mercredi 30 novembre 2011

Nous vivons le temps des nains ……

modem.jpgNi de gauche, ni de gauche

Le  Maire de Villenave d’Ornon, un homme ni de gauche ni de gauche, cette espèce de gens de qui font croire qu’ils ne sont pas de droite parce qu’ils  ne sont surtout pas de gauche et qui aime bien les communistes une fois qui sont anciens communistes c’est  à dire …. Plus de gauche, a fait hier soir une sortie en conseil municipal qui me rappelle que les mous, les fourbes, les renégats doivent avoir une sorte d’amicale virtuelle secrète dans laquelle ils se passent les éléments de langages en cachette !

En effet le Maire de Villenave d’Ornon  s’est lancé hier  dans une diatribe contre la gauche en reprenant des affaires datant d’il y a plus de 20 ans, oubliant que l’un de ces adjoints actuels, renégat de la gauche, était l’un des principaux protagonistes  de la dite affaire qui au demeurant n’intéresse plus personne et dont le solde est largement positif si l’on veut bien en faire le compte !

Robert hue... Ta mére

Ce faisant, et c’est là le propos de ce billet, il me fit songer à l’excellent Robert hue !

Robert Hue qui posait il y a quelques années avec Bayrou (ni de gauche, ni de gauche) et qui aujourd’hui tente un retour médiatique désespéré pour exister certes ! Mais dans quel but ?

Pour combattre Sarkozy…. Non ! (ni de gauche ni de gauche)  dans une longue interview accordé au parisien le nain du val d’Oise, le sénateur des socialistes, Le micro-porte voix des hollandais n’a pas un mot contre la politique du gouvernement, il préfère cogner de ces petits poings flétris et à peine rougeauds contre Jean Luc Mélenchon ! Et que le  lui reproche t-il à Jean Luc Mélenchon ?

 Tenez-vous bien une « fuite en avant irresponsable » 

Le smic à 1700 euros serait donc une fuite en avant, la bifurcation écologique serait une irresponsabilité…. Je ne vais pas énumérer toutes les mesures que vous trouverez dans notre programme « l’humain d’abord » mais l’ensemble de ces préconisations constitue bien l’inverse  d’une fuite en avant, ce programme dessine la rupture nécessaire avec le laisser-aller libéral qui crée les conditions d’une véritable fuite vers la misère et le renoncement !

Ce qui est une véritable politique irresponsable c’est de soutenir un plan d’économie budgétaire de 50 milliards d’euros en 3 ans, véritable saignée qui mettra les services publics, les ménages, et le même les entreprise à genou !

Ce qui est une fuite en avant c’est d’avoir était le dirigeant politique qui a conduit le PC dans le mur avec le score que l’on connaît de Marie George Buffet qui est pourtant une militante de grande classe et qui a su amorcer le renouveau de l organisation politique, qui a remis le parti des communiste dans le sens de la conquête en militant quotidiennement pour la réussite du Front de Gauche.

Le renonceur

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Le bouffon a barbichette manque vraiment de dignité, son parcours aux abimes ferait presque pleurer tant toute l’histoire militante de ce rocker de pacotille raconte la chute de l’idée que l’on se fait de la résistance, de la capacité humaine d’indignation… le chemin qui le conduit aujourd’hui  a préférer  taper sur le front de gauche  plutôt que sur sarkosy montre combien  le renoncement  à l’idéal éloigne du réel !

Ce nain de la politique qui a appelé son mouvement le MUP, (bruit  que fait celui qui dégluti en avalant son orgueil)  partage avec hollande la palme de ceux  qui ont  conduit leur  parti dans l’impasse, il partage avec le maire de Villenave d’Ornon la même façon de servir les intérêts de la droite en étant surtout ni de gauche ni de gauche !

vendredi 25 novembre 2011

Jean Michel Aphathie….Houlala !!…… A quoi ça sert ?

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Jean Michel Aphathie….Houlala !!…… A quoi ça sert ?

Apathie me fatigue, m’énerve, Apathie me casse les couilles ! Voilà c’est bizarrement dit mais c’est ainsi que c’est le plus juste !

En ouvrant ce blog, il fallait bien trouver un sujet  tout autant intemporel que d’actualité  et le pilonnage imbécile quotidien que ce repenti du sarkosysme rampant de début de mandat déverse sur les radios et télévisions avec l’application du maitre-chien  rodant autour du jet dans lequel il ne voyagera jamais me fournit l’occasion de régler son compte à ce tartuffe du Béarn !

En écoutant l’infatigable propagandiste de la résignation, du «  houlala ! ya  plus d’argent…. » deux questions se posent à son sujet.

D’abord pourquoi tous les jours, répéter sans cesse que les femmes et les hommes politiques sont des nuls, que rien ne peut être entrepris et que ceux qui osent dire le contraire sont des démagogues aux mœurs incertaines ! Pourquoi ?

Ensuite nous devons nous interroger sur le succès fou de cet étrange bonhomme, des records d’audience, je vous assure, non seulement, il dit des conneries tous les soirs, tous les matins, mais en plus lorsque tu arrives au bureau, tu croises toute une palanquée de « super connards » qui t’apostrophent  avec ce magnifique : « houlalala ! qu’est -ce qu’il lui a mis Apathie à Mélanchon » …. J’écris Mélanchon  pour que vous puissiez bien comprendre que ce genre de pignouffes  est du genre à faire des fautes d’orthographes à l’oral !....

Pourquoi l’aiment-ils tant ?

Jean Michel Apathie était déjà un petit gars dégarni lorsque je l’ai rencontré et côtoyé pendant le mouvement étudiant de 1986 contre la réforme Devaquet .

Nous étions un petit nombre de militants  issus des divers mouvement d’extrême gauche (JCR,OCI, anars,PCF) à avoir construit sur Bordeaux ce mouvement, patiemment, AG après AG, comité de ville après comité de fac, réunion de cellule puis réunion de l’unef- id, puis encore réunion du comité de fac !

Bref ce mouvement dans l’unité et dans la multitude de nos groupuscules, nous l’avions construit et nous étions fiers de sentir depuis le début que nous réussirions à faire la nique aux Pasqua Pandraux et à ceux qui constituaient à l’époque pour nous le summum jamais atteint d’une bande réactionnaire qui s’accapare le pouvoir.

Et c’est là, en fin d’après-midi, au comité de grève que nous vîmes débarquer  le  gonze Aphathie !

Toutes les facs étaient en grève, les AG rassemblaient des milliers d’étudiants, et il d éboule au comité de grève

-          « Houlala ! houlala ! il nous faut nous organiser, yaka faire ça comme ça, faucon dise ça , moi les journalistes je les connais, vous devriez mieux faire ceci ou cela…. Et patati et patata »

 Tout jeune déjà l’Apathie prend la tête.

Cette anecdote vaut pour ce qu’elle recèle du personnage et ce qu’elle implique de sa conception du politique, car vous vous en doutez, les militants révolutionnaires et un peu dogmatiques que nous étions ne mirent pas une semaine pour le dégager de nos réunions et faire en sorte qu’il se tienne à l’écart de toute fonction dirigeante du mouvement.

Car en plus le fourbe qui s’était présenté comme un bon petit gars sorti de son gave était le collaborateur d’élus socialistes des Pyrénées atlantiques la messe était dite, son sort scellé  tu n’as rien à faire avec nous ! 

Ainsi s’acheva la carrière révolutionnaire de l’apprenti journaliste de l’iut de Bordeaux, quelque mois plus tard les élus palois le remerciaient…. La politique ne voulait pas de lui non plus…. .

J’affirme ici que  sa haine nourrie  pour le fait politique, le faire, remonte à cette époque où rejeté par le monde militant venait de naitre sous son crane aride la volonté d’imposer au monde politique la chape de plomb du système médiatique dominant. Il tenta d’abord les journaux de gauche… politis… houlala ce n’est pas dominant ça !

 Et finit sur RTL, à sa place avec bouvard et Jeanny longo !

Mais il reste la deuxième question. Pourquoi les gens l’aiment ??

Là c’est plus compliqué, cette question me taraude depuis longtemps pourquoi ? La finesse de ces analyses ? Pas possible, il ressasse les poncifs, récupère les notes dans les poubelles de l’UMP, s’abreuve des ragots de la place de Vosges ! Son expertise économique ? improbable ! il confond le budget de la nation avec la caisse de gâteaux que son grand-père cachait sous son lit !

Non si les gens l’aiment c’est pour des raisons plus profondes qui tiennent à l’histoire des passions françaises, voyez-vous la France est ainsi faite que le peuple a toujours eut une tendresse coupable pour les renégats, les traitresfrustration-face   comme Marquet (Adrien le maire de Bordeaux) et pour les chanteuses à accents comme Dalida ou Linda de Suza !

Lecteurs abonnez-vous à la newsletter de ce blog, comme vous voyez, les arguments, ici , sont de bonne foi !

Le Front de Gauche prépare la venue de Jean-Luc Mélenchon à Talence

meeting JLM le 01 12-300x119Les militants du Front de Gauche de villenave d'ornon seront très largement déployés dans les jours qui viennent sur notre territoire en vue d’informer leurs concitoyens de la venue du candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, le 1er décembre prochain pour un meeting national à Talence (salle Médoquine, 20h) et d’échanger sur le programme L’Humain d’abord.

Ils seront présents sur les marchés de Léognan et de Bégles le samedi 26 novembre, de Talence le dimanche 27 novembre

la gauche piaffe

Les élus de gauche passent à la moulinette le bilan du maire. Ils jugent la majorité « à bout de souffle » .

 Patrick Pujol, le maire de Villenave s'y attendait sans doute, mais peut-être un peu plus tôt. Son opposition de gauche au conseil municipal a donc attendvdo-sarko.jpgu l'approche du débat d'orientation budgétaire de mardi prochain pour passer à la moulinette le bilan à mi-mandat présenté par le maire et sa majorité il y a presque un mois.

Hier, lors d'une conférence de presse, les conseillers municipaux Florence Rialland, Christine Volpilhac et Philippe Barbe (PS), Michèle Pénichon et Michel Pouyllau (PCF) et Alain Bousquet (PG), s'en sont donnés à cœur joie, le document de leur adversaire en main (1). L'exercice est facile, mais révèle aussi que la gauche villenavaise se sent pousser des ailes en vue de 2014, faute de pouvoir agir plus concrètement à la mairie.

Sa part du bilan

Il s'agit donc de marquer ce qu'elle considère comme sa part du bilan : celle de la CUB de gauche dans les travaux de voirie par exemple, celle de la conseillère générale PS Martine Jardiné dans la politique sociale. « Le document diffusé par le maire et sa majorité ment par omission en ne citant jamais ces financements. On aurait du mal à trouver les 6,3 millions de travaux de voirie dans les comptes administratifs des trois dernières années », dit Philippe Barbe.

La démocratie participative actuelle ? « Un empilement de structures consultatives, de désignations. Les conseils de quartier, c'est un électeur sur 206. On ferait autrement » assure Florence Rialland. Michel Pouyllau se charge de l'aménagement : « le projet de maison pour les personnes âgées à Leysotte sera privé, parler d'un pôle d'équipements publics avec le gymnase est un demi-mensonge ». L'Agenda 21 ? « le résultat ne sera pas significatif. La déception des habitants est manifeste. Acheter cinq véhicules électriques en trois ans, ce n'est pas un bilan ».

Et puis, assène Christine Volpilhac, « dans son document, il y a tout ce qu'ils n'avaient pas prévu. Et parmi ces choses, il y a la LGV. On n'est peut-être pas tous d'accord sur la ligne, mais au moins on savait que ça allait arriver, qu'il fallait faire du lobbying. À Bègles, tout le monde n'est pas pour la LGV, mais ils ont négocié, ils sont dans Euratlantique, ils auront la liaison tram-train ».

Politique « de village »

Le thème du « manque de vision », cher à l'opposition, est décliné aussi bien à propos du bourg, que des expropriations. Et c'est « pareil pour le tram », assènent les élus de gauche. « Heureusement que le projet tramway est arrivé. Ça fait des années que tout le monde sait qu'il y a un problème d'aménagement au Pont-de-la- Maye. »

On aurait pu imaginer que la gauche serait plus coulante sur la création de la Conférence permanente sur l'emploi, réclamée par le PCF au précédent mandat et installée par le maire. Mais non : « le bilan est nul, il n'y a aucun projet, aucun objectif. C'est une usine à gaz », juge Michel Pouyllau.

Quant à la culture, lance Michèle Pénichon, « on ne voit que des bâtiments dans le bilan. La culture, ce n'est pas les murs. C'est accompagner les gens vers une offre et des pratiques culturelles de qualité ».

Bref, le bilan du maire « est un catalogue de ce qui est ni fait ni à faire », lance Alain Bousquet. Et le chœur achève à l'unisson : « c'est une politique de village. Dans une ville de 30 000 habitants incluse dans une agglomération de 700 000 personnes, on a le devoir de proposer davantage ».

Le problème de la gauche étant que les électeurs villenavais ont jusqu'ici donné raison à leur maire depuis 1995. Mais justement, « seize ans, ça suffit » semble bien être leur programme d'opposition pour la fin du mandat…

(1) Il manquait Vincent Paillart, absent pour raisons de santé depuis le mois de septembre.

intervention sur Bordeaux metropole

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Villenave d’Ornon le 27septembre 2011

 


 

Bordeaux n’a longtemps  été qu’une ville…..

 

Tout est dit ou presque dans cette phrase, la première du document qui nous est donnée a lire du projet métropolitain.

 

Derrière la poésie vaguement pompeuse qui a été choisie  pour la rédaction de ce document, mesdames et messieurs les conseillers municipaux, Monsieur le maire et le vice – Président de la CUB, ne nous y trompons pas !

Nous nous retrouvons devant un véritable grand débat de société.

 

Le choix des mots, imagés  comme  la métropole des cinq sens !ou parfois plus abscons comme, je cite :

« Travailler les grands équilibres territoriaux  sur l’arc de la ville et l’avenue de la connaissance » sont un véritable choix de communication, habile il est vrai, au profit d’un projet et d’un présupposé que tous ne nous partageons pas !

 

Oui tout est fait comme si il était une évidence que nous partagerions par essence, parce qu’il s’agirait d’une loi de la nature, l’objectif  d’affirmer la réalité de l’agglomération en marche vers une métropole millionnaire !

 

Une Métropole millionnaire  reliée à d’autre métropoles millionnaires par des les lignes de tgv qui battraient les records de vitesses laissant les populations de Coutras, de Libourne, ou d’Angoulême , de Langon ,d’Auros ou de Captieux à la poésie des bovins, c’est à dire l’immense joie de regarder passer les trains !

 

Qu’i l me soit permis à mon tour une minute de poésie, Victor Hugo dans la ville prise écrivait :

 La flamme par ton ordre, ô Roi, luit et dévore.
De ton peuple en grondant elle étouffe les cris,
Et, rougissant les toits comme une sombre aurore,
Semble en son vol joyeux danser sur leurs débris

Oui la ville est au cœur des projets de vie, au centre du projet de la société que nous souhaitons pour demain, le catalogue de bonne intention qui suit  n’est  que de la fumée sur la réalité des difficultés croissantes  que les vrais gens ont pour joindre les deux bouts pour vivre simplement dans la grande ville.

 

La réalité c’est que notre agglomération étouffe sous un prix du logement sans cesse en augmentation, la réalité c’est une ville de plus en plus thrombosée  par les déplacements  vers la ville centre, tant elle est inaccessible aux classes populaires.

 

Pas une seule fois dans ce document apparaît le mot d’emploi, de salariés, pas une seule fois la problématique du développement des services publics, de la lutte contre le chômage, n’est posé, pas un instant  l’objectif simple du bien vivre, bien vivre tout simplement est posé !

 

« L’espace est politique"

 

 affirme le sociologue Henri Lefebvre.

 

 Les territoires de la ville sont des construits idéologiques, derrière les projets métropolitains se cachent le règne   de la concurrence, concurrence de territoires, concurrence des hommes et des femmes, concurrence des hôpitaux, des  écoles, des universités…. Métropoles contre métropoles, que les autres aillent mourir ailleurs dans le désert  du service public et dans  la désindustrialisation.

 

Un catalogue de bonnes intentions et des mots à la mode, pas un chiffrage pas la moindre ombre d’un euro pour affirmer cet objectif du bien vivre !

 

Combien de temps allons-nous voir fleurir les habitations en chandelles dans notre ville, habitations qui sont obsolètes avant même que les malheureux aient fini de les  payer !

 

Combien de temps construirons-nous des logements sans même se poser la question de leur accessibilité, 1000 logements un seul  accès  2000 voitures :   un bouchon !

 

Je prendrais pour finir un exemple, villenavais, pour montrer si vous n’en étiez pas convaincu, que l’objectif de ce document est l’enfumage.

 

La ville des cinq sens, qui nous promet dans son style incomparable, de considérer la nature en élément  potentiel de projet notamment pour les zones inondables et les zone humides !

 

Ca tombe bien on est concerné !

 

Est ce à dire que la CUB, métropole millionnaire entrevoit  de préempter les terrains de la plantation pour travailler les lisères de la ville en plateau landais et coteaux de l’entre-deux mers en intégrant les continuités écologique du sud de l’agglomération !!!

La même CUB qui les a vendu !!!

 

Vous le voyez bien ! bien sur que non, pas un seul euro n’accompagne la rédaction fumeuse de ce projet, car pour changer la vie, et il s’agit bien de cela, il faut et une volonté et des finances !

 

La volonté n’y est pas et tout le monde sait combien l’argent public est rare ! Raréfie par les politiques libérales à l’œuvre, les mêmes qui obligent les collectivités territoriales à emprunter pour financer des LGV en lieu et place de L’Etat. Emprunts parfois toxiques dont le surcout sera payé par le contribuable  qui peine à finir son mois, en attendant la métropole solidaire, stimulant, sobre, sensible, et singulière !

 

Mercredi 06 Janvier 2010 : Malika Bouali et Alain Bousquet ont été désignés pour être les voix du nouveau parti


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Alain Bousquet et Malika Bouali, militants de la première heure, incarneront le Parti de gauche pendant la campagne. (Photo cl. Petit)

Né le 1er février dernier à l'initiative de Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez, consécutivement au congrès de Reims du Parti socialiste dont ces élus étaient membres, le Parti de gauche entend bien devenir un acteur majeur de la campagne des régionales.

En Gironde, il était jusqu'à présent peu identifiable, sinon par ses militants dans les manifestations. Il dispose désormais de deux porte-parole : Malika Bouali, également membre du bureau national, et Alain Bousquet. Mais il n'y a pas de président et le secrétariat est assuré par quatre personnes. Cela n'empêche pas le PG d'enregistrer 400 adhérents dans le département et de croître régulièrement, à entendre Alain Bousquet.

Référence au Front populaire
Toutefois, le Parti de gauche ne partira pas seul au combat régional. Il s'intègre de son plein gré dans le Front de gauche conduit par Gérard Boulanger, ancien président de la Ligue des droits de l'homme. Ce concept politique, qui fait vaguement référence au Front populaire, se veut, selon les mots de Malika Bouali, « un débouché politique au mouvement social ». La porte-parole emploie même l'expression « parti creuset » pour bien signifier l'esprit de ce rassemblement aux multiples composantes. Reste que le PG doit aussi composer avec le Parti communiste. La réaction ambiguë de Max Guichard, leader PCF de la CUB, à la prise de position de Gérard Boulanger, révèle que l'union ne sera pas toujours simple. « Les communistes seront en ordre de marche pour la campagne », affirme Alain Bousquet, qui ajoute : « Nous ne nous occupons pas des problèmes des autres. »

Mélenchon viendra en Gironde
L'élaboration de la liste constitue déjà les travaux pratiques de ce rassemblement. Le PG annonce la présence de l'universitaire Christophe Miqueu et de Brigitte Duraffour. Des réunions ont lieu plusieurs fois par semaine avec les partenaires pour préciser les positions de chacun sur la liste de 38 noms. « Tout sera finalisé pour le meeting de lancement de la campagne, le 24 janvier », assure Alain Bousquet.

Celui-ci garantit la présence épisodique de Jean-Luc Mélenchon pour la campagne en Gironde. Fort de ses 8 % aux européennes dans l'interrégion, l'ex-sénateur de l'Essonne aidera ses troupes de la voix pour obtenir un score au moins équivalent. Mais cette fois, il ne sera pas là pour tirer la liste.

Auteur : Hervé Mathurin