ceux qui imaginent, par ceux qui briguent, par ceux qui marchandent, par ceux qui  se soumettent…

Bref par tous ceux là, qui n’ont jamais la moindre proposition opérationnelle à mettre en œuvre mais dont la critique perfide est si prompte à faire l’unanimité…. Surtout chez nos adversaires !

Avec le stylo qui brille,  notre Front de gauche est en train de passer un cap décisif tant ce qui le soude est plus fort que ce qui pourrait le désagréger.

D’abord une voie forte, au service d’un ensemble qui dépasse et de loin, les sphères d’influences  de chacun de nos partis lilliputiens. Même si tous n’ont pas la même taille, ce n’est qu’une affaire d’échelle. Les gnomes ont aussi leur unité de mesure.

Cette  voix qui porte au delà,   c’est en premier celle de l’humain d’abord, et de son porte parole lors de notre campagne présidentielle.

 C’est la voix qui raisonne au dessus du génie de la bastille comme l’éclatante démonstration que nous avons réussi le premier de nos engagements : garder intact la possibilité d’une gauche  dans ce pays, sur ce continent. melenchon-marine-le-pen-des-paroles-et-des

Cette voix qui porte au delà,  c’est ensuite celle qui  engage toute notre action et toutes nos forces intellectuelles et pratiques à mobiliser un front du peuple pour imposer notre programme l'humain d'abord. C’est la voix du serment de Versailles, elle ne peut s’oublier :  "Voici ce que je peux vous promettre, comme homme et comme militant : sur mon honneur, jamais je ne me dédirai du drapeau que vous m'avez confié , du message que vous m'avez demandé de porter, de la noble et grande cause que nous avons fait vivre ensemble. Ni à vendre, ni à acheter, ni à domestiquer ! Avec mes camarades, nous serons - et pour toujours - la force autonome, indépendante, exigeante, qui ne se marchande pas, qui  ne tripote rien sur les coins de bistrot, qui ne s'arrangera avec personne d'autre qu'avec le peuple lui-même et avec son propre programme."

Cette  voix qui porte au delà  c’est toujours celle de Jean-Luc Mélenchon  qui garde méticuleusement  la main ferme sur la barre pour maintenir le cap :

 bastilleFDG« 4 millions de personnes ont fait ce geste de notre côté dans l'élection présidentielle. Elles savent ce qu'elles ont fait et pourquoi elles ont agi de cette façon ! Cela alors même que les clairons du « vote utile » et de la peur de l'extrême droite sonnaient du matin au soir dans tous les journaux, tous les sondages, tous les moyens audiovisuels !  La difficulté n'est pas plus grande aujourd'hui qu'elle l’était alors. Au contraire ! La disqualification des solfériniens alimentera certes une marée incroyable d'abstention et de radicalisation de la droite dont va bénéficier l’extrême droite. Mais elle ouvre aussi les yeux à beaucoup d'autres, écœurés par tant de reniements, et qui voient dans ce que fait Hollande la négation de leurs convictions les plus profondes. Ceux-là nous aiderons le moment venu. Nous ferons donc des additions, pas des soustractions ! »

Avec le stylo qui brille  notre  Front de Gauche  bénéficie aussi  d’une vision qui dépasse de loin, les  petites embuches  que sèment ici ou là les petits rentiers de la cinquième République, le Parti de Gauche porte pour tous une vision à  moyen  terme qui permettra de déjouer les pièges du système. Oui ! le-front-gauche-est-une-stratégie.

 Notre parti tout entier la porte, sous l’impulsion directe d’Eric Coquerel qui  est le « routeur » du Front de Gauche  depuis sa création. C’est toujours au milieu des tempêtes  que les marins  ouvrent les bonnes voies. C’est en  ne perdant jamais de vue le port que nous pouvons trouver les vents favorables. coquerel.jpg

C’est donc à juste titre que nous  basons toute notre action ,sur le seul texte qui lie l’ensemble des forces du Front de Gauche,  qui se nommait « le « Développement du Front de Gauche » que le Parti de Gauche propose aujourd’hui tout simplement que toutes celles et ceux qui soutiennent les listes autonomes du Front de Gauche à l’occasion des élections municipales puissent directement adhérer aux formes d’organisation qu’elles se donnent !

Oui nous sommes en train de passer un cap décisif,  susceptible par son franchissement de régler deux des problèmes fondamentaux   qui nous handicapent  lourdement face aux attaques de nos ennemis : la question du leadership et la question de la visée stratégique !

Bonnet_Phrygien.pngAvec le stylo qui brille, le rôle historique qui incombe au Front de Gauche  qui est celui de mettre en œuvre la synthèse écosocialiste pour rassembler et construire l’alternative aux logiques marchandes n’a jamais été aussi proche.

Puissent les jours qui viennent nous permettre de démontrer que lorsque le peuple souffre et craque, c’est encore à l’invitation du Front de Gauche qu’il est capable de se lever.

Le seul bonnet rouge qui tienne est bien un bonnet phrygien.

mercredi 6 novembre 2013

Ou j’ai mis mon nez rouge !

Jnez-rouge.jpg’aimerais tant vous faire rire, une dernière fois. Vous dire quelques cruelles vérités masquées par l’aubade acide, d’une corde de violon acérée. Vous faire rire quand même, même embourbés  dans l’épaisse vapeur  fuligineuse des  poudres d’escarbilles.

Si je retrouvais mon nez rouge, je bénéficierais, sans doute, de l’estime inquiète  dont jouissent les zouaves lorsqu’ils s’adressent aux pitres. Je saurais vous faire moquer du farceur à grands pieds sans qu’une seconde vous pensiez  qu’il  n’est de nougats  que vos propres arpions !

Si je retrouvais mon nez rouge, vous vous réjouiriez  de la révélation contenue du spectacle de la bassesse ! Oh! Qu’il est petit comme nous, grand dieu  qu’il est vil… comme nous !

Et pendant que je mettrais  mon espérance en lieu sûr, le spectacle  de celui qui tombe de son impossible quête, ravira les têtes de manche. Forcement du bon côté, du bon côté du manche…

Si je retrouvais mon nez rouge, je vous débarrasserais, le temps du spectacle, juste ce temps là, de cette immense couardise qui vous porte, la plus grande, celle qui ne consiste  qu’à éprouver sa puissance que dans l’admiration utile de la faiblesse des autres.

Manœuvrez, chuchotez, tripotez, ourdissez….  Sous la piste aux étoiles les comploteurs ne trouvent pas de caveaux à leur taille.

Si je retrouvais mon nez rouge, vous ne verriez rien de la ruse qui vous envoute, sans limite à votre prétendue puissance, au milieu de la piste, ma grande ruse est juste de montrer les choses comme elles sont et rien d’autre.

 J’éviterais juste de vous accabler.

Si je retrouvais mon nez rouge, je romprais d’un coup d’un seul la mortelle accoutumance de l’inertie, une année entière à ne rien faire de notre force et vous voilà les maitres  d’une imagination éteinte, décharnée, malade, rachitique…

Elle qui était  pourtant sortie si flamboyante lorsqu’encore nous chérissions les braises !

Si je retrouvais mon nez rouge, alors je pourrais vous dire combien le spectacle est navrant, têtes de pierres, qui me regardent  m’agiter sans fin.

J’exécute  les   pirouettes improbables que  m’impose le tempo sournois du  quadrille  orchestré par la bande de nuls qui nous enferment dans une contre danse de cour, tout en dénonçant les parfumés qui mènent le bal.

Que le cri de la corde de mon violon cassé vous perce les tympans. Il n’est de musique que lorsque les battements du cœur croisent les intelligences de l’esprit !

Allez, amis et camarades, tout cela ne vaut rien qu’une pantalonnade, riez de bon cœur de l’absurdité de mes mots, ironisez de la bien amusante situation dans laquelle me voilà planté ! Esclaffez, gloussez, moquez !

Bidonnez-vous. J’espère que vous avez passé un bon moment, j’étais sincère me voilà grotesque, je me voulais drôle, je serai désormais impayable, je me pensais saugrenu  c’est juste risible que je me retrouve !nez-qui-saigne.jpg

Allez, amis et camarades, soyez fiers, soyez plaisants, amusants, soyez donc à la hauteur des petites taches qui vous occupent  à nouveau l’esprit… il y a tant de choses sérieuses à faire pour vous !

Si je retrouvais mon nez rouge, assommé par le divertissement  de mes fatigues, je pourrais larmoyer sans lamenter, dédramatiser  sans comprendre, je penserais à moi, je deviendrais un des vôtres !

Mais je suis  un bouffon, un comique, un guignol.  Vous savez quoi ? J’adore ca !