vendredi 25 novembre 2011

Mercredi 06 Janvier 2010 : Malika Bouali et Alain Bousquet ont été désignés pour être les voix du nouveau parti


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Alain Bousquet et Malika Bouali, militants de la première heure, incarneront le Parti de gauche pendant la campagne. (Photo cl. Petit)

Né le 1er février dernier à l'initiative de Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez, consécutivement au congrès de Reims du Parti socialiste dont ces élus étaient membres, le Parti de gauche entend bien devenir un acteur majeur de la campagne des régionales.

En Gironde, il était jusqu'à présent peu identifiable, sinon par ses militants dans les manifestations. Il dispose désormais de deux porte-parole : Malika Bouali, également membre du bureau national, et Alain Bousquet. Mais il n'y a pas de président et le secrétariat est assuré par quatre personnes. Cela n'empêche pas le PG d'enregistrer 400 adhérents dans le département et de croître régulièrement, à entendre Alain Bousquet.

Référence au Front populaire
Toutefois, le Parti de gauche ne partira pas seul au combat régional. Il s'intègre de son plein gré dans le Front de gauche conduit par Gérard Boulanger, ancien président de la Ligue des droits de l'homme. Ce concept politique, qui fait vaguement référence au Front populaire, se veut, selon les mots de Malika Bouali, « un débouché politique au mouvement social ». La porte-parole emploie même l'expression « parti creuset » pour bien signifier l'esprit de ce rassemblement aux multiples composantes. Reste que le PG doit aussi composer avec le Parti communiste. La réaction ambiguë de Max Guichard, leader PCF de la CUB, à la prise de position de Gérard Boulanger, révèle que l'union ne sera pas toujours simple. « Les communistes seront en ordre de marche pour la campagne », affirme Alain Bousquet, qui ajoute : « Nous ne nous occupons pas des problèmes des autres. »

Mélenchon viendra en Gironde
L'élaboration de la liste constitue déjà les travaux pratiques de ce rassemblement. Le PG annonce la présence de l'universitaire Christophe Miqueu et de Brigitte Duraffour. Des réunions ont lieu plusieurs fois par semaine avec les partenaires pour préciser les positions de chacun sur la liste de 38 noms. « Tout sera finalisé pour le meeting de lancement de la campagne, le 24 janvier », assure Alain Bousquet.

Celui-ci garantit la présence épisodique de Jean-Luc Mélenchon pour la campagne en Gironde. Fort de ses 8 % aux européennes dans l'interrégion, l'ex-sénateur de l'Essonne aidera ses troupes de la voix pour obtenir un score au moins équivalent. Mais cette fois, il ne sera pas là pour tirer la liste.

Auteur : Hervé Mathurin