jeudi 30 janvier 2014

Exclusif : 50 députés de Gauche décident d’un programme d’urgence !

afp.jpgCela s’est passé cette nuit, au domicile parisien de Noël Mamère,  arrivés en rang serrés autour d’Henri Emmanuelli, les 16 députés d’un Monde d’avance n’en menaient pas large au moment de croiser la délégation du Parti de Gauche qui n’était pas beaucoup plus fière, les  députés du Front de Gauche rassemblés autour de leur Président de Groupe  n’avaient  que moyennement apprécié la blague de Jérome Guédj : «  Chassaigne encore mais ça va cicatriser » 

C’est pourtant cette boutade potache qui permit de passer aux choses sérieuses, les uns et les autres étaient là, face à leur responsabilité, Gérard Filoche dressait sans concession le réquisitoire de la politique mise en œuvre par le gouvernement et emportait très rapidement l’assentiment général. Une petite passe d’arme survint lorsqu’une députée écologiste cru nécessaire de se réjouir de l’adoption de la charte des langues régionales, et Jean- Luc Laurent devint tout rouge…  

« Naz que pische ! »  s’écria Henry Emmanuelli !

« Chassaigne du nez »  traduit immédiatement  avec une élégance rare  un des trois députés du FDG qui pour ne pas avoir voté la charte n’en connaissait pas moins les fondamentaux de langue d’OC !

C’est donc dans une ambiance détendue que les 50 prenaient une décision grave  et sérieuse,  laissant délibérément de côté les petites tensions inhérentes à la vie d’une gauche debout.

Ils ne voteront pas la confiance au gouvernement et proposeront à l’ensemble de la gauche un programme clair, précis et réaliste qui se résume en cinq points.

 1 Relancer l’économie.

-      Révolution fiscale et rétablissement de 15 tanches progressives d’impôt.

-      Augmentation du smic et des minima sociaux

-      Nationalisation du secteur automobile, bancaire et pharmaceutique

-      Titularisation immédiate de tous les précaires de la fonction publique

2 Bifurcation écologique et ré industrialisation.

-      Sortie du nucléaire et  adoption d’un plan de développement des énergies renouvelables

-      Adoption d’un plan ferroviaire pluri annuel

-      Arrêt immédiat de l’ensemble des grands travaux inutiles

-      Adoption de la règle verte.

3 Partager les richesses

-      Retraite à 60 ans et à taux pleins

-      Durée légale du travail  portée à 32 heures hebdomadaire avant la fin du mandat

-      Imposition des revenus du capital à hauteur de ceux du travail

-      Confiscation des avoirs financiers conséquents de l’évasion fiscale.

4 Une République nouvelle

-      Organisation d’un processus constituant par la mise en place d’Atelier pour la République dans chaque commune.

-      Droit de vote immédiat pour les immigrés

-      Interdiction immédiate du cumul des mandats

-      Création d’un grand service public laïque et unifié de l’Education Nationale.

5  Réorienter l’Europe

-      Sortie du traité de Lisbonne

-      Rachat de la dette publique par le pôle bancaire nationalisé

-      Imposer  un statut de la Banque centrale européenne lui assignant d’œuvrer au soutien de l’activité et de l’emploi avec une inflation soutenable, et dirigée par un directoire évalué par et responsable devant le conseil européen et le parlement européen. 

-      Création d’une zone politique euro-sudBon

  Bin….

Ce n’est pas vrai, cette réunion n’a pas eu lieu , Noel Mamére  habite à Bégles, Henry Emmanuelli et ses amis ont renoncé à peser sur le cour des choses, la délégation du PG n’est pas venue parce qu’elle avait révolution en capsule,Filoche a expliqué que le parti socialiste était l’avenir de la gauche, les verts ont préféré trouver des excuses à Jean Marc Ayrault et son ministre schistogazier  du redressement productif,  Guedj n’est pas drôle,  Jean-Luc Laurent n’est plus du tout rouge et Chassaigne nous a  fait marron !

Vous l’avez compris, je n’ai pas le moral.

 

mardi 28 janvier 2014

Le chômage augmente, on est de la baisse!

chomage-copie-2Trois mois de propagande continue, la courbe qui s'inverse, et la progression qui régresse. La spécialité hollandaise est une euphémisation indécente de la réalité. Cette caractéristique du temps présent est un révélateur puissant de l'ignorance programmée dans laquelle les élites entendent nous assigner.
Les propagandistes de la presse quotidienne qui, l’avez-vous remarqué?, ont cessé tout hollande bashing dès l’annonce du pacte de responsabilité qui ravit leur milliardaire de propriétaire sont les véritables responsables de la coupable faiblesse dont ce gouvernement fait preuve vis à vis de la finance.
Ils n’ont jamais cessé de beugler, de rabâcher, d'implorer le gouvernement de mettre en œuvre une politique "moderne", dynamique", "innovant
e", "compétitive".... En vrai il faut entendre réactionnaire, libérale, autoritaire, et d'appauvrissement généralisé!

Le chômage de masse que crée ces choix est aujourd'hui une évidence telle que même le fardage cosmétique des statistiques mensuelles ne parvient plus a le dissimuler. Le chômage augmente en laissant chaque jour des centaines de familles, des milliers de gens s'enfoncer dans le désarroi d'un avenir fait d'incertitudes et de misères domestiques.

Ils ne peuvent plus ou, de moins en moins,  planquer la réalité sous une communication finaude, ils ne peuvent plus car la réalité de leur choix politique éclate avec violence à tous les niveaux de la société. Ouvriers, paysans fonctionnaires,techniciens, cadres, ingénieurs, enseignants, tous ceux qui sont la richesse de ce pays misèrent des salaires trop bas, des prix trop chers, des impôts injustes.
Le gouvernement élu par la gauche n’a pas un mot pour dénoncer l’injustice incroyable d’un monde ou 85 pirates détiennent autant de richesses que la moitié de l’humanité (source Oxfam) .

Il  préfère parler du coût du travail comme un vulgaire taulier, il s'interroge sur les fraudes sociales des malheureux, il absout les fraudeurs fiscaux, il encourage les dividendeurs odieux.
Il y a pourtant dans cette terrible révélation de l'
oxfam  la base suffisante pour lever la majorité des braves pour une autre politiquemisere-copie-1.jpg.  

C'est le fondement de notre socialisme: le partage des richesses, cette idée reste majoritaire en France, c'est un devoir que de lui redonner de la force.

C'est pour cela qu’ils travestissent les mots, pour rendre les évidences obscures, les chemins sinueux et les solutions introuvables.

C'est pour cela qu'ils nous bassinent de sornettes quotidiennes, ils appellent Finkielkraut philosophe quand il s'agit d'un militant réactionnaire et xénophobe qui petit déjeune avec Copé, propagandise une identité française qui est en rupture totale avec notre tradition républicaine.

Lorsque Finkielkraut est reconnu comme un philosophe, Marine le Pen peut être dépeinte comme une militante anti système, Dieudonné comme un résistant.

Ils confusent tellement les faits qu’il y a eu deux sénateurs « dits de gauche » pour être « assez sûr » de "l'honnêteté" de Serge Dassault pour ne pas lui lever son immunité de parlementaire..
Leur piperie sournoise atteint des sommets lorsque Zemmour devient un intellectuel, Valls un combattant de l'extrême droite et Sharon un homme d'Etat.

Un intellectuel pour un bouffon frustré, un anti fasciste pour un démagogue décomplexé, un homme d ' État pour un boucher.

La rage de ce battage, les raisons de ce bla-bla, le but de cet endoctrinement, l’âme de cette intoxication, le coût de ce matraquage, la force de cette persuasion, l’axiome de ce prosélytisme, le dessein de cette publicité, le résultat de ce racolage , de cette réclame, de cette quotidienne et minutieuse retape c'est bien de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
A croire Finkielkraut pour un philosophe, à ne pas broncher en entendant des journaleux nous présenter Dieudonné comme une quenelle résistante, la le Pen comme une anti système , Dassault pour un honnête homme, Valls pour un antifasciste, Sharon pour un saint et Zemmour pour une lumière… nous voilà bien définitivement de la baisse!
A ce rythme, on pourrait bientôt nous faire croire qu' Hollande est socialiste et que la rue de Solférino abrite le parti du même nom!

la moraleAvec cette pommade quotidienne on pourrait croire qu'en donnant 30 milliards au patronat on créerait 1 millions d'emplois.

En écoutant Sapin on aurait même  le sourire en se disant que le chômage baisse et que vraiment ce président tient ses promesses.

En attendant comme disait mon grand-père en regardant sa feuille de paie de tâcheron du bâtiment: " je crois bien que je suis encore de la baise"

 


 



vendredi 17 janvier 2014

« Il y a toujours un avenir, pour ceux qui pensent à l’avenir »

bastilleFDGC’est de la force et de la gaité, de la fierté et du génie qui  tracent la voie du possible dans le réel. Cette vérité est essentielle pour parvenir au rassemblement de l’épart, à la cohésion du disloqué, à la cohérence  de l’insensé.

Le spectacle de la vie politique éloigne chaque jour davantage de cette quête indispensable  à la reconstruction d’un avenir à gauche.

Il n’y a pas d’autre voie que celle du rassemblement populaire qui se construit en dehors des calculs boutiquiers des rentiers de la cinquième République ! L’avenir ne se négocie pas contre des élus, l’avenir n’entend rien aux postures abracadabrantesques.

Les grandes conquêtes ouvrières des deux siècles passés ne seront bientôt plus que des regrets, tièdes filets d’eau d’une histoire qui s’enfuit. Résister encore résister ne peut plus suffire. C’est là, sans doute, à mon sens, la grande cause du déclin communiste en France, batailler avec courage et entêtement au maintien de son influence au travers du prisme de ses positions électives.

Depuis 1947, chaque élection est une érosion, chaque période qui suit est un arrangement sémantique avec la réalité, un habillage d’une souffrance indicible. Nous qui ne sommes pas communistes partageons l’entière responsabilité de de cet abâtardissement  vulgaire de notre idéal. Nous rêvions l’Europe de la paix et de la solidarité entre les peuples, nous avons laissé construire  la plus performante des machines de guerre contre le prolétariat qui n’ait jamais existée en Europe. Nous rêvions d’un socialisme démocratique forme achevée de la République  Sociale, de dérive en dérive, la social-démocratie a fini par organiser un système d’inégalités  record dont le fondement n’est plus discuté par aucun des membres de l’internationale socialiste.

Bien sûr, il y a devant nous les tâches immédiates,  faire opposition, résister et résister encore, par tous les moyens, par toutes les mains tendues. Bien sûr nous devons rendre crédible l’alternative d’une gauche assumée. Mais ce n’est qu’une tâche immédiate, l’essentiel est de mettre un coup d’arrêt décisif au naufrage idéologique dans lequel nous sommes chahutés de l’ampleur de la puissance médiatique, culturelle, économique, qu’ont acquis les oligarques !

C’est le bruit nouveau du peuple qui souffre qu’il nous faut porter, sans calcul à court terme, loin des rumeurs du temps, c’est sur cette nouvelle ligne de départ que nous devons rassembler nos forces !    404698 2868700310362 1477280331 n

Tous nos adversaires politiques n’ont qu’une idée en tête, une petite idée à petite vue pour leur petite tête. Ils veulent nous isoler.  Pas sérieux, pas raisonnable, pas propre sur eux, les gens du parti de gauche ne seraient pas fréquentables au contraire des quelques ballots qui marchent encore dans leur combine.  C’est un effort considérable  que font les nôtres qui ne cèdent pas à l’injonction de faire comme si de rien était en acceptant des listes communes avec les députés qui  votent la politique de malheur qui s’abat sur la France et l’Europe !

Contre la droite, contre les solferiniens qui font campagne comme des robots professant  l’inverse  de ce qu’ils font selon qu’ils soient sortant ou impétrant selon les communes et parfois, comme c’est le cas chez nous, dans la Communauté Urbaine de Bordeaux, contre les nôtres, nos camarades communistes qui s’engagent tête basse aux côté de ceux-là même qu’ils combattent !

Avec cette façon de conduire la politique, vous comprenez bien qu’il n’est pas possible d’embrasser ni la force ni la gaité, encore moins la fierté, quant au génie…

En faisant cet effort nous parons en urgence au plus pressé : faire vivre la petite flamme de l’espoir d’une  autre politique possible. Mais ne nous y trompons pas, c’est collectivement affaibli que nous sortirons de cette séquence, blessés par les coins enfoncés dans notre cohésion par ceux qui prégrandirtendent usurper durablement  le nom de socialiste.

 C’est pourquoi, nous devons le plus rapidement possible lever les hypothèques qui pèsent sur le projet que nous devons construire. La nouvelle synthèse socialiste  ne peut pas être le résultat d’un accord bureaucratique à l’intérieur d’un cartel d’organisations liées par de simples accords électoraux. Elle doit être la conclusion de l’appropriation populaire  de nos  18 thèses sur l’écosocialisme et c’est pour cela que l’avenir ne peut se construire qu’à l’issue  d’assisses du Front de Gauche dont l’objet sera d’adopter un corpus idéologique cohérent, une stratégie pour la prise du pouvoir, et une direction politique démocratique, capable de redonner la fore, la gaité et la fierté !

jeudi 16 janvier 2014

30 ans de baisse des cotisations sociales, trente ans de charges contre le salariat !

les-loups.jpgC’est répété sur tous les tons, et contre toutes évidences, mais le mal français, foi de média indépendant, c’est bien sûr, ces putains de « charges » qui pèsent sur les entreprises !

Pendant près de trente ans, prouvant ainsi que la meilleure des pédagogies de l’aliénation  est le rabâchage,  socio-libéraux et libéraux a-sociaux ont véhiculé  ce confusionnisme qui parle de coût en lieu et place de salaires, de charges au lieu de cotisations. Cette rengaine élevée au rang de règle évidente par les medias a eu pour effet une baisse continue des salaires pendant trente ans et une augmentation continue du chômage, alors même que la justification de ces balivernes est faite au nom de l’emploi !

Ainsi toutes les sornettes sont bonnes pour baisser les cotisations, voyez ici un petit éventail de ce qui nous fut servi tout au long de cette longue pédagogie de la restriction salariale : exonérations pour les travailleurs peu payés, exonérations pour les jeunes peu qualifiés, exonérations pour les commerçants installés dans les zones de banlieues, exonérations pour les plus de 50 ans, exonérations pour les temps partiels, exonérations pour  les salaires jusqu’à 1.6 fois le SMIC…  bref tout cela  mit bout à bout, l’exonération de cotisations devient la règle.

On géle, on allège, on supprime, tout ce vocabulaire n’est pas sans effet.

 En 1979, on bloque la cotisation patronale  vieillesse, puis quelques année plus tard celle de la santé, puis en 1993 celle du chômage, dans le même temps on transfère sur les ménage le prix des politique sociales. 2 milliards d’exonération en 1992, 30 milliards en 2008, et près de 100 milliards  aujourd’hui .

Pour compenser ce manque à gagner des caisses de solidarité, on pratique un double mouvement : l’augmentation des impôts les plus injustes comme la TVA d’une part et la baisse des prestations sociales qui ne cessent de se dégrader d’autre part  ( santé allocation chômage,  retraites).

 Bref on baisse les salaires d’un côté et pour compenser on les baisse encore de l’autre. Tu gagnes moins et tu payes plus !

 Les résultats de ces politiques cumulées c’est le vol de 1500 milliards de richesse socialisée qui sont allées directement des salaires vers les profits. C’est juste là,  le fond du problème. Si encore ils avaient servi l’investissement productif des entreprises, peut être auraient-il eu un effet sur l’emploi, mais ils sont allés directement dans les coffres des banques pour nourrir les dJoursHeureux-papillons-FB-OK-5ividendes des actionnaires et l’épargne des entreprises qui dans les 20 dernières années ont  respectivement progressés de 7 et 10 points.

Depuis plusieurs années nous répétons cette argumentaire comme un antidote au poison libéral quotidiennement diffusé, mais voilà qu’ils ont inventé une autre fable pour servir leur volonté de toujours baisser les salaires : la dette !

La dette  qui sert encore et toujours les appétits féroces des dividendeurs !

Regardez le mécanisme d’une grande efficacité perverse :

 Tout d’abord, le financement des entreprises par le biais de l’émission d’actions et/ou par le recours à l’emprunt limite mécaniquement la part du chiffre d’affaires dévolue à la masse salariale (et à l’investissement), car il faut verser des dividendes aux actionnaires et/ou rembourser les intérêts du crédit. Donc les salaires baissent !

Ensuite les ménages qui ne joignent pas les deux bouts sont obligés de recourir aux emprunts à la consommation, juste pour faire bouillir la marmite, puisque dorénavant quand ils achètent des nouilles ils payent leur retraite, il ne leur reste plus de sous pour acheter du gaz pour faire cuire les dites nouilles donc ils empruntent à la banque Boum Boum !  Deux fois boum !

Les banquiers se gavent à l’aller et au retour !

La conférence de presse du Président Hollande marque l’accélération  du démantèlement de notre système  de compromis social élaboré à la libération autour  du CNR et  d’Ambroise Croizat et qui portait l’espérance du joli nom républicain de la sécurité sociale  dont l’objectif était bien de sécuriser la santé, la vie, la famille, le repos et l’émancipation des salariés ! 

conference pour l'untéC’est à cet idéal qu’Hollande tourne le dos en voulant fiscaliser  la sécurité sociale. Ce n’est pas une histoire de comptabilité,  c’est une histoire de répartition des richesses issue du travail. Et de son partage entre le capital et le salaire. La cotisation issue de la  plus-value  est favorable au salaire, elle est aussi favorable au rapport de force que le plus grand nombre peut exercer sut les possédants.

Pour faire simple lorsqu’un patron engage en salarié,   le salarié dit un prix et dans ce prix  il y a son travail son éducation, sa santé, sa retraite, et ses loisirs ! Voilà ce que le patron doit payer. En transférant tout cela sur l’impôt, hollande ne fait qu’augmenter la part des profits et  affaiblit durablement le rapport de force entre le salarié et le patron !

La politique du gouvernement est une charge sans précédent  contre le monde du travail elle appelle à l’unité d’action contre cette politique et au rassemblement des femmes et des hommes de gauche sans autres préalables que celui de combattre cette politique et ceux qui la mettent en œuvre  à tous les niveaux ! graphique

 

 

mercredi 15 janvier 2014

Le Front de gauche est en piteux état, mais il est la Gauche !

front-de-gauche-2C’est un chemin de ronces et de pierres  qu’il nous ait donné d’arpenter  depuis la création de notre Front de Gauche.  Le Parti Socialiste est un parti social-démocrate depuis 1920, il faudrait tout de même qu’un certain nombre de commentateurs télévisuels trouvent le temps de mettre leurs fiches à jours en évitant de répéter en boucle que le nouveau plan ultra-libéral de François Hollande constitue un tournant social-démocrate. L’affaire est bien plus grave que cela. La politique choisie par le Président de la République est une politique libérale assumée ! C’est un élément nouveau  et fondateur.

Ainsi, si les pisse-copie  de l’info en continue faisaient le  simple effort qui consiste pour un journaliste à commencer à exposer les faits, ils expliqueraient le ralliement objectif de François Hollande  à la doxa libérale.

 Et pas n’importe laquelle, la plus violente, la plus imbécile. Ils rappelleraient utilement d’où vient cette  «  politique de l’offre » née et théorisée au Etats unis sous la Présidence de Reagan, elle relève du degré zéro   de la volonté de partage, de justice sociale, de bien-être.

Imbécile dogme qui recherche la croissance comme une potion magique et qui enseigne que la seule façon de la trouver est de supprimer le plus possible  toutes les cotisations salariales et patronales  qui sont vécues comme un frein au développement de la dite croissance.

C’est exactement ce que nous a professé  le Président Hollande dans son numéro d’hier après midi.

George Gilder est un des  penseurs de  cette théorie de l’art de la guerre aux pauvres, dans un ouvrage  au titre évocateur de  « richesse et pauvreté », il  écrit « les politiques sociales constituent l'obstacle principal à la croissance économique. […]L'aide aux chômeurs, aux divorcés, aux déviants et aux prodigues ne peut que les inciter à se multiplier et constitue une menace pour la société ».

C’est cette voie sur laquelle le Président Hollande engage le pays, en fragilisant les ressources de la politique familiale, pilier de notre République sociale, il porte un coup décisif à l’histoire commune des progressistes de ce pays.

Si les commentateurs faisaient leur métiers, a partir des faits, du réel, des mots même du Président et de ce qu’ils veulent dire, alors ils pourraient poser les vraies questions qui dorénavant se posent.

Quelle majorité le gouvernement a pour mettre en œuvre cette politique de malheur ?

Le débat ainsi posé dans le pays deviendrait alors tout autre et mettrait en évidence  l’ampleur du véritable coup de force opéré par les hollandais sur la gauche de ce pays ! Il n’y a pas, à l’évidence,  de majorité à l’Assemblée Nationale pour ce grand bond en arrière que souhaite nous imposer  ces désorientés de la Gauche.

Les amis de Martine Aubry qui ont théorisé et repris à leur compte  la politique du CARE ne peuvent décemment soutenir la politique qui enseigne l’absolument inverse.

Les amis D’Arnaud Montebourg  qui militent pour un état volontaire  et garant de règles communes ne peuvent accepter l’idée  folle de la création d’un  observatoire indépendant qui vérifierait les contreparties  hypothétiques  que le patronat voudrait bien concéder en échange des 35 milliards de cadeaux. C’est l’autre face de la politique de l’offre qui va plus loin  que les penseurs libéraux classiques en organisant la disparition du rôle de l’Etat en lui retirant -y compris- les compétences régaliennes. Pour ces gens-là, même Adam Smith est un gauchiste dangereux !

Que dire de la gauche du PS, ni Filoche ni Guedj, ni Maurel, ni Lienemann, ni même Emmanuelli ne peuvent d'avantage, un instant porter le moindre crédit à ce genre de régression historique. Tous ceux-là  connaissent par cœur et mieux que moi que le « coût du travail » ne représente même pas 25% du coût de la production. L’allègement du « coût du travail de 35 milliards » est une mesure forcement sans effet  parce que rapporté au 700 milliards d’euros versés par les entreprises, ce n’est rien qu’une goutte d’eau jetée dans les poches des actionnaires pour reconstituer leur marge !

Cette imbécile politique ne pas plus satisfaire les écologistes qui savent mieux que personne  que ces politiques de l’offre qui recherchent la croissance pour la croissance ont pour premier effet d’inonder la vie de produits tous aussi toxiques  qu’inutiles … produire, produire, produire,  pourvu que quelqu’un achète à New York ou au Qatar… les autres crèveront de leur bas salaire !offre.jpg

 Bien sûr, il n’y a pas de majorité pour mettre en œuvre cette politique et pour autant, ils baisseront tous les yeux, Hollande leur a dit c’est à prendre ou à laisser, pas de débat, pas de discussion pas d’amendement, le gouvernement organisera un vote bloqué sur cette orientation. Ils ne prennent pas leur responsabilité, ils  capitulent, ils renoncent ! Ce n’est pas parce qu’ils seraient des traitres ou des renégats, des imbéciles ou des vendus, c’est parce que le Front De Gauche n’est pas assez fort, asses unis, assez cohérent pour leur transmettre le courage qu’ils n’ont pas !

Il ne faut pas avoir la main qui tremble écrivait Jean-Luc Mélenchon dans sa dernière note de blog et il a raison, le moment où nous pourrions tous disparaitre  dans la grande confusion organisée peut surgir d’un rendez-vous manqué !  Oui les ronces et les pierres  s’accumulent sur de notre longue marche mais nous n’avons plus le choix, le moment est venu  d’être la gauche, toute la gauche,  et de donner un cours nouveau au Front de Gauche !

C’est parce-que nous refusons maintenant  cette politique, dans la rue, dans les urnes qu’il nous faut envoyer le bon signal, notre Front de Gauche n’est pas le rassemblement incohérent de  ceux qui condamnent la politique du gouvernement à l’assemblée ou à la télé, et qui s’unissent dans les communes, les départements et les régions, pour un bout de table, pour un cornet de frites  avec ceux-là mêmes qui la soutiennent à Paris !

Ne pas mettre fin à cette confusion, c’est se condamner à ne jamais reconstituer la dynamique majoritaire qui permettra la mise ebrechtn place d’une politique au service de l’humain et non des marges financières !

Je veux être encore plus clair, il n’existe qu’une seule façon de rendre le courage à ceux qui l’ont perdu, c’est de faire la démonstration que nous ne nous comportons pas comme eux !

Mon Parti, doit se hisser à la hauteur du moment,  c’est d’un véritable big-bang dont les militants progressistes ont besoin, bien sûr, comme souvent,  en militant acharné de l’unité mon camarade Eric coquerel a raison d’arriver à la réunion dite « au sommet » du  Front de Gauche  avec des propositions concrétes pour sauver ce qu’il y a  à  sauver du Front de Gauche, mais l’essentiel n’est plus là, c’est bel et bien l’idéal de toute la gauche qu’il s’agit de relever !

Que votre main ne tremble pas !

 

mardi 14 janvier 2014

EXCLU : Hollande et le MEDEF c’est du sérieux !

hollande--scooter.jpegLa rumeur bruissait dans  le tout Paris, on l’avait croisé discret, casqué, revenant des universités d’été,  on l’avait vu offrir des sucettes à L’ANI aux gloutons de la finance, certains parlaient même de mots doux envoyés à la nuit tombée  à la commission européenne pour offrir en cachette la peau et le cuir des travailleurs en repoussant l’âge de leur départ à la retraite a 68 ans !

Tous les signes étaient là,  le Président de la République qui avait conquis la France des salariés en promettant de construire contre la finance en pinçait pour le MEDEF, petit à petit il délaissait les syndicalistes qu’il avait tant aimé lorsqu’ils étaient les fers de lance de la résistance à Sarkozy en leur refusant l’amnistie, puis subrepticement il oubliait ses promesses de justices fiscales, il déshonorait ses ambitions pour une France juste en jetant aux orties l’idée même d’une réforme fiscale , il ne s’intéressait plus à la France des vivants, gattaz-casque.jpgil venait de tomber amoureux du  cac -quarante et de ses actionnaires !

Nous publions ici, des photos qui prouvent que les rencontres entre les deux hommes datent en réalité du début du quinquennat, le pacte de confiance scellé entre la finance, le patronat et Hollande  ont  été minutieusement organisées  par toute une série  de rendez-vous  secrets !

Le signe de ralliement  des amoureux de la finance  est le casque !

Organisateur secret de premières rencontres furtives  Jérôme Cahuzac, il assure l’impunité de Woerth  et de quelques autres amoureux de la suisse comme un gage de la bonne volonté Présidentielle.  On le voit ici se rendre à une de ces réunions secrètes.

valls-casque.jpgC’est Valls qui a eu l’idée de mettre en avant ce signe discret de ralliement, on le voit ici présentant à New York son stratagème qui lui permettra d’avancer masqué durant tout le quinquennat en se faisant passer pour un homme de gauche  tout en étant le grand organisateur des gaudrioles avec le monde de la finance.

Avec l’augmentation au premier Janvier de la TVA la liaison est devenue officielle, hollande ne peut plus cacher sa passion avec le patron des patrons, rien n’est trop beau pour les nantis du CAC quarante, baisse des salaires, remise en cause de la sécurité sociale, travail du dimanche, suppression des prud’hommes, casse des services publics l’ampleur des cadeaux faits au patronat font  le malheur du peuple.Peut lui chaut, le désarroi et la tristesse du monde des salariés. Hollande vient définitivement de tourner le dos à son histoire d’amour avec le monde des salariés !

christian-piquet-copie-1.jpgPourtant encore, certain espèrent, rongés par le dépit. Nous pouvons révéler ici photos à l’appui, deux dirigeants de la classe ouvrière se rendant à une réunion papierre-laurent.jpgrisienne de solferiniens. Pierre  Laurent et Christian Piquet casqués espèrent toujours pouvoir ramener hollande à ses premiers amours, s’ils  persévèrent dans cette voie pathétique, sans comprendre que Hollande et le Medef c’est du sérieux, c’est avec un casque a boulons qu’ils se réveilleront de cette banale trahison.

 

lundi 13 janvier 2014

Mon parti souffre, Nathanaël sulfate !

nath.jpgRadicalement triste, la décision de mon camarade Nathanaël Uhl de jeter l’éponge au milieu de l’évier bouché ne me réjouit guère mais l’essentiel de la thrombose qui nous guette n’est pas là !

Que sommes-nous devenus, qu’une bande d’imbéciles marionnettes puissent insulter en toutes  décomplexions un camarade  parce qu’il n’est pas du même avis que le leur ?

Trancheurs  de têtes dont pourtant le fil à couper le beurre ne doit rien à leur génie, lyncheurs imbéciles et avariés, stupides engeances  nourries de radicalités impalpables et abstraites, vos diatribes haineuses me plongent dans une infinie tristesse.

Quel est donc le sens de notre engagement ?

La politique du quotidien pour celles et  ceux qui militent pour de vrai ne porte que rarement de satisfactions. De réelles satisfactions sur le fond. Si nous supportons cette violence négative, cette obscurité déposée sur le réel, c’est parce que nous sommes d’abord engagé en politique que parce que nous refusons l’ordre injuste, l’ordre établit, l’ordre ignoble que nous subissons.

C’est juste à cela que l’on reconnait les siens.

Qu’il soit au PS ou au PC, qu’elle soit d’EELV ou du NPA n’a, pauvres ebétés, dès lors  aucune importance.

Qu’il soit  clairement dit que nous n’avons pas fait le chemin  de la Bastille pour  rien.

Ou en serions-nous ? Que serions-nous devenus ? sans cette volonté farouche de faire exister notre espoir face à la  vague déferlante du social-libéralisme.

Oui, notre Front de Gauche  est bien la seule stratégie qui vaille, débarrassée des naufrages de la social-démocratie, des errements du socialisme bureaucratique  et autoritaire.

La vraie question est celle de  sa direction. Le Front de Gauche ne peut pas établir de stratincorrectégie efficiente durable  sans une direction politique légitime et collective. Son conseil national coopté dans l’urgence  des besoins d’une élection présidentielle  vient de montrer son incapacité à régler la plus petite des difficultés. Les élections municipales cristallisent dans un débat cruel les orientations politiques qui n’ont jamais été tranchées !

Ce n’est pas un drame, c’est une occasion.

Le moment est venu de se mettre collectivement à la hauteur des enjeux du moment. La politique libérale  des gouvernants est une impasse criante pour le plus grands nombre des européens. De l’autre côté des Pyrénées, nos sœurs espagnoles font les frais des politiques réactionnaires  et autoritaires qu’imposent les choix d’austérités. Chez nous la déroute du hollandisme   ne parvient plus à se dissimuler  derrière les agitations populistes de Valls.

La campagne présidentielle du Front de gauche  a révélé ce moment où le nouveau renaissait de  ses espoirs délavés, trahis, d’une "gauche" convertie à l’ordre des puissants.

Ce n’est pas, Nathanael, faire injure aux communistes  que de dire que le parti de Robert Hue, et des 2% de Marie Georges Buffet n’est pas le moteur de ce renouveau, pas plus que ne l'est aujourd'hui le Parti de Gauche qui ne sait pas contenir les imbéciles insultes dont tu es l’objet  depuis quelques mois.

C’est bien l’intuition unitaire du Front de Gauche qui permet le rassemblement des nôtres, ce n’est pas la logique de tel ou tel parti, fusse-t-il  le grand parti communiste français !

C’est une grande tristesse de voir les siens reculer sous la pression imbécile de quelques désorientés chauffés par quelques démagogues de banlieue !

balaiAu fond et en vrai, je veux faire partie de la même organisation que toi. Celle  qui protège de cette violence négative qui si souvent gagne des militants du même camp. C’est parce que nous n’avons pas su encore doter notre projet  d’une instance collective de débats et de délibérations que nous pourrions tous reculer, reculer jusqu’à échouer dans notre raison de militer.  

Les désaccords du moment retardent sans aucun doute  l’émergence du neuf pour autant il n’en décrédibilisent pas l’urgente nécessité !

Nous ne pouvons pas faire  comme si la situation n’était pas grave, les doryphores qui œuvrent à l’échec du Front de Gauche doivent être passés à la sulfateuse, le départ de Nathanaël de notre parti  est un signal d’alarme à prendre très au sérieux.  Nous voilà bien avertis, que les coupeurs de têtes soient à leur tour  bien prévenus, je reprends la sulfateuse et  je n’ai pas l’intention de quitter mon parti, je ne laisse jamais un crime contre un ami sans punition.

dimanche 5 janvier 2014

La Valls brune ou la victoire idéologique en trois temps !

4554408318_658f5916d7.jpgLorsque nous avons adopté le vocable des solfériniens pour désigner les usurpateurs qui venaient de s’emparer du vieux Parti socialiste, nous souhaitions indiquer que ce parti n’était plus désormais qu’une adresse. Ce faisant, nous espérions encore, voir se lever un certain nombre de militants socialistes pour ramasser leur courage et leurs idées en reprenant la bataille, là où ils l’avaient laissé un jour de l’inversion du vote du peuple lors de l’acceptation du traité constitutionnel européen par une alliance à faire frémir entre l’UMP et le Parti Solférinien !

De ce jour, l’extrême  droite du PS, libérée de toute crainte d’une résistance interne s’est  résolument affranchie de toutes les règles communes qui font l’identité de la gauche. Manuel Valls a pris le commandement de cet équipage maudit dont le but est de décrédibiliser durablement les aspirations sociales, démocratiques et philosophiques du plus grand nombre : la classe ouvrière !

Une petite musique en trois temps, mise en œuvre méthodiquement comme un putsch, comme un plan condor contre le socialisme.

Au premier temps de la Valls brune, les primaires socialistes.

C’est au cours de cette campagne que la stratégie valssienne est clairement dévoilée, limpide et assumée. Son  affaire est d’entrainer, ne serait-ce que par nécessité politicienne le centre de gravité du parti socialiste  sur une ligne libérale clairement affichée.

Le discours  de celui qui était alors traditionnellement marginal au PS est une ode  au libéralisme économique affichée, décomplexé. Mais en réalité là n’est pas l’essentiel, le brigand, comme tous les pirates prépare l’abordage, et sa posture du moment lui permet le coup décisif. En couvrant de manière outrancière le flanc droit du candidat Hollande, il se rend définitivement utile  au commis du MEDEF, il permet ainsi au député de Corrèze de jouer sa partition favorite, celle qu’il préfère, celle qui le met au centre de la scène !

Quelques-uns  essaieront alors de démasquer la véritable nature de Hollande en tentant de démontrer son atavisme libéral, mais le coup, chaque fois manquera, désormais Valls s’interpose, sans regimber, avec une vraie efficacité,  Hollande est couvert sur son flanc droit, il croit avoir réalisé un bon coup, mais le finassier ne voit pas venir celui qui désormais peut dérouler son stratagème, leur apparente complicité en fera un ministre, son ministère en finira avec la gauche !

Au deuxième temps de la Valls brune, les gammes traditionnelles de l’autorité républicaine.

Derrière  les prises de positions  infectes  que porte le ministre de l’antirepubliqueintérieur depuis le début de la présidence Hollande, il y a bien évidemment l’affirmation décomplexée que seules les valeurs de la droite sont celles de la France. Reprenant tour à tour les poncifs de la sécurité contre la justice,  en mettant en scène ses désaccords avec Christine Taubira, le clandestin de la gauche devient peu à peu le meilleur défenseur de la cohésion gouvernementale. Le point d’orgue de cette machination éclate lors des journées de la Rochelle, où le ministre de l’intérieur va délibérément chercher les sifflets des quelques personnes de gauche présentes pour se placer exactement où il veut : au cœur d’une société déboussolée.

Les postures ou discours à connotation «sécuritaire» sont accueillis comme une sorte de soulagement dans une société minée par un sentiment d'urgence face à la crise. En jouant les gammes traditionnelles de l'autorité républicaine, Manuel Valls caracole au sommet de la popularité et sème minutieusement le poison  au cœur de l’ancien parti socialiste. Déjà tous ces fainéants de députés solfériniens se disent, sans  se l’avouer : «  il  n’est pourtant pas des nôtres mais lui seul pourra sauver notre poste. »

Chef d’orchestre de la dédiabolisation du lepénisme ambiant, il ne lui reste plus, qu’à titiller les stimuli  pavloviens d’un PS  déjà mort, se placer au centre de la lutte contre l’extrême droite  tout en mettant en œuvre sa politique et en reprenant à son compte ses revendications traditionnelles.

Au troisième temps de la Valls brune, l’opération Dieudonné !

2731722288_496f12ce35.jpgLe pitre antisémite est une véritable aubaine !

Grossières, exagérées, absolument inconvenables  les blagues  de ce sale bonhomme ne sont pas acceptables, c’est une évidence. Oui, pour le coup Valls à raison, les spectacles de Dieudonné constituent bien des meetings xénophobes, racistes et antisémites !

Oui bien sûr ! Mais les vrais meetings des Le  Pen, les quenelles de Gollnish au sein d’une institution républicaine, les mots répétés du vieux borgne ne seraient que des détails ?

 Et eux ne mériteraient pas l’interdiction ? Bizarre tout de même !!

Tout le monde le comprend bien maintenant,  ce guignol désespérant de Dieudonné a ouvert   la fenêtre de tir  que le renégat attendait. En brossant la bête dans le sens du poil, en reprenant systématiquement ses poncifs démagogiques  sur l’immigration, les Roms, la sécurité…Valls renforce un climat droitier et anti républicain, il en fait l’air ambiant pour mieux faire croire qu’il en est le seul rempart ! Et c’est en interdisant un pitre qu’il choisit de le faire (je laisse ça à votre réflexion…).

L’affaire est désormais dans le sac, et chacun de nous doit bien comprendre que la lutte contre la bête immonde, qu’elle ait le visage d’un clown, d’une blonde, ou d’un borgne passe par le combat acharné contre Valls, ceux qui le suivent, et ceux qu’il trompe.